---------------------------------------------------------------------------------------------------

The Woman déjà en blu-ray !

Le dernier film de Lucky McKee fut parmi les meilleurs moments de l'édition 2011 de l’Étrange Festival de Paris, et sera pour beaucoup d'amateur de cinéma extrême un des must de l'année.

Quand un avocat capture et tente de « civiliser » une « femme sauvage », rescapée d’un clan violent qui a parcouru la côte nord-est des États-Unis pendant des décennies, il met la vie de sa famille en danger.

Annoncé en France pour le premier trimestre 2012 via l'éditeur Emylia, l’Angleterre devance tout le monde, même les USA avec la sortie en blu-ray et en dvd du sulfureux film de Lucky McKee. Voici quelques précisions issues du programme de l’Étrange :
Nouvelle collaboration de Lucky McKee et Jack Ketchum après Red, dans cette suite d’Offspring. Après quelques expériences cinématographiques douloureuses (The Woods, charcuté au montage, Red où il a été viré au bout de quelques semaines), le réalisateur texan transforme sa dépression en art dans cette satire au vitriol de l’American Way of Life dont la sauvagerie inouïe a provoqué l’ire de spectateurs au festival de Sundance. À noter la présence d’Angela Bettis, l’actrice de May, dans un second rôle de femme au foyer soumise.




En bonus, le label anglais propose un making of, des scènes suprimées, le court métrage d'animation "Mi Burro", une rencontre avec les concepteurs et une piste audio "Distracted" de Sean Spillane.

Voilà ce que nous en disions après la projection au Forum des images à Paris :

LE film choc du Festival, celui qui sent le souffre, après un passage remarqué à Sundance, The Woman n'aura pas l'effet escompté sur nous. En effet, si le film bénéficie d'une excellente direction d'acteur, d'une mise en scène dynamique et d'une musique pop rock, le long métrage, par son humour, déconnecte de la souffrance des personnages. Il est même très dommageable pour la crédibilité de l'ensemble que le gore prennent le pas sur l'humour et sur les non-dits, qui jusqu'alors réussissaient à créer une atmosphère inquiétante et pesante. Des mystères qui se diluent au fil de l'intrigue, des effets gores pour contenter le fanboy en mal d'hémoglobine et The Woman de Lucky McKee perd de sa sauvagerie, de son intellects (la femme sauvage aurait pu être le catalyseur des frustrations des femmes de la maison et ne sert finalement que de prétexte à la libération de leurs conditions). En définitive, une très bonne série B qui aurait pû gagner davantage en conservant des zones d'ombres.

Aucun commentaire: