---------------------------------------------------------------------------------------------------

Satoshi Kon (1963-2010)

Réalisateur Japonnais des films d'animation Perfect Blue, Millenium Actress, Tokyo Godfather et Paprika est décédé à 46 ans des suites d'un cancer.





L'âge d'or du X américain en dvd | Wild Side

Si j'avoue avoir une méconnaissance des films, l'univers du milieu pornographique est riche d'histoires passionnantes. C'est sans aucun doute pour de telles raisons qu'un cinéaste comme Paul Thomas Anderson (There Will Be Blood, Magnolia) a réalisé Boogie Nights, film s'inspirant de la vie de John Holmes, grand acteur de film X.

Depuis janvier 2010, Wild Side c'est lancé dans un pari (ce n'est pas le premier et sans doute pas le dernier), celui de sortir 20 films "cul(tes)" dans des éditions techniquement impeccables et avec des bonus irréprochables (seul bémol, certains films semblent être cut).
On ne peut que saluer Wild Side pour avoir eu le courage d'extraire 20 perles du cinéma plus habitué à côtoyer les étagères des sex-shop pour les mettre à la porté du plus grand nombre...enfin les adultes. Car n'oublions pas, et ce malgré les pochettes acidulées, que se sont des films pornographiques interdit aux mineurs.

Détails des six premiers titres disponibles à la boutique :
en bonus vous retrouverez des critiques* issues des Inrocks, des Cahiers du Cinéma et d'Impact (Mad Movies)


Afin d’incorporer la très renommée troupe des Texas Girls Cheerleaders, Debbie et ses copines de collège décident de vendre leurs charmes aux élèves et aux professeurs. Leur enthousiasme débordant va vite semer la zizanie sur le campus.

Après Deep Throat, Debbie Does Dallas fut l’un des plus grands succès US en salles et pulvérisa tous les records de vente en vidéo. Cette comédie pétillante exauce bien des fantasmes de teenagers, comme se retrouver, après le match, entouré d’une nuée de pom pom girls sous les douches ou encore faire astiquer son bolide par ses voisines de classe, en liberté dans un car wash.

Bonus :
-----------------
Pom Pom X : entretiens exclusifs avec l’équipe du film (26mn)


En réaction aux nouveaux codes de bonne conduite imposés dans leur université, quatre étudiants du "Uppa U Omega Fraternity" contre-attaquent en s’offrant les services d’une redoutable stripteaseuse qui percera au grand jour les perversions secrètes du proviseur et des riches donateurs.

Cette parodie d’American College, classique du campus movie réalisé par John Landis en 1978, va bien nettement plus loin qu’American Pie en terme de grivoiserie. Devant la caméra de Robert McCallum, qui fut aussi le chef opérateur d’Orson Welles, deux créatures sublimes décrochent leurs diplômes: la sculpturale Annette Haven dans le rôle d’une petite teigne et l’ogresse portoricaine Vanessa Del Rio en fausse religieuse qui dévore littéralement ses partenaires.

Bonus :
-----------------
Nos chaudes études : entretiens exclusifs avec Vanessa Del Rio et l’équipe du film (26mn)



> Chronique de Jean-Baptiste Morain parue dans Les Inrockuptibles #742, Février 2010 - p.56

Porn in the USA
L’âge d’or du cinéma X américain ressuscité par une collection pas coincée du culte.

Second au box-office du X derrière Gorge profonde (1972), Debbie Does Dallas figure parmi les classiques du cinéma X américain.
Plusieurs raisons à cela : l’argument de cette comédie, qui se réfère à une institution populaire américaine (les pom pom girls de Dallas) ; le milieu décrit, très quotidien et réaliste (un collège américain, le football, les vestiaires), qui fit scandale à l’époque ; le titre comique (à triple entrée, puisqu’il peut à la fois signifier “Debbie va à Dallas”, “Debbie se fait un garçon prénommé Dallas” ou même “Debbie se fait toute la ville de Dallas”) ; enfin la nature de ses interprètes féminines (elles ont pour la plupart l’âge de leur rôle), et notamment – et surtout – celle de Bambi Woods, l’héroïne.
Depuis Debbie Does Dallas, sa première apparition au cinéma (elle ne tourna qu’une poignée de films), et sa disparition soudaine et totale des écrans et du milieu du cinéma porno au milieu des années 80 – est-elle morte d’une overdose ? est-elle devenue une bonne et sage ménagère du Midwest ? nul ne le sait –, elle n’a cessé d’alimenter tous les fantasmes, incarnant à elle seule le mythe de la pure salope ingénue.
Bambi Woods, jeune bourgeoise catholique, a 19 ans et un besoin urgent d’argent (elle se drogue) quand elle prend contact avec le réalisateur Jim Clark. Les producteurs sont immédiatement frappés par son naturel et sa désinhibition sexuelle.
Richard Bolla (alias Robert Kerman, futur acteur de Cannibal Holocaust), son unique partenaire dans Debbie, parle encore avec émotion des sentiments qu’elle semblait mettre dans une fellation (autre fantasme absolu).
Coed Fever, avec Annette Haven (qui sera la doublure de Melanie Griffith dans les scènes sexuelles de Body Double de Brian De Palma), est une parodie de jambes en l’air d’American College de John Landis, avec toute une bande de joyeuses et impétueuses coquines.

source : Les Inrocks.com


Après son suicide, Justine Jones, une vieille fille sexuellement frustrée, est contrainte à errer dans les limbes du Purgatoire. Afin de mériter sa place en Enfer, on lui propose pour un court laps de temps de retourner sur Terre et de s’adonner aux plaisirs de la chair les plus extrêmes.

Premier film X de l’Histoire à oser explorer un sujet adulte et mélodramatique, Devil in Miss Jones est l’un des chefs-d’œuvre de Gerard Damiano, authentique auteur du genre. Ce film aux accents bergmaniens est sublimé par son actrice principale, Georgina Spelvin, dont la prestation bouleversante est digne des plus grandes stars du cinéma indépendant américain. Un joyau noir.

Bonus :
-----------------
Portrait de Gérard Damiano par le spécialiste du X Jacques Zimmer et des vedettes de l’époque Sharon Mitchell, Richard Bolla, Jamie Gillis… (26')



Odyssey relate trois percées intenses dans la libido américaine des 70’s : les fantasmes d’un homme marié perdu dans une maison de passe psychédélique, les émois d’une femme qui révèle ses frustrations à sa psychiatre et les illusions perdues d’une jeune mannequin, devenue escort girl par dépit amoureux.

Toujours aussi ambitieux, Gerard Damiano, l’auteur de Deep Throat (Gorge Profonde) et Devil in Miss Jones, entraîne le spectateur dans les arcanes baroques d’un New York underground. Des audaces visuelles, des acteurs totalement investis et une réflexion existentielle sur le sexe font d’Odyssey the ultimate trip l’un des classiques du X américain parmi les plus originaux et les plus troublants.

Bonus :
-----------------
L’Odyssée sexuelle de Sharon Mitchell : révélations exclusives de l’actrice (26')



>Critique de Stéphane du Mesnildot parue dans les Cahiers du Cinéma #655, Avril 2010 - p.58

Gerard Damiano, l'enfer du nouvel Hollywood

De Gerard Damiano (1928-2008), on garde souvent l'image d'un fin renard ayant réussi le coup cinématographique du siècle avec le premier grand succès du cinéma porno, Gorge Profonde en 1972. Édités par Wild Side, l'historique Devil in Miss Jones (1973) et le moins connu Odyssey (1977) prouvent qu'il fut d'abord un grand cinéaste, l'âme damnée du Nouvel Hollywood.
Toutes les restaurations numériques n'y pourront rien, la chair dans Devil in Miss Jones restera définitivement livide. Nous sommes loin des pornos californiens comme Debbie Does Dallas ou Coed Fever [...], comédies à la vitalité débordantes. A l'inverse de la charismatique Annette Haven, Georgina Spelvin est une femme au physique anodin, ni très jeune, ni très belle, presque sans qualités. Filmé avec délicatesse, ce corps qui va supporter toutes les scènes érotiques se donne au préalable à la mort dans une scène d'une crudité insoutenable. Damnée par son suicide mais encore vierge, Justine Jones obtient de l'enfer un sursis. Elle demande à retourner sur terre pour profiter pleinement et vivre dans la luxure [...].

Le Bergman du porno
A travers la damnation de miss Jones, le cinéaste critique le mythe principal du porno : la femme a la sexualité mécanique et, pour reprendre le titre d'un des plus célèbre films de Marilyn Chambers, insatiable. L'homme n'échappe pas non plus à la réification. Georgina Spelvin s'empare du pénis d'Harry Reems, interprétant un initiateur sadien, et le décrit en un hallucinant monologue. Au terme du long plan-séquence, l'acteur n'existe plus qu'à travers cet organe détaché de tout référent humain et prenant valeur de totem. Dans un des bonus, Damiano et surnommé " le Bergman du porno", ce qui est à peine une boutade : le cinéaste épuise bien davantage ses actrices par ses longs monologues, remarquablement écrits, que par les scènes sexuelles.
Quatre ans plus tard, Odyssey explore la solitude féminine en quatre portraits qui sont autant de monologues et de confessions. Le passionnant paradoxe du cinéma de Damiano est d'atteindre l'intimisme au cœur même de la pornographie. Odyssey commence par une épouse délaissé et s'achève par une porn star dont la sexualité s'arrête à ses tournages. Toutes partagent un même manque d'amour, traversées et détruites par le désir masculin. L'actrice finit par se donner la mort en se tirant une balle dans le vagin. Ses dernières paroles, sur son répondeur, sont adressés au public voyeur : Allez tous vous faire foutre !"
Une autre scène, étonnante, annonce Sexe, mensonges et vidéo. Un homme filme en vidéo sa femme qui, en se masturbant, le supplie de lui faire l'amour. Les yeux braqués sur le moniteur, l'homme, malgré ses sentiments ne parvient pas à la rejoindre. Comme une reprise de la damnation de miss Jones, l'écran vidéo, froid et distant, devient une autre cellule des Enfers. Alors même que le hard américain connait son âge d'or. Damiano anticipe son futur et les bouleversements profonds que la vidéo va entrainer. Redécouvrir aujourd'hui son cinéma oblige à lui restituer sa place dans l'énergie créatrice qui animait alors le cinéma américain des années 70.

source : Cahiers du Cinéma


Desiree cherche à découvrir pourquoi elle provoque systématiquement le désir chez les hommes qu’elle croise. Empruntant diverses identités, elle tente bien de trouver un job décent, mais ses formes plantureuses et son incurable naïveté ont, à chaque fois, raison de sa bonne volonté. Elle se résoudra à accepter sa véritable vocation : porno star !

Parangon absolu de la ravissante idiote, Desiree Cousteau, née Deborah Clearbranch, doit son pseudonyme à son attrait pour le sexe en milieu aquatique. Ultime torpille de sa riche filmographie, Inside Desiree Cousteau est un pseudo-documentaire autobiographique où l’ingénue du porno U.S révèle l’intégralité de ses formes pneumatiques. Portrait d’une starlette insubmersible. Avec, en guest star, John C. Holmes et sa redoutable murène de 35 cm.


Bonus :
-----------------
The Loopy Tunes : entretiens avec l’historien du X Bill Margold et les actrices/acteurs Juliet Anderson, Sharon Kane, Mike Horner et Seka (26')




Sandra Chase, un top américain riche et célèbre, est troublée par des flashbacks sexuels intenses. Elle se rend à Londres sur le tournage d’un film et se confesse à son entourage dans l’espoir de trouver un remède à ses phantasmes récurrents.

En 1980, INSATIABLE marque le retour en grande pompe de l’impératrice du X américain, Marilyn Chambers, l’héroïne de Behind the Green Door, après un détour par le cinéma traditionnel, notamment dans Rage de David Cronenberg. Décors high society, casting cosmopolite et séquences légendaires, dont une rencontre au sommet avec le king size John C. Holmes, alias Mister Boogie Nights, pour ce portrait quasi-autobiographique de "l’autre Marilyn".


Bonus :
-----------------
Lust in tranced elation : entretiens avec le chef éclairagiste Ernie Roebuck, l’historien du X Bill Margold et les acteurs Richard Pacheco et Serena (26')



> Chronique de Gilles Esposito parue dans Impact #5, juillet-août 2010 - p.76-77

Confessions Intimes

La troisième vague de la collection L'âge d'or du X américain marie deux titres éclairant les diverses manières dont on peur broder une production autour de l'aura d'une porno star, sur la foi d'éléments biographiques plus ou moins abracadabrants. Inside Desiree Cousteau de Leon Gucci (1979) choisit la méthode du film à sketches, astuce bien connue permettant d'exploiter les séquences unes à unes dans les cabines de sex-chop. Dans la version long-métrage, l'homonyme du marin français (son pseudo vient de sa prédilection pour les accouplements aquatiques) s'adresse directement au spectateur pour introduite une demi-douzaine de saynètes. On l'y voit essayer différents métiers sans succès, mais avec grand plaisir, avant de trouver sa voie dans l'industrie du X.
Tourné l'année suivante, Insatiable de Godfrey Daniels (alias Stu Seagall), aussi auteur de péloches horrifiques) s'appuie pour sa part sur des circonstances historiques. Rendue instantanément célèbre par Derrière la porte verte, la regretté Marilyn Chambers effectuait là sa rentrée dans le X après un détour par le cinéma traditionnel, où elle avait été dirigée par David Cronenberg dans Rage. Elle joue donc le rôle d'une vedette hollywoodienne, riche héritière poursuivant sa carrière tout en tâchant de satisfaire un appétit sexuel quasi infini. [...]
Comme souvent dans les bonus de la collection, les intervenants évoquent sans complexe les tensions et la dureté du milieu, tout en donnant une description exaltante d'une époque où la drogue et l'argent coulaient à flots... entre autres liquides. [...]

Les prochains titres :


Bob et Jess, deux potes chauds lapins, s’incrustent sur une croisière strictement réservée aux femmes, membres d’équipage inclus. Travestis pour passer inaperçus, ils ne tardent pas à semer la panique dans les cabines mais sauvent la mise en repoussant les assauts d’odieux pirates venus kidnapper une riche héritière.

Réalisé par la très fantasque Svetlana, SEX BOAT est une parodie savoureuse du feuilleton kitsch La Croisière s’amuse et multiplie les clins d’œil à Certains l’aiment Chaud de Billy Wilder. Le casting de ce harem flottant est particulièrement soigné. On remarquera notamment ans l’une de ces premières apparitions à l’écran, la légendaire Little Oral Annie, réputée comme son nom l’indique pour ses performances buccales hors du commun.

Bonus :
-----------------
Some like it very hot: Portrait de la réalisatrice Svetlana par les stars du X (Randy West, Kelly Nichols…) et les spécialistes Bill Margold et James Sullivan. (26mn)


Pour s’incruster dans des villas somptueuses, deux pompistes se font passer pour des magnats du pétrole et contactent une agence immobilière réputée, le Hollywood Star Real Estate. Bonne pioche : les vendeuses sont prêtes à tout pour conclure une vente et éponger les riches clients.

Premier long-métrage écrit et mis en scène par Svetlana, l’une des rares réalisatrices du X américain, 800 FANTASY LANE est une comédie surréaliste bourrée de séquences « felliniennes » où s’ébat un aréopage de sylphides en rut.
Un pur trip sensoriel, comme en témoigne la scène où l’un des héros, sous influence narcotique, se retrouve affublé d’un pénis de plus 2 mètres de long !
Entre Hellzapoppin et Le Cirque du soleil.


Bonus :
-----------------
The Ways of Fantasy : Entretien avec l’ex-couple mythique du porno US, Jamie Gillis & Serena, ainsi qu’avec les spécialistes Bill Margold et James Sullivan. (26mn)

Ces deux nouveaux titres seront disponibles le 8 septembre.
Les douze autres films qui sortiront les mois prochains seront :

La blonde d’à côté (The blonde next door) de Lasse Braun (1982)
Les fourreuses perverses (Deep rub) de Leon Gucci (1980)
A quoi rêvent les jeunes filles ? (Desires within young girls) de Ramsey Karson (1977)
EASY ALICE de Bob Chen (1976)
THE ECTASY GIRLS de Robert McCallum (1979)
LEGEND OF LADY BLUE de A Fabritzi (1978)
Sans peur et sans culotte (Little Girls Blue)
Les derniers outrages (Plato’s – the movie) de Joe Sherman (1980)
SOFT PLACES de Joana Williams (1978)
TALK DIRTY TO ME 1 de Anthony Spinelli (1980)
TALK DIRTY TO ME 2 de Tim McDonald (1982)
Jeux sexuels d’une jeune fille gourmande ("V" the hot one) de Robert McCallum (1977)

-------------------------------------
*Les articles sont reproduits dans un but informatifs. Si les auteurs ou les directions des rédactions souhaitent leurs suppressions, merci de bien vouloir envoyer un mail à theendstore@gmail.com

Cinema Retro : The Essential Guide of the '60s & '70s

Après Métaluna, nous sommes heureux d'accueillir à la boutique l'excellente revue Cinema Retro. Comme le titre l'indique le zine s'intéresse principalement à la production de film "ancien", anglosaxon, et plus particulièrement des années 60 et 70. Les articles sont riches en contenu et proposent une iconographique rare ou inédite.
Nous n'avons pas tous les numéros car Cinema Retro est victime de son succès et certains numéros deviennent introuvables très rapidement.

Cinema Retro #1



Interview inédite de Steve McQueen | Clint Eastwood, les ‘Dollars' film | La Grande Évasion (8 pages) | Le "vrai" Van Helsing - Peter Cushing | La Vie de Brian des Monthy Python | Interview avec Euan Lloyd producteur des Oies sauvages (discussion autour de sa carrière et de sa collaboration avec le légendaire Cubby Broccoli | James Bond (Opération Tonnerre | portrait de Barbara Bach | Rencontre avec John Barry | Gerry Anderson, le protecteur des version grand écran | The Green Hornet (Le Frelon Vert) | Hommage à Jerry Goldsmith, Christopher Reeve & Russ Meyer.

Cinema Retro #2



Interview de Ken Adam (Les valeurs de la famille Adams, Moonraker, Barry Lyndon, Goldfinger, Dr. Folamour) | Rencontre avec Anthony Harvey (La ménagerie de verre, Un lion en hiver) | Michael Winner raconte sa rencontre avec Marlon Brando sur Le corrupteur | Margaret Nolan (James Bond girl) | Les Westerns de Euan Lloyd (Shalako) | Roger Moore | Robert Vaughn | Analyse du Corrupteur de Michael Winner...

Cinema Retro #3



Sam Peckinpah, la dernière interview (18 pages)| Madeline Smith (The Vampire Lovers) | George ‘OO7' Lazenby | Richard Burton et Roger Moore sont Les Oies Sauvages (The Wild Geese) | Interview exclusive de Don Knotts | Exposition Sergio Leone à Los Angeles | Night of the Demon | Major Dundee, la restauration DVD | Peter Haigh | Vic Armstrong (cascadeur sur le 007 : On ne vit que deux fois | Les Dents de la Mer, 30 après | Plus chronique DVD (Ned Kelly, New York New York), Bande Originale (633 Squadron, Magnum Force, Modesty Blaise) & livres.

Cinema Retro #4



Grand Prix | Frank Sinatra dans les "Tony Rome" | Hommage de Clint Eastwood à Don Siegel | Interviews avec Cliff Robertson, Lalo Schifrin (Enter the Dragon, sa musique rejeté de L'Exorcist | Souvenir d'Euan Lloyd sur les Oies Sauvages II (The Wild Geese II) | Jim Brown, le premier acteur noir de film d'action | Vic Armstrong | La maison du Diable (The Haunting), Jason et les argonautes (Jason and the Argonauts) plus les rubriques habituelles (DVD, musique de films, Livres).

Cinema Retro #5



Interview de Hugh Hefner | Tony Tenser et Michael York | Hommage à Vincent Price (Witchfinder General) | Les films "Tony Rome", partie 2 : La femme en ciment (Lady in Cement) | Exposition Stanley Kubrick en Australie | La réunion des acteurs du film Kes au festival de Bradford | El Condor | John Wayne | Course contre l'enfer (Race with the Devil | plus les chroniques habituelles...

Cinema Retro #9



Les films de la série Des agents très spéciaux (The Man From U.N.C.L.E. : To Trap a Spy) | Dirty Harry | Ray Harryhausen | Luciana Paluzzi | Salem’s Lot | Captain Kronos: Vampire Hunter | Richard Burton | Laurence Olivier & Marilyn Monroe aux studios de Pinewood | Les films érotiques Anglais des '70s | Top 10 de l'année 1967 par Raymond Benson |

Cinema Retro #13


8 pages sur le 40ième anniversaire de Chitty Chitty Band Bang | Interviews de Ernest Borgnine et Karen Black | La restauration du film Colorado (The Big Gundown) de Sergio Sollima | Hommage aux films de Bruce Lee | Les films d'espionnage d'Alistair MacLean, Partie 1 (The Secret Ways, The Satan Bug) | Quantum Of Solace | Christopher Lee et le réalisateur Don Sharp se souviennent des films des productions Hammer | Des agents très spéciaux (U.N.C.L.E.).

Cinema Retro #15


Interview inédite de Lee Marvin | Making of de L'Homme du Clan (THE KLANSMAN) de Terrence Young avec Lee MARVIN, RICHARD BURTON, O.J. SIMPSON et LUCIANA PALUZZI | Photos inédites de PRIME CUT | MAKING OF de FU MANCHU | INTERVIEW de JOHN EXSHAW | Making of de L'évadé vd'Alcatraz (ESCAPE FROM ALCATRAZ) | Interview de James Caan autour du Parrain et de Rollerball | SHIRLEY ANNE FIELD | Le making of du film de Powell & Pressburger Les chaussons rouges (THE RED SHOES) | Les films d'espionnages d'ALISTAIR MCLEAN, Le secret de la banquise (BEAR ISLAND), Le passager (CARAVAN TO VACCARES) et L'Or était au rendez-vous (GOLDEN RENDEZVOUS) | le film Des agents très spéciaux (U.N.C.L.E) Espions en hélicoptère (HELICOPTER SPIES) | Le making of de Billy le menteur (BILLY LIAR) de John Schlesinger | Les meilleurs film de 1974 par RAYMOND BENSON | Chronique DVD, livre, bande originale.

Cinema Retro #16


Lust for a Vampire | Interview exclusive du réalisateur Norman Jewison (Dans la chaleur de la nuit, The Thomas Crown Affair) | Interview exclusive de James Caan ( Un pont trop loin, Tireur d'élite) | Errol Flynn | Interview de Jack Cardiff | Interview du producteur de David V. Picker sur le naufrage de Terreur sur le Britannic (Juggernaut) de Richard Lester avec Richard Harris et Omar Sharif | 35ième anniversaire du Parrain II | Rencontre avec Joe Turkel (acteur dans les Sentiers de la gloire, Shining, Blade Runner) | Shirley Anne Field revient sur Les damnées (These Are the Damned) de Joseph Losey et Doctor in Clover de Ralph Thomas. | Des agents très spéciaux (The Man From U.N.C.L.E.) | Top 10 de l'année 75 par Raymond Benson.

Cinema retro #17



Interview de Valerie Leon (James Bond, films de la Hammer) | La Maison du Diable (The Haunting) interview inédite de Robert Wise (réalisateur) | Interview inédite avec David Carradine | Rencontre avec David V. Picker producteur de la comédie "Smile" avec Bruce Dern, Barbara Feldon et réalisé par Michael Ritchie | Archives du légendaire Ray Harryhausen | Sugar Hill : interviews du réalisateur Paul Maslansky & de Don Pedro Colley | June Wilkinson | Retour sur les lieux de la Conquête de l'ouest | Des agents très spéciaux (U.N.C.L.E.) | Les meilleurs films de l'année 1976 par Raymond Benson | La Vie privée de Sherlock Holmes | Critique DVD, Bande original, livre.

En plus des trois numéros par an, Cinema Retro édite des numéros spéciaux. Le premier était consacré au film Quand les aigles attaquent et le second à la Trilogie du Dollar signé Sergio Leone. Le point commun de ces deux numéros est... Clint Eastwood.


Amer - Hélène Cattet & Bruno Forzani (2009)



Ana est confrontée à la peur et au désir à trois moments clefs de sa vie. Un voyage charnel entre réalité et fantasmes oppressants où plaisir et douleur s'entrecroisent.

En attendant la sortie dvd le 26 octobre prochain (à la même période Wild Side (ré)éditera 5 films de Dario Argento dans leur collection "Les Introuvables"), Le Mercury nous propose de (re)voir l'un des plus beaux film de l'année 2010 en présence des réalisateurs le samedi 21 aout 2010 à 21h30.
Amer ou l'ode aux "giallo" italien - sorte de série noire - dépasse largement le cahier des charges du film hommage en nous proposant une œuvre aussi sensitive que réflexive.



> lundi 23 aout à 17h35
> mardi 24 aout à 19h40

http://www.amer-film.com/

Extreme ! Gore ! Violent ! Tokyo Atrocity !

Sous ce titre un brin mystérieux, retour sur la nouvelle vague de cinéma d'horreur "underground" dans le sillon de Tetsuo (1989) de Shinya Tsukamoto.

Depuis maintenant quelques années, une série de film gore sévit au Japon sous l'égide de trois figures devenuent extrêmement connues de part le monde : Noboru Iguchi, Yoshihiro Nishimura et Tak Sakaguchi. Une trio qui enchaine les projets de plus en plus fou à une cadence chevronnée. Petit tour d'horizon des films les plus emblématiques de ce "genre".

Tokyo Gore Police - Yoshihiro Nishimura (2008)




RoboGeisha (2009)



The Machine Girl (2008)



Vampire Girl versus Frankenstein Girl (2009)



Samurai Zombi (2009)



Et cela ne semble pas encore fini puisque le nouveau film de la team est annoncé : Mutant Girl Squad.




ces titres sont disponibles en dvd à la boutique.

Alucarda | Arte Cinéma Trash


Au Mexique, au milieu du XIXe siècle, une femme accouche d'une petite fille dans un temple abandonné. Possédée par le démon, elle décide, avant de mourir, de confier le bébé, Alucarda, à un gitan de passage pour qu'il échappe à la malédiction satanique. Dix-huit ans plus tard, Justine, une jeune fille qui vient de perdre ses parents, est placée dans un couvent. Elle fait la connaissance de sa compagne de cellule, Alucarda. Les deux jeunes filels se lient d'amitié. Au cours d'une de leurs promenades, elles rencontrent un bohémien bossu qui les mène vers une diseuse de bonne aventure. Celle-ci est effrayée par ses visions...

Vers la fin des années 60 au Mexique, lorsque Juan Lopez Moctezuma s’intéresse, assez tardivement, à l’industrie du cinéma, il n’est pas aisé pour de nouveaux réalisateurs de démarrer une carrière, car l’incontournable syndicat dirigé par les vieux de la vieille bloque toute initiative. Mais le metteur en scène de théâtre (et mime) Chilien Alejandro Jodorowsky, qui tourne là son premier long métrage, trouve la parade : les courts métrages n’étant pas soumis aux mêmes restrictions, il construit « Fando et Lis », adaptation d’une pièce écrite avec Arrabal, en chapitres, prétextant qu’il s’agit d’un bout à bout de courts métrages et ouvre ainsi une brèche que vont élargir quelques talentueux suiveurs. Dont Juan Lopez Moctezuma qui collabore en tant que producteur avec Jodorowsky sur « Fando et Lis », puis sur « El Topo ». Moctezuma, après avoir fait ainsi ses armes, passe lui-même à la réalisation en 1973, mais il ne tournera que cinq films en tout. « Alucarda, la hija de las tinieblas » (1975) étant le plus culte de ceux-ci.

Jenny Ulrich

source : Arte Cinéma Trash

> vendredi 6 août à 00H35
> vendredi 13 août à 03H00
> dimanche 22 août à 03H00

Le Cinéma enragé au Japon



Initialement prévu chez Bazaar & Co, la seconde édition du livre "Le cinéma enragé au Japon" écrit par Julien Sévéon (Catégorie III, Mad Movies,...) sortira le 19 aout prochain au édition Rouge Profond.

PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR
--------------------------------------------

Le Cinéma enragé japonais s’éloigne des grandes avenues cinématographiques nippones pour s’intéresser aux productions alternatives et transgressives. Films extrêmes, brûlots révolutionnaires érotiques, œuvres désenchantées (cyber)punk ou productions violentes aux forts relents sociaux, ils sont souvent l’œuvre de cinéastes engagés politiquement, activistes ou libertaires, parfois même hors-la-loi (certains d’entre eux ont frayé avec les yakuzas). Dans un style clair et épuré, Julien Sévéon passe en revue quelques grands noms du cinéma indépendant, souvent déviant. Avec Koji Wakamatsu, Masao Adachi, Sogo Ishii, Katsuya Matsumura, Shinya Tsukamoto, Takahiza Zeze, Hisayasu Sato et ceux qui les entourent, c’est toute l’histoire de la jeunesse nippone des années 1960 à nos jours qui défile. Passionnante initiation pour les néophytes en la matière, et riche source d'informations inédites pour les plus avertis, l’ouvrage parle de cinéma, avec intensité et conviction, mais aussi de la société japonaise. Il est enrichi de nombreuses illustrations (affiches et photogrammes) inédites en France et d’entretiens récents et plus anciens avec des cinéastes chevronnés ou émergents.


352 pages | 410 images noir & blanc et couleur | 24 €

Le sommaire de la première version était le suivant :

Première partie : Le cinéma enragé au Japon
---------------------------------------------------------
1. Porno et révolte sociale
2. Sogho Ishii et la déferlante (cyber)punk
3. Gore et ultra-violence, le côté obscur du Japon

Deuxième partie : Entretiens avec quelques cinéastes
----------------------------------------------------------
1. Hisayasu Sato
2. Sasaki Yumeka
3. Ian Kerkhof
4. Takahisa Zeze
5. Sogo Ishii

Si le nombre de pages à plus que doublé, on peut croire que Julien Sévéon va conserver certains éléments de cette présentation et apporter quantité de complément dont un long entretien avec Koji Wakamatsu.

Prochainement disponible à la boutique.

en bonus quelque mot de Julien Sévéon sur Koji Wakamatsu lors de Paris Cinéma.


Hommage à Koji Wakamatsu

ZANZIBAR, Les films Zanzibar et les dandys de Mai 1968



PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR
---------------------------------------------------
Réalisés autour de Mai 1968 par une douzaine d'enragés dont le chef de file incontesté est Philippe Garrel, les films Zanzibar relèvent d'une ''innocence sauvage'' qui frappe par sa violence comme par sa lucidité. L'auteure lève le voile sur l'une des expériences les plus surprenantes de l'histoire du cinéma français.

" Les films Zanzibar ont été pour moi l'une des plus grandes découvertes du cinéma français. Aucun cinéphile ne peut les manquer. Ils sont un lien passionnant entre la Nouvelle Vague et l'avant-garde, entre le film poème et le film narratif. Ces films n'ont rien perdu avec le temps, bien au contraire. Ils ont gagné en intensité dans leur vision personnelle, poétique et cinématographique. " Jonas Mekas (2000).


PRÉSENTATION DU GROUPE ZANZIBAR
----------------------------------------------------------
Pendant les années soixante, la tension sociale monta jusqu’à atteindre son paroxysme en 1968. Au mois d’avril se tenait le Festival du Jeune Cinéma d’Hyères. C’est à cette occasion que se sont rencontrés les membres qui formeront par la suite le groupe Zanzibar :

-Alain Jouffroy, poète et écrivain, mentor du groupe
-Philippe Garrel, jeune cinéaste prodige, le plus connu du groupe
-Daniel Pommereulle, peintre, membre du parti communiste, réalisateur de deux films et acteur dans des films de Godard et de Rohmer
-Bernadette Lafont, muse de la Nouvelle Vague et actrice des films de Garrel
-Patrick Deval, cinéaste et critique
-Jackie Raynal, très jeune scénariste des films de Rohmer, réalisatrice
-Michel Fournier, chef opérateur des films de Garrel et de presque tous les films Zanzibar

D’autres jeunes gens les ont rejoints à leur retour à Paris pour participer au tournage du premier film répondant à l’appellation Zanzibar. Il s’agissait de Détruisez-vous, de Serge Bard. Alors étudiant à Nanterre en ethnologie, S. Bard prend une caméra pour dénoncer le système universitaire. Ce film sera interprété par la suite comme extrêmement prémonitoire des événements de mai 68.

C’est surtout la rencontre avec Sylvina Boissonnas, qui permit au groupe de réaliser des films. Cette riche héritière séduite par l’esprit de mai 68 et par les projets du groupe Zanzibar finança tous les films (une trentaine entre 1968 et 1970) et même, en 1969, une expédition à travers l’Afrique, vers Zanzibar.
Grâce à ce mécénat, les films Zanzibar sont d’une très grande qualité matérielle : tournés en 35mm, bonne équipe technique…
Ces films, bien que réalisés par de très jeunes gens (entre vingt et trente ans) non professionnels, font tous preuve d’une esthétique très élaborée et très travaillée.

Nourris de la Nouvelle Vague, mais adoptant un rythme beaucoup plus contemplatif, ces films mettent en scène de beaux acteurs, jeunes et brillants pour la plupart issus des milieux de la mode (Zouzou, modèle de Jean Paul Goude, Caroline de Bendern…) ou détournent les acteurs de la Nouvelle Vague (Bernadette Lafont mais aussi Jean-Pierre Léaud, Pierre Clémenti, Laurent Terzieff). Mais l’un des principes de ce groupe était également de tenir des rôles interchangeables sur les tournages, les acteurs comme les techniciens passant à la réalisation et les réalisateurs jouant dans les films des autres au côté des écrivains ou des peintres proches de ce mouvement.
L’autre caractéristique de ces productions est de considérer le film comme un moyen de faire agir le spectateur. Il ne s’agit plus ni de divertissement, ni d’art, il s’agit de faire prendre conscience, de jouer un véritable rôle social. Ils rompent par là la notion de film d’auteur, l’individu s’effaçant derrière le nom du groupe.

La plupart de ces films n’ont existé que le temps d’une projection ou ont été “ perdus ” par les laboratoires. Ce caractère éphémère convenait tout à fait à l’esprit de ce groupe. Les films n’étaient pas faits pour durer, ils étaient en eux-mêmes des actes révolutionnaires. L’exemple le plus frappant est celui du film de Serge Bard : Ici et Maintenant. Il explique ce titre comme faisant référence au contraire du cinéma qui est toujours ailleurs et avant. Ce film par un grand plan-séquence de vingt minutes sur le visage de l’actrice fixant les spectateurs les invitent à (ré)agir.

Ce caractère éphémère a fait qu’après la dissolution du groupe en 1970, il ne restait presque plus de traces de leur travail. Il existe aujourd’hui très peu d’ouvrages sur eux. Après mai 68, beaucoup quittèrent la France, momentanément ou définitivement. Sylvina Boissonas s’engagea dans les mouvements féministes tandis que d’autres comme Caroline de Bendern ou Jackie Raynal allèrent aux Etats-Unis. Parmi les cinéastes seul Philippe Garrel atteint une certaine notoriété. Devenu le symbole du renouvellement de la Nouvelle Vague, il fut assez soutenu par les Cahiers du Cinéma, bien qu’étant à la limite du cinéma narratif.


source : Malavida pour le dvd Le révélateur.

LISTE DES FILMS "ZANZIBAR"
----------------------------------

MARIE POUR MÉMOIRE (Philippe Garrel, 1967)
LE LIT DE LA VIERGE (Philippe Garrel, 1968)
LE RÉVÉLATEUR (Philippe Garrel, 1968)
LA CONCENTRATION (Philippe Garrel, 1968)
DÉTRUISEZ-VOUS (Serge Bard, 1968)
DEUX FOIS (Jackie Raynal, 1968)
HOME MOVIE, AUTOUR DU ‘LIT DE LA VIERGE’ (Frédéric Pardo, 1968)
FUN AND GAMES FOR EVERYONE (Serge Bard, 1968)
ICI ET MAINTENANT (Serge Bard, 1968)
LA RÉVOLUTION N’EST QU’UN DÉBUT. CONTINUONS LE COMBAT (Pierre Clementi, 1968)
CHROMO SUD (Etienne O’Leary, 1968)
UN FILM PORNO (Olivier Mosset, 1968)
ONE MORE TIME (Daniel Pommereulle, 1968)
ÉMET (Claude Martin, 1969)
VITE (Daniel Pommereulle, 1969)
ACÉPHALE (Patrick Deval, 1969)
KEEPING BUSY (Michel Auder, 1969)
L’HOMOGRAPHE (Michel Fournier, 1969)
UN FILM (Sylvina Boissonnas, 1969)

Les films Zanzibar sont en vente sur theendstore.com
Acéphale
Détruisez -Vous
Deux fois
Fun and games for everyone
Le lit de la vierge
Le révélateur