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Dennis Hopper, acteur, réalisateur.

La cinémathèque de Nice nous gatte ! Après la rétrospective Akira Kurosawa le mois dernier, voici l'hommage de l'institution niçoise à une figure emblématique du nouvel Hollywood : Dennis Hopper.
En 13 films, dont 4 en tant que réalisateur, nous parcourons plus de 50 ans de cinéma américain. Des années 50 avec la fureur de vivre (Nicholas Ray, 1955) à En direct sur Ed Tv (Ron Howard, 1998), la trajectoire de cet acteur hors normes côtoie les sommets (Apocalyspe Now, 1979) comme des films plus modestes (Speed, Jan De Bon [1994] mais qui rendent la carrière du comédien attachante.


LA FUREUR DE VIVRE (1955)
> mercredi 3 novembre à 18h00
> samedi 6 novembre 17h30
> dimanche 7 novembre à 15h00

EASY RIDER (1969)
> mardi 9 novembre à 16h00
> jeudi 11 novembre à 20h00

THE LAST MOVIE (1971)
> jeudi 11 novembre à 18h00
> vendredi 12 novembre à 16h00

L'AMI AMÉRICAIN (1976)
> mercredi 24 novembre à 20h00
> dimanche 28 novembre à 15h00

APOCALYPSE NOW REDUX (1979)
> mardi 23 novembre à 14h00
> samedi 27 novembre à 19h00

RUSTY JAMES (1983)
> mercredi 3 novembre à 14h00
> samedi 6 novembre à 19h30
> dimanche 7 novembre à 17h00

LA VEUVE NOIRE (1986)
> mardi 16 novembre à 17h00
> vendredi 19 novembre à 18h15

BLUE VELVET (1986)
> mardi 30 novembre à 20h00
> jeudi 2 décembre à 16h00

COLORS (1987)
> jeudi 25 novembre à 20h00
> vendredi 26 novembre à 16h00

THE INDIAN RUNNER (1990)
> mercredi 10 novembre à 16h00
> vendredi 12 novembre à 19h30

HOT SPOT (1990)
> jeudi 18 novembre à 18h00
> vendredi 19 novembre à 16h00

TRUE ROMANCE (1993)
> jeudi 25 novembre à 16h00
> vendredi 26 novembre à 21h45

EN DIRECT SUR ED TV (1998)
> mercredi 24 novembre à 16h00
> jeudi 25 novembre à 18h00

THE END x PEEPING TOM

A l'occasion de la sortie de Peeping Tom #4, The End & Peeping Tom vous invitent, jeudi 28 octobre à partir de 18h30 à un apéro / bande annonce (en présence d'une partie des membres de la rédaction).


Cahiers du Cinéma #660 | Hommage à Claude Chabrol



Vous n'avez plus que quelques jours pour vous procurer en kiosque le numéro des Cahiers du mois d'octobre dont une large partie est consacrée à Claude Chabrol. La revue revient avec tout le brio qu'on lui connait sur la carrière gargantuesque (60 films pour le cinéma) de ce cinéaste populaire.

La grande force des analyses signées Jean-Philippe Tessé, Jean-François Rauger ou encore par Stéphane du Mesnildot, c'est de démontrer au delà d'un certain classicisme (le fameux gout de Chabrol pour une certaine bourgeoisie) des zones étranges, poreuses à un fantastique sombre et inquiétant. Passionnant

Un numéro qui revient également sur le décès de Satoshi Kon (signé Oliver Père) ainsi qu'un passionnant entretien avec Edward Pressman, le producteur derrière des films tels que Bad Lieutenant [Abel Ferrara], Phantom of the Paradise [Brian De Palma], Conan le barbare [John Milius] ou encore le magnifique La Balade Sauvage [Terrence Malick].

Plus toutes les rubriques habituelles et les sorties du mois (The Social Network, Kaboom,...).

Coming soon : Le Chat qui fume

La nouvelle salve du Chat qui fume s'annonce mémorable. De l'horreur à la française, du giallo made in France et du culte. Après les nouveaux Artus Films, Le Chat qui fume témoigne de la vivacité des éditeurs indépendants. Bravo à eux pour leur passion et leur persévérance. Tous ces titres seront disponibles prochainement.



LA BRUNE ET MOI - Philippe Puicouyoul (1980)

Film culte sorti dans l'anonymat en 1980, La Brune et Moi raconte la rencontre d'un important homme d'affaire (Pierre Clémenti) tombant amoureux d'une jeune et belle punkette. Bien décidé à faire d'elle une star, il décide de réunir les meilleurs musiciens de Paris.

30ans après sa réalisation, ce film quasiment perdu vous permettra de retrouver le meilleur des groupes de l'époque comme Ici Paris, Astroflash, Edith Nylon...

> BONUS:
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Interview de Philippe Puicouyoul
Interview de Léone Jaffin (productrice)
Interview d'Olivier Assayas
Interview Patrick Eudeline
Interview d'Hervé d'Ici Paris


BLACKARIA - François Gaillard et Christophe Robin (2009)

Angela, une élégante jeune femme, passe ses nuits à fantasmer sur sa sensuelle voisine Anna Maria, une diseuse de bonne aventure au charme envoutant. Un soir, Angela retrouve son cadavre sauvagement mutilé. Sous le choc, elle brise accidentellement la boule de cristal de cette dernière. Un cristal qui a la réelle faculté de lire l'avenir. Mais saura-t-elle utiliser son nouveau don pour échapper à la mort violente qui lui est promise?

Véritable film d’exploitation à l’européenne mélangeant le giallo et l’horreur, Blackaria rend hommage à la beauté des femmes ainsi qu'aux thrillers italiens des années 70 en mêlant érotisme torride, suspense haletant, violence graphiques et expérimentations visuelles.


Blackaria
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> BONUS:
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Commentaire audio des réalisateurs
Interview Christophe Robin & François Gaillard (31mn)
Interview Anna Naigeon et Aurélie Godefroy (13mn)
Interview Clara Vallet (7mn)
Interview Double Dragon (10mn)
Court métrage All murder, all fun, all guts (28mn)
Court métrage Under the Blade (4mn)
Extraits Welcome to my Nightmare (18mn)
Trailer Welcome to my Nightmare
Scène de la première version de Blackaria (1mn)
Bande-annonce 3 hits from hell (2mn35)
Bande-annonce Blackaria (1mn50)
Bandes-annonces éditeur

> CD BONUS
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La musique du film composée par Double Dragon dans son intégralité (inclus le titre inédit MISERY)


OUVERT 24/7 - Thierry Paya (2009)

Dans un relais routier isolé, la bière et la choucroute semblent être les seuls moyens d'éveiller l'attention des clients. L'un d'eux un peu plus loquace que les autres propose de raconter une histoire. C'est ainsi que seront contés les déboires d'un couple de lesbienne cannibales, les aventures d'une ogresse et de sa proie et pour conclure,


Ouvert 24/7


> BONUS:
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Making-of Question de Goût (20mn40)
Making-of Règlement de Contes (33mn)
Making-of Wenn' Sie Am Stadt Komme (26mn40)
Making-of Fil Conducteur (9mn)
Tournage des effets spéciaux (16mn)
Interview Maud Galet-Lalande et Thierry Paya (16mn39)
Court métrage Jogging (6mn)
Bandes-annonces

Pour quelques HK de plus

Parmi tous les éditeurs français, HK Video jouit d'une popularité sans bornes, et ce grâce à un sens du packaging et une qualité éditoriale remarquable. Autant de qualité pour faire oublier que les dvds ne contiennent peu de bonus (voire aucun).
Nous vous proposons quelques visuels des titres disponibles en boutique :

















les prochaines sorties seront consacrées à John Woo avec deux coffrets comprenant ses premiers films.

> 23 novembre


> 1 décembre

Le Monde sur le fil - Rainer Werner Fassbinder (1973)



Comme toujours avec Carlotta, on est intrigué, étonné et enchanté. L'éditeur vient de déterrer un film d'anticipation des années 70 et lorsqu'il s'agit de cette décennie qui d'autre que Jean Baptiste Thoret* peut nous éclairer d'une critique excitant la curiosité de n'importe quel cinéphile.

Simulacres et simulacrons

On pensait tout connaitre, ou presque, de l'œuvre pléthorique de Fassbinder, mais sa fondation et l'éditeur Carlotta viennent d'exhumer et de restaurer un joyau que l'on croyait perdu, Le Monde sur le fil, téléfilm fleuve (3h30) réalisé en 1973 et adapté d'un roman de SF de l'Américain Daniel F. Galoue, Simulacron 3. C'est ici l'unique incursion de Fassbinder dans la science-fiction, ou plutôt l'anticipation, genre alors très en vogue aussi bien aux États-Unis qu'en France, et dont l'auteur de Berlin Alexanderplatz, à la fois sous influence et totalement original, propose une version passionnante, au mitant des Larmes amères de Petra von Kant et Tous les autres s'appellent Ali.
Ni précisément daté (un futur proche), ni situé (le film fut tourné à Paris et dans une Défense alors en construction), Le Monde sur le fil plonge dans les arcanes d'un institut de cybernétique et de futurologie qui vient d'accoucher de Simulacron, un univers électronique jumeau du réel (avec avatars humains capable de prédire l'évolution des événements politiques et sociaux de la planète. A la suite de la mort mystérieuse de son créateur, Siskins, le Mabuse de l'entreprise, nomme Fred Stiller, son assistant (Klaus Löwitsch), à la tête du projet. Mais ce dernier décide d'enquêter sur la mort de son mentor et succombe bientôt au vertige du paranoïaque qui découvre, seul contre tous, une invraisemblable vérité.
Truffaut avait son Fahrenheit, Godard son Alphaville, Antonioni son Identification d'une femme (si l'on se souvient que le cinéaste, interprété par Tomas Milian, travaillait à un projet de film post-2001 sur le désir féminin), Resnais son Je t'aime, je t'aime, Fassbinder a donc eu son Monde sur le fil, fable dystopique dans laquelle le réalisateur de Querelle trouve un terrain de jeu idéal, mais aussi ludique, au déploiement de ses obsessions. Ici, comme dans tous les films de Fassbinder, les puissances du faux s'agitent en vase clos, le hors-champs n'héberge aucun salut, et les individus, captifs d'effet miroir où vrai et faux se confondent, prennent douloureusement conscience de n'être que d'impuissantes marionnettes agies par les fils d'un Système oppressif ou de l'Histoire (le nazisme, qui fait ici subtilement retour).
Dans le Monde sur le fil, Lili Marleen croise l'univers kitsch et sous contrôle du Prisonnier, les fantômes de Metropolis s'invitent dans l'univers aseptisé de Rollerball et les fables glauques du Cronenberg des années soixante-dix (Crimes of the future, Frissons) conversent avec les fictions théoriques de Baudrillard - rappelons que Simulacres et simulation, que le film évoque dans son principe 'ne réalité concurrencée par sa doublure virtuelle, fut écrit dix ans après. Rien d'étonnant donc, que Le Monde sur le fil, 37 ans après sa réalisation, n'ait pas pris une ride. Visuellement : plutôt que de parier sur le look du futur et ses gadgets démodés (le syndrome Orange Mécanique), Fassbinder prélève dans le monde de l'époque la matière d'une esthétique minimaliste et réaliste. Intellectuellement : le film revitalise la métaphore platonicienne de la caverne et anticipe le cauchemar contemporain d'une réversibilité parfaite entre l'artifice et la réalité. Ici, tout fait vrai mais sonne un peu faux, les copies ont des airs d'originaux, enfin, les poupées russes sont allemandes mais s'emboitent toujours à l'infini. Une œuvre Matrix et majeure.


En bonus

> « Un regard d’avance sur le présent »
documentaire de Juliane Lorenz, productrice de la restauration du film (49mn)
Un documentaire exceptionnel dans lequel Juliane LORENZ, productrice de la restauration du MONDE SUR LE FIL et présidente de la Rainer Werner Fassbinder Foundation, revient, entre autres, sur le procéssus de restauration aux côtés du célèbre directeur de a photographie Michael Ballhaus (Gangs of New York), sur l'écriture du scénario avec Fritz Müller-Scherz et sur la thématique de la réalité virtuelle avec un spécialiste de la science-fiction.

> INCLUS UN LIVRET EXCLUSIF (36 pages) LE MONDE SUR LE FIL : Retours sur la matrice Fassbinder.

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*Critique parue dans Charlie Hebdo #955 du 6 octobre 2010 - p12.

La reproduction de la chronique est dans un but informatif, si l'auteur ou la rédaction de Charlie Hebdo souhaite son retrait merci de bien vouloir envoyer un mail à theendstore@gmail.com.

Coming soon : Cinema Retro #18



Dans quelques jours nous recevrons le nouveau numéro de Cinema Retro. Voici le programme :

Hommage au 50 ans de Psychose | Interview de Lewis Gilbert (Coulez le Bismarck !, La septimèe aube) | Interview de Fred "The Hammer" Williamson | Hommage à Lee Van Cleef | Interview de Sir John Mills (L'ultime attaque, La fille de Ryan) | Interview de Roger Corman | Analyses des adaptations de Edgar Allan Poe par Corman | Hommage à Carol Lynley pour Histoire d'un meurtre (Once You kiss and stranger | Retour sur le film noir "Quand gronde la colère" (Never let go) avec Peter Sellers | Chronique dvd, livres, bande originale,...

Alejandro Jodorowsky à Nice | Santa Sangre


Fenix est un petit garçon de 12 ans, affable, qui vit avec une troupe de cirque dirigée par son père. Ses amis sont un nain, une "petite amie" sourde et muette et un éléphant. Orgo est le père de Fenix. Il est le lanceur de couteaux du cirque, alcoolique, et coureur de jupons. Concha sa mère est trapéziste. Affectueuse mais déboussolée, elle vénère une idole païenne. Alma est une petite fille qui fait le clown triste, et l’équilibriste. Elle a été élevée par la femme tatouée. C'est elle qui est sourde et muette. La Femme Tatouée exhibe ses charmes et montre ses tatouages à qui veut bien les voir. Elle martyrise la petite Alma qu'elle a adopté. Elle courtise aussi avec vigueur Orgo… Cet équilibre est fragile, et en une nuit, la vie du petit garçon tourne au cauchemar…..

> Mardi 12 octobre 2010 à 19h00 (en présence d’Alejandro JODOROWSKY) ou à 22h00.


Roy Ward Baker (1916-2010)

Grand artisan des succès de la célèbre firme anglaise "Hammer", spécialisé dans le fantastique, l'horreur et le suspense, Roy Ward Baker nous a quitté à l'âge de 93 ans.








Coming soon : Hayao Miyazaki, cartographie d'un univers

Le premier ouvrage analytique sur l'œuvre Hayao Miyazaki arrivera en boutique dans quelques jours.


L’œuvre de certains artistes entre de leur vivant dans l’imaginaire collectif. Le mangaka et réalisateur japonais Hayao Miyazaki (Nausicaä, Mon Voisin Totoro, Chihiro, Ponyo…) est l’un d’entre eux. De la Toei aux studios Ghibli, il a imposé, en plus de quarante ans de carrière, une vision singulière et nuancée du monde, de l’homme et de la société. Respectant la volonté de l’auteur de n’être jugé que sur ses créations, cet ouvrage prend le parti d’explorer l’imaginaire de Miyazaki et d’en rechercher la cohérence interne. Grâce à une analyse minutieuse des personnages, motifs et thèmes récurrents, la chronologie de ses œuvres est mise en perspective, tant sur la forme que sur le fond, pour aboutir à une véritable cartographie de son univers, placée sous le signe du voyage initiatique et de la magie intérieure. Une étude qui replace également cette production dans son contexte, non pas historique ou biographique, mais culturel : inspiré tant par sa propre société que par les pays du soleil couchant, Miyazaki se trouve aujourd’hui au cœur d’un dialogue, à la fois textuel et visuel, entre Japon, Europe et États-Unis.

Prolongeant ce jeu de miroirs, Raphaël Colson, essayiste et grand amateur de manga et d’animation, s’est associé à Gaël Régner, fin connaisseur de la langue et de la culture japonaises, pour proposer une approche originale, dans laquelle l’image et le texte participent intimement à l’exploration et au décryptage d’une œuvre au message universel et profondément humaniste.

Kaboom - Gregg Araki (2010)



Comme nous le redoutions, le dernier film de Gregg Araki n'est pas (encore ?) diffusé sur Nice. Sur une quarantaine de copie disponible, aucun cinéma des Alpes Maritimes n'a pris (en première semaine) le film. Dommage.

Pour les admirateurs du cinéaste, il ne vous reste plus qu'à vous retourner vers le dvd dont la quasi totalité de l'oeuvre d'Araki est disponible (Splendor est le seul film toujours inédit). Tous les films de Gregg Araki sont disponibles à la boutique.