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Made In Sweden : Bo Widerberg

Lorsque l'on évoque le cinéma suédois, le premier nom qui vient à l'esprit est Ingmar Bergman. Le réalisateur suédois décédé en 2007 reste encore aujourd'hui l'arbre qui cache la foret. Heureusement avec le dvd et des éditeurs courageux, le cinéphile curieux peut découvrir tout un pan du cinéma dont Bo Widerberg tient une place non négligeable.

Pour découvrir Bo Widerberg, nous vous proposons quelques extraits d'un article de Stig Björkman (critique et cinéaste suédois) paru dans les Cahiers du Cinéma (#651, p70-71) lors de la sortie de quatre films en dvd.

Bo Widerberg a longtemps été le réalisateur le plus marquant du cinéma suédois aux côtés d'Ingmar Bergman. On peut dire que le film suédois moderne - apparu au cours des années 60 - commence avec Widerberg et ses premières œuvres.
Widerberg était déjà l'auteur de quelques romans quand il publia, en 1962, Regards sur le cinéma suédois. Dans ce pamphlet, il plaidait pour un style cinématographique plus libre, pour des productions plus légères et meilleur marché et pour une esthétique adaptée à ces nécessités, bien loin des décors en carton-pate des ateliers du cinéma suédois et des modèles habituels des films commerciaux [...]
Widerberg montra lui-même l'exemple à travers ses premiers films : le péché suédois (1963), le Quartier du corbeau (1963) et Amour 65 (1965). Tous ces films dégagent une inhabituelle impression de proximité et d'émotion. Widerberg mit en lumière les paysages et les hommes oubliés de la Suède et leur offrit des images oubliés de reflétant çà la fois leur réalité et leurs rêves. Cette loyauté envers les hommes et leur milieu marque également le reste de son œuvre cinématographique. Ses idoles étaient la Nouvelle Vague française - Godard, Demy, Truffaut - et le jeune cinéma américain, surtout John Cassavetes et son premier film Shadows.


Une jeune ouvrière hésite entre un chanteur de rock et un jeune homme de bonne famille. Enceinte du premier, elle essaye de vivre avec le second. Les flirts, l'apparition du rock'n'roll, la condition des filles-mères, la vie en usine, les travaux ménagers, l'alcoolisme et la difficulté d'échapper à sa classe : voilà les thèmes de ce premier film fulgurant, se positionnant sur un pessimisme social qui tranche singulièrement avec les autres nouvelles vagues.



En suède, dans les années 70. Un homme a entrepris d'abattre systématiquement les policiers qui passeront à proximité de ses armes. Le commissaire Beck est chargé de l'enquête : il apparaît bientôt qu’un policier devient le principal suspect…

Tiré du roman L'Abominable Homme de Säffle écrit par Maj Sjöwahl et Per Wahlöö

Pendant longtemps le plus gros budget de production pour un film nordique, à la fois film d’action , film à grand spectacle, thriller et réflexion sur le fonctionnement des sociétés scandinaves et leurs rapports au politique, ce film est une adaptation d’ un roman de Sjowall et Wahloo, les créateurs du polar nordique dans les années 60 et 70.

BONUS: LE REALISME EN LIGNE DE MIRE (80 min, 2006, VOST): un remarquable documentaire revenant sur le tournage du film, la méthode de travail et la personnalité étonnante de Bo Widerberg en interviewant les membres de l'équipe, notamment Roy Andersson, alors assistant réalisateur de Widerberg.
+ Livret de 32 pages: 2 articles de Pierre Charrel, spécialiste du polar nordique: Un polar pour le peuple / Martin Beck et Kurt Wallander: police de proximité.




En 1889, un lieutenant de l'armée suédoise d'origine noble s'éprend d'une danseuse de corde, Elvira Madigan, qui travaille dans un cirque. Un amour fou les lie immédiatement et chacun abandonne ses devoirs. Le couple fuit un pays hostile à leur liaison illégitime et trouve un précaire refuge à la campagne ..... Mais les deux amoureux n'ont guère les moyens de survivre….

C'est une histoire vraie, très connue en Suède où l'on chante encore la complainte d'Elvira Madigan. Bo Widerberg en a fait un film romantique, passionné, hors du temps. À l'époque, ce romanesque choqua : on était alors aux films plus « sociaux », plus engagés, plus signifiants. Elvira Madigan, avec des images d'une grande beauté, souvent symboliques, montre la force irrépressible de la passion amoureuse.

BONUS: Livret 21 pages: interview de Bo Widerberg par Laurent Mathieu (1993) / critique de Jean Capdenac



1931, dans le nord de la Suède . C’est la première grève de l'histoire du pays, pour une augmentation de salaires. La tension monte entre les ouvriers contestataires et la direction de l’usine, soutenue par les politiques et l’armée. Kjell Andersson, le fils d'un docker s'éprend d'Anna, la délicieuse fille du directeur.

Cela commence comme une chronique intimiste et tendre et se termine comme une épopée sanglante, en un final tragique. Adalen 31 est, certes, un hommage à la politique social-démocrate de la Suède, mais c'est surtout un film d'une grande beauté, dont la photographie évoque la peinture impressionniste, et où tous les acteurs sont remarquables de sensibilité et de justesse.

Prix du jury – Festival de Cannes 1969


source : Malavida

Independenza ! Part 16 : Mondo Macabro

Avant d'être l'éditeur dvd le plus fou de la planète, Mondo Macabro était un fanzine (aujourd'hui chaque numéro se vend à prix d'or sur internet) consacré aux films méconnus, étranges, improbables.


En passant du format papier au numérique, Mondo Macabro n'a pas cessé de débusquer aux quatre coins du monde des œuvres cinématographiques hors normes.

A l'occasion de la sortie en dvd de deux Jesus Franco, nous ne pouvions que les contacter pour proposer une partie (encore disponible) de leur catalogue.

Journal érotique d'une nymphomane - Jesus Franco (1975)

Linda comes to the big city in search of fun and excitement. What she finds is exploitation and abuse at the hands of a succession of sleazy guys. Searching for love, she enters into a lesbian relationship with a beautiful countess, discovers drugs and swingers’ parties and starts acting in porno movies. She also begins to write a secret diary..



Bonus :
* Brand new anamorphic 1.66:1 scope HD transfer taken from the negative
* Introduction by critic & author Stephen Thrower
* fear & Desire: Thrower on Franco
* Extensive notes & text essays
* Mondo Macabro preview trailer
* Scene access

Le film est disponible en version française et le disque est toute zone.

Lorna l'exorciste (1974)


Patrick, a rich businessman, celebrates his daughter Linda's 18th birthday by taking her and his wife to a famous casino resort in the south of France, where, 20 years earlier, he had won the money that enabled him to start his business and begin his rise to the top. At the casino he meets the beautiful and mysterious Lorna, whom he first encountered that night 20 years ago. She reminds him that he made a promise to her back then. She is the power behind his success and now she has returned to claim her reward - his daughter, Linda. A masterpiece of transgressive horror from Jess Franco.



Bonus :
* Brand new anamorphic 1.66:1 scope HD transfer taken from the negative
* Introduction by critic & author Stephen Thrower
* fear & Desire: Thrower on Franco
* Interview de Gérard Kikoine
* Mondo Macabro preview trailer
* Scene access

Le film est également disponible en version française et le disque est toute zone.
Saluons le travail, oh combien difficile, de Mondo Macabro a nous proposer ces deux (bons) Jess Franco dans des conditions optimales pour la première fois en dvd.

A défaut de faire une présentation de tous les films disponibles à la boutique voici la liste.

Le Diabolique Dr Z – Jess Franco
Aswang – Wrye Martin & Barry Poltermann
Dracula au Pakistan – Khwaja Sarfaraz
Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff – Michel Lemoine
Blood of the Virgins – Emilio Vieyra
Lady Terminator – Jalil Jackson
Crazy Love – Dominique Derrudere
Dangerous Seductress – H Tjut Djalil
The Killer must Kill again – Luigi Cozzi
The Mansion of Madness – Juan Lopez Moctezuma
Clonus – Robert S Fiveson
Panic Beats – Jacinto Molina
Satanico Pandemonium – Gilberto Martinez Solares
French Sex Murders – F.L.Morriss
Living Doll – Peter Litten & George Dugdale
Morgane et ses nymphes – Bruno Gantillon
The Deathless Devil & Tarkan vs The Vikings – Yilmaz Atadeniz / Mehmet Aslan
For Your Height Only & Challenge of the Tiger – Eddie Nicart / Bruce Le
Virgins From Hell – Ackyl Anwari
Satan’s Blood – Carlos Puerto
Mais ne nous délivrez pas du mal - Joel Séria
Lifespan – Alexander Whitelaw
The Devil’s Sword – Ratno Timoer
Bandh Darwaza & Purana Mandir – Tulsi & Shyam Ramsey
Snake Dancer – Dirk de Villiers
La Rose écorchée - Claude Mulot
Silip/Daughters of Eve – Elwood Perez
The Queen of Black Magic – Liliek Sudijo
Assault! Jack the Ripper – Yasuharu Hasebe
The Watcher In The Attic - Yasuharu Hasebe
The Warrior – Sisworo Gautama Putra
Female Prisoner: Caged! - Masaru Konuma
Sins of Sister Lucia – Koyu Ohara
Veerana & Purani Haveli - Tulsi Ramsay & Shyam Ramsay
Naked Rashomon – Noboru Tanaka
Mahakaal & Tahkhana – Tulsi & Shyam Ramsey
De Sade’s, Prosperities of Vice – Akio Jissoji
Gradiva – Alain Robbe-Grillet
Born of Fire – Jamil Dehlavi

Plus d'informations sur le site de Mondo Macabro

Foucault va au cinéma | L'Éclat - Villa Arson

Le programme des prochains mois vient d'être dévoilé, et encore une fois l'éclat témoigne d'une prise de risque qui nous surprend dans un premier temps et nous fait plaisir tant dans le paysage cinématographique niçois, les choix de l'éclat sont percutants et exigeants.

En écho à la publication du livre "Foucault va au cinéma" signé Dork Zabunyan et Patrice Maniglier, la Villa Arson sera jusqu'en avril, une caisse de résonance pour les idées et les pensées de Michel Foucault sur le cinéma


Penser autrement le cinéma.
Ses travaux sur la prison, l’hôpital, la sexualité répondaient à son désir de « penser autrement » et notamment de faire de l’histoire autrement, en s’attachant à tous ces micro-procédures dont nous ne sommes pas conscients mais qui décident certains des changements les plus profonds. Justement, et c’est ce que démontrent ici les philosophes Dork Zabunyan et Patrice Maniglier, le cinéma est un lieu où ces micro-changements inconscients peuvent être vus. La relation de la pensée de Foucault au cinéma est donc loin d’être marginale, comme l’apport de cet ouvrage à la réception de son œuvre.


Dork Zabunyan est philosophe, maître de conférence à l’université de Lille 3. Il est l’auteur de Gilles Deleuze. Voir, parler, penser au risque du cinéma (Presses de la Sorbonne nouvelle) et collabore à de nombreuses revues (Crtique, Art Press, Trafic, Vacarme…)

Patrice Maniglier enseigne la philosophie française du vingtième siècle, à l’université d’Essex en angleterre. Il est notamment l’auteur de La perspective du diable (Actes Sud), Antimanuel d’éducation sexuelle (avec Marcella Iacub, Bréal), La vie énigmatique des signes (Leo Scheer).

PROGRAMMATION FEVRIER / AVRIL 2011


AVEC FOUCAULT : L’acteur et l’archive

Michel Foucault par lui-même de Philippe Calderon (France, 2003, 1h02)

> Samedi 12 février à 16h30

Michel Foucault fut un observateur singulier de la civilisation occidentale, de ses rituels d'exclusion et de surveillance depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Le documentaire de Philippe Calderon est consacré à la pensée du philosophe

* Ce film prend pour axe quatre publications majeures de Foucault. Ses écrits et ses conférences entrent en résonance avec des lieux que traverse la caméra : usine, hôpital psychiatrique, laboratoire de séquençage du génome …

DE FOUCAULT : Les films commentés de son vivant

Détruire, dit-elle de Marguerite Duras (France, 1968, 1h38)

> Lundi 14 février à 19h / Séance animée par Patrice Blouin

Dans une maison de repos, quatre personnes font connaissance. Ils apprennent à se connaître et deviennent même amies jusqu’à l’arrivée du mari de l’une d’entre elles.

* Michel Foucault à propos du dialogue dans l’œuvre de Duras : « Le dialogue n’est pas pris dans l’intrigue, il ne vient pas rompre le récit, il est dans une position toujours très incertaine, le traversant, le démenant, arrivant d’en deçà ou d’au-delà. Il n’est absolument pas à la même hauteur que le texte et il produit un effet de brume et de flottement tout autour de ce qui est dit par l’auteur »


POUR FOUCAULT : L’anti-rétro au cinéma, critique de la reconstitution historique

Lili Marleen de Rainer W. Fassbinder (RFA, 1980, 2h, vostf)

> Samedi 12 février à 14h

L’histoire d’amour mouvementé entre une chanteuse à succès sous l’Allemagne Hitlérienne et d’un homme à la tête d’une organisation clandestine juive.

* Chantée pendant tout le film, la chanson de Lili Marleen demeure un leitmotiv et s’apparente à une comptine amoureuse entre à la fois en conflit avec le contexte historique de la guerre, tout en le dédramatisant. « Lorsque la mort et l’horreur font l’objet d’un montage, cette chansonnette prend une dimension quasi apocalyptique, elle n’exprime plus la nostalgie de l’individu pour l’objet de son amour, mais, au moment du naufrage collectif, la nostalgie de la vie. » (Yann Lardeau – R. W. Fassbinder- : Les Cahiers du cinéma, 1990)

Ivan le Terrible de Serguei M. Eisenstein (URSS, 1944, 3h10, vostf)

> Dimanche 13 février à 14h

Trahi par les siens, le Tsar Ivan va éprouver jusqu’à la folie la nécessité de la terreur pour affirmer la primauté de l’Etat.

* Si on considéra la 1ère partie comme une glorification du pouvoir absolu ; la seconde montrant un Tsar fragile et désorienté s’imposa comme une réflexion sur la nature de ce pouvoir. Le film déplut à Staline qui signifia à Eisenstein de corriger son propos idéologique dans la 3ème partie. Le film restera inachevé.

Jeanne la Pucelle : les batailles de Jacques Rivière (France, 1994, 2h40)

> Dimanche 13 février à 18h / Séance animée par Kaloust Andalian

L'épopée de Jeanne d'Arc depuis sa naissance dans les Vosges en 1412 jusqu'à la prise du Fort des Tourelles le 7 mai 1429, qui marqua la levée du siège d'Orléans par les anglais.

* Jacques Rivette reconstruit l’histoire de Jeanne D’Arc en rendant son personnage proche de nous. Film historique très documenté, Rivette atteint, par sa volonté de fiction, une sorte d’abstraction en travaillant sur tous les présupposés biographiques et cinématographiques liés au personnage de Jeanne D’Arc.

APRÈS FOUCAULT : La contre-histoire aujourd’hui

Redacted de Brian de Palma (USA, 2008, 1h30, vostf)

> Vendredi 11 février à 20h / Séance animée par Dork Zabunyan

En Irak, un soldat américain filme le quotidien de ses compagnons afin de réaliser un documentaire. Bientôt, des civils irakiens sont abattus par erreur, un soldat est mutilé par l'explosion d'une mine et des militaires dérapent dangereusement.

* « Redacted raconte une histoire fictive inspirée de faits réels. » Le film invite ses spectateurs à s’interroger sur les réseaux par lesquels leurs parviennent les informations et la manière dont ils les acceptent. Le pouvoir de l'image médiatisée et l'influence qu’elle exerce sur ses pensées et ses croyances.

Vidéogrammes d'une révolution d'Harun Farocki et Andrei Ujica (Allemagne, 1992, 1h47)

> Samedi 12 février à 18h

Lorsqu'à la fin du mois de décembre 1989 le peuple roumain se révolte contre le régime du dictateur Ceausescu, des centaines de journalistes mais aussi des cameramen amateurs et des vidéastes filment les évènements d'une révolution qui se réalise progressivement à travers son exposition médiatique.

* Les cinéastes reconstituent les évènements de la révolution roumaine à l'aide de ces images prises sur le vif. Du dernier discours du dictateur roumain jusqu'à son exécution, nous suivons la chronique d'une page de l'histoire qui s'écrit en direct. (Texte : Cinéma du Réel)

L’Anglaise et le Duc d’Eric Rohmer (France, 2004, 1h55)

> Samedi 12 février à 20h / Séance animée par Patrice Maniglier

Le film nous présente le point de vue peu habituel d'une aristocrate anglaise sous la Révolution Française. Amie proche du Duc d’Orléans, elle tente de le convaincre en vain de ne pas voter la mort du Roi.

* Une particularité du film est que tous ses plans extérieurs sont des tableaux originaux peints à l'huile dans lesquels sont incrustés les personnages.

AVEC FOUCAULT : L’acteur et l’archive

Les films avec Foucault, acteur

Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère... de René Allio (France, 1976, 2h05)

> Mardi 22 mars à 18h

Un jeune paysan normand égorge toute sa famille. Emprisonné, le meurtrier au comportement étrange entreprend la rédaction d’un texte stupéfiant …

* Ce sont ces textes réunis et étudiés par Michel Foucault lors d’un séminaire qu’il anima au Collège de France en 1973 dont s’est inspiré René Allio. Particulièrement fidèle au travail de Foucault, le film développe la fiction et l’action dramatique en se référant strictement aux documents existants : rapports légistes, témoignages des villageois et les textes rédigés en prison par le jeune parricide.

Retour en Normandie de Nicolas Philibert (France, 2006,1h43)

> Mardi 22 mars à 20h30

Nicolas Philibert, assistant sur le film « Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère » revient trente ans plus tard sur les lieux du tournage.

* Les paysans/acteurs de circonstance, recrutés par Nicolas Philibert, côtoyèrent Michel Foucault pendant le tournage du film. Ils évoquent leur aventure partagée...

DE FOUCAULT : Les films commentés de son vivant

Hitler, un film d’Allemagne de Hans Jürgen Syberberg (RFA, 1978, 8h00 diffusée en 4 parties, vostf)

> Dimanche 20 mars à14h, à 16h, à 18h et à 20h

Un film qui évoque la désolation morale de l’Allemagne « nouvelle » qui se serait reconstruite, selon Syberberg, sur « la destruction de son identité et de son histoire »

* « Un peintre raté sans doute, mais que le cinéaste prend au sérieux pour comprendre la force de séduction des mondes imaginaires qu'il inventa et sur lesquels se cristallisèrent les aspirations de millions de compatriotes. »

POUR FOUCAULT : L’anti-rétro au cinéma, critique de la reconstitution historique

La prise de pouvoir par Louis XIV de Roberto Rossellini (France, 1966, 1h30)

> Lundi 21 mars à 18h / Séance animée par Kaloust Andalian

A la mort de Mazarin, le jeune Louis XIV devient roi. Des son arrivée au pouvoir, il fait emprisonner Fouquet son surintendant et écarte la reine mère du Conseil. Des lors, il organise de grandes fêtes ruineuses dans son château de Versailles.

* Dans les années 60, Roberto Rossellini envisage le cinéma et la télévision avant tout comme des instruments permettant une pédagogie efficace. Condamnés à n’être que des passe-temps, ils doivent devenir des moyens de diffusion de la connaissance. C’est dans cet esprit que Rossellini réalise ce film, l’une des grandes réussites de sa carrière.

APRES FOUCAULT : La contre-histoire aujourd’hui


Gomorra de Matteo Garrone (Italie, 2008, 2h15, vostf)

> Lundi 21 mars à 20h

Cette fresque brutale et violente décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner.

* Matteo Garrone s’attache à décrire la vie des petits malfrats sans envergure qui constituent pourtant la base de la Gomorra, indispensables au fonctionnement de la gigantesque organisation, interchangeables à volonté… Le film offre un regard inhabituel sur le Milieu et ses rouages les plus minuscules.

AVEC FOUCAULT : L’acteur et l’archive

Les archives audiovisuelles

Mal faire, dire vrai : entretien avec Michel Foucault Film Collectif (Belgique, 1981, 38 min)

> Dimanche 10 avril à 14h

Alors que Michel Foucault donne un cours à l’Université de Louvain, il revient dans cet entretien sur son itinéraire et sa méthode, mais aussi sur la philosophie, l’actualité, la folie, le pouvoir …

Fragments audiovisuels : Michel Foucault (Océaniques, INA, 1988, 1h)

> Dimanche 10 avril à 14h

Ce montage de nombreux documents audiovisuel tente de dresser un portrait de Michel Foucault, disparu quatre ans plus tôt. Il contient entre autre des images du philosophe, jusqu’ici inédites.

* Parmi ces documents se trouvent des images d’origine inconnu montrant Foucault lors d’un meeting de soutien aux dissidents soviétiques qui s'était tenu au Théâtre Récamier en juin 1977 en compagnie de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Vladimir Boukowski… « Océaniques », produit par Pierre-André Boutang fut l’une des plus célèbres et des plus brillantes séries d’émissions culturelles des années 80.

DE FOUCAULT : Les films commentés de son vivant

Le pain noir de Serge Moatti (France, 1982, 1er feuilleton, 1h49)

>>> Dimanche 10 avril à 16h

Le destin de Catherine qui, petite paysanne est contrainte d’abandonner sa ferme du Limousin pour devenir ouvrière en ville. Le récit suit avec elle les principaux évènements historiques du lendemain de la guerre de 1870 à 1936.

* Sur cette série en 8 épisodes Foucault déclara à propos de la télévision : « Ce qui me dérange, c'est la qualité de la télévision française. Elle est l'une des meilleures du monde, malheureusement ! Tous les lundis, à l’heure où passe Le Pain noir, rien d’autre ne compte. C'est la force de la télévision ».


Lacombe Lucien de Louis Malle (France, 1974, 2h12)

> Lundi 11 avril à 20h / Séance animée par Cyril Laverger

Juin 1944, après avoir été éconduit par la résistance en raison de son jeune âge. Lucien Lacombe, 15 ans, accepte de participer aux différentes activités de la gestapo après avoir fait la rencontre d’un de ses membres.

* A propos du film, Michel Foucault déclarait : « Quand on voit ces films, on apprend ce dont on doit se souvenir. Ne croyez pas tout ce qu’on vous a raconté autrefois. Il n’y a pas de héros. Et s’il n’y a pas de héros, c’est qu’il n’y a pas de lutte… »


POUR FOUCAULT : L’anti-rétro au cinéma, critique de la reconstitution historique


Punishment Park de Peter Watkins (USA, 1970, 1h28, vostf)

> Lundi 11 avril à 18h / Séance animée par Kaloust Andalian

La guerre du Viêt Nam s’enlise, le président Nixon décrète l’état d’urgence. Plusieurs personnes sont condamnées par un tribunal d’exception. Ils ont le choix d’échanger leur peine contre un séjour à Punishment Park, un parc d’entraînement militaire où ils doivent traverser le désert pendant 3 jours sans eau et sans nourriture.

* « Dans cette mise à plat des discours et des méthodes des systèmes répressifs et disciplinaires tapis au sein même des démocraties, le film est voisin des thèses de Michel Foucault, quand bien même Surveiller et punir ne sera publié qu’en 1975, quatre ans après la réalisation du film. » (Joachim Lepastier et Stéphane Tralongo - Kinok Magazine)

Lancelot du lac de Robert Bresson (France-Italie, 1974, 1h25)

> Mardi 12 avril à 18h / Séance animée par Thomas Golsenne

La « quête du Graal » s’étant conclue par un échec, Lancelot revient à la cour du roi Arthur et s’éprend de la reine Guenièvre. Le chevalier se retrouve déchiré entre son devoir pour le roi et son amour pour la reine.

* Bresson, comme à son habitude ne montre que l’essentiel, il met en relation la tendresse des sentiments qui émane de cet amour et l’extrême violence des actions menées par les hommes de guerre.

APRES FOUCAULT : La contre-histoire aujourd’hui

L’autobiographie de Nicolae Ceausescu d’Andrei Ujica (Roumanie, 2010, 3h, vostf)

> Dimanche 10 avril à 18h

Au cours du procès sommaire auquel il a été soumis avec sa femme, Nicolae Ceausescu passe en revue la période de sa vie pendant laquelle il a été au pouvoir : 1965-1989

* « D’un point de vue formel, L’Autobiographie de Nicolae Ceausescu démontre qu’aujourd’hui, en utilisant exclusivement des images préexistantes, il est possible de réaliser des œuvres cinématographiques portant sur l’histoire récente, ayant un souffle épique similaire à celui que nous rencontrons dans les films historiques de fiction. » (Festival de Lussas 2010)

Pour un seul de mes deux yeux d’Avi Mograbi (Israël, 2004, 1h40, vostf)

> Mardi 12 avril à 20h

Exténué, le peuple palestinien crie sa colère et son désespoir. Avi Mograbi, cinéaste israélien, croit en la force du dialogue, avec les Palestiniens assiégés et avec l’armée israélienne omniprésente.

* Pour s'interroger sur le conflit israélo-palestinien, le réalisateur évoque les mythes de Samson et de Massada… « Le film pose une question fondamentale : Comment peut-on enseigner à ses enfants ce que l'on reproche à ses ennemis ? On peut du reste renverser cette interrogation, le « comment » devenant alors « pourquoi » : Pourquoi reprocher à ses ennemis ce que l'on enseigne à ses enfants ? » (ACID 2005)

JOURNEE DE PROJECTION : 25 avril
Dans le cadre du Festival IN & OUT, séances animées par Benoît Arnulf


AVEC FOUCAULT : L’acteur et l’archive

Les archives audiovisuelles

Le Cercle de minuit : spécial Foucault (INA, 1994, 1h20)

> Lundi 25 avril à 16h

Archives de l’INA : les invités du Cercle de Minuit évoquent l’impact qu’a eu Michel Foucault sur eux. Le sociologue Daniel Defert, dernier compagnon du philosophe évoque par exemple la création d’AIDS ou son amitié avec Deleuze.

* François Ewald, chargé de la publication d'un recueil de textes de Foucault (1954 à 1984), pense que celui-ci « a inventé un style de philosophie qui est aussi un style d'écriture. Il voulait définir la philosophie comme acte : à quelle condition il était possible qu'un discours soit un acte. »

DE FOUCAULT : Les films commentés de son vivant

Comizi d’amore (Enquête sur la sexualité) de Pier Paolo Pasolini (Italie, 1965, 1h30, vostf)

>>> Lundi 25 avril à 19h séance animée par Benoît Arnulf

Nous sommes en 1965, Pier Paolo Pasolini interroge les italiens sur leur sexualité. De la Sicile à Milan en passant par les plages de Toscane, un documentaire fascinant.

* En 1977, à propos du film, Michel Foucault publie un article dans Le Monde qu’il intitule Les matins gris de la tolérance. Il écrit notamment : « Très loin du confessionnal, très loin aussi d’une enquête où, sous prétexte de discrétion, on interroge les choses les plus secrètes, ce sont des Propos de rue sur l’amour »

La mort de Maria Malibran de Werner Schroeter (Suisse, Allemagne, 1971, 1h44, vostf)

> Lundi 25 avril à 21h séance animée par Joseph Mouton

Werner Schroeter crée un ensemble énigmatique de fragments de mélodrames autour de différents morceaux de musique.
Foucault qui admirait le film, confia à Schroeter « qu’une des choses les plus frappantes du film est qu’on ne peut rien savoir sur ce qui se passe entre ces femmes, sur la nature de ces petits mondes et, en même temps, il y a une sorte


Plus d'informations sur le site de la Villa Arson.

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à noter que Patrice Maniglier, co-auteur de Foucault va au cinéma, sera en dédicace à la librairie Masséna, samedi 12 février 2011 à 11h00.

Kenneth Anger, cinéaste Magick

The Vision and the voice
the view from devils tower
the snake with tail on tongue
the broken silver wand

Magick - Klaxons

Le blog du fanzine Peeping Tom a l'heureuse initiative de nous offrir une lecture du livre culte de Kenneth Anger, Hollywood Babylone, une occasion pour présenter l'œuvre de ce cinéaste génial et novateur.


Né le 3 février 1927 (joyeux anniversaire Mr Anger), Kenneth Wilbur Anglemeyer - de son vrai nom - (la colère viendra bien plus tard), grandit en Californie à Santa Monica entouré de son père travaillant dans l'aéronautique, d'une mère handicapé et d'une grand-mère costumière pour le cinéma. Et c'est cette dernière qui sera à l'origine de sa carrière dans le cinéma.

Figure tutélaire : la grand-mère Bertha, ancienne costumière dans le cinéma, auprès de laquelle la famille s'est rapproché pendant le Dépression. [...] C'est elle qui, par exemple, l'inscrit à des cours de danse et l'éblouit en exhibant les robes insensées qu'elle fabriquait pour les stars du muet. C'est elle aussi qui se débrouille pour que son petit fils soit engagé comme figurant en 1935 dans Songe d'une nuit d'été réalisé par William Dieterle et Max Reinhardt, le célèbre dramaturge viennois [...] L'expérience est un choc. [...] Reproduire l'instant magique devient donc une sorte d'obsession que l'enfant poursuit dans les petits films que ses parents le laissent faire avec la caméra 16mm familiale. Devenu adolescent, il prend le nom d'Anger ("rage" en anglais) et décide de réaliser dans ses films les fantasmes d'une homosexualité qu'il découvre. Son premier coup de tonnerre est Fireworks, tpourné en 1947, alors que l'homosexualité est passible de prison aux Etats-Unis. Durant un week-rend où ses parents sont absents, Anger invite des étudiants de l'USC (University of Southern California) chez lui. [...] Kenneth convainc ses petits camarades de mimer une séance de torture et de viol sur un jeune homme, en l'occurrence lui-même, le lardant de coup de pied et le fouettant avec des chaines. Tandis que le sang lui jaillit des yeux, une fusée explose littéralement sa braguette, métaphore saisissante de la jouissance d'une sexualité assumée, tandis qu'un sapin de Noël brûle en arrière plan. La première projection à Los Angeles est interrompue par la police. Anger est inculpé d'obscénité, et il lui faudra faire appel à la cour suprême de Californie pour éviter la prison.

Ces premiers pas lui valent de rares mais vibrants éloges. Ceux du sexologue Alfred Kinsey, avec qui le cinéaste restera lié jusqu'à sa mort. Jean Cocteau aussi lui envoie une lettre enflammée. Anger avait expédie le film à Biarritz pour la première et unique édition du Festival du film maudit en 1949, organisé par le ciné-club Objectif 49[...]
Anger est bouleversé par les mots de Cocteau : " Votre œuvre vient de la nuit noire de l'âme." Il ne lui en faut pas davantage pour faire ses valises et débarquer à Paris où il rencontre Jean Genet, Colette et Henri Langlois, patron de la cinémathèque. Il travaille à un film inspiré du ballet de Roland Petit et Cocteau le jeune homme et la Mort [...] Il réussit même à exhumer les copies de Que Viva Mexico ! d'Eisenstein, dont il restaure le montage voulu par le cinéaste russe. Il réalise aussi Rabbit's Moon, une histoire de clown qui débarque sur la lune où vit un lapin géant, mais le film reste inachevé. Anger voyage aussi un peu en Europe. En 1953, à Rome, il réalise Eaux d'artifice, une visite irréelle des jardins de Tivoli et ses fameuses fontaines. [...] L'année suivante, il réalise Inauguration of the Pleasure Dome, le premier accomplissement de son cinéma. [...] Le film est inspiré par les ouvrages et la vie d'Aleister Crowley. Ce mage britannique, mort à 72 ans en 1947, était rentier et sévèrement secoué. Il avait fondé un catéchisme un peu singulier mêlant diverses mythologies paganistes et remettant au goût du jour les antiques divinité"s égyptiennes.. [...] Evidemment, Anger est depuis son adolescence un fan absolue Crowley, même si, par souci d'indépendance, il n'a jamais adhéré à l'église fondée par l'original anglais. Dans la distribution de Pleasure Dome, Anger convie de vieux amis. L'écrivaine Anaïs Nin, qu'il a connue à San Francisco et qui lui aurait fait fumer son premier joint, et Marjorie Cameron, la veuve de Jack Parsons, un autre spécimen des amis d'Anger. ce brave homme était un ingénieur brillant qui travaillait pour l'industrie spatiale américaine. [...] Parsons était aussi le "fils magique", autrement dit spirituel, d'Aleisteir Croxwley.


A cette époque, Anger écrit également beaucoup sur l'un de ses dadas favoris : les coulisses crapoteuses d'Hollywood. Il reprend les coupures de presse qu'il compilait dans son enfance et en fait un livre sulfureux au titre aguichant : Hollywood Babylone. Personne n'en veut aux États-Unis par peur du scandale et c'est à Paris, chez Jean-Jacques Pauvert, qu'est éditée la première version de l'ouvrage en 1959. On y découvre la mort sordide de stars oubliées du muet, le surnom de James Dean ("le cendrier humain") ou encore les circonstances durant lesquelles le magnat de la presse américain William Randolph Hearst manqua de peu de flinguer Chaplin qu'il soupçonnait de lutiner sa maitresse, Marion Davies. Le livre, jugé complaisant et ironique, ce qu'il est assurément, est aussi le témoignage le plus limpide, le plus évident sur cet Hollywood qui se meurt alors que personne, à part Anger, n'a encore perçu les premiers signes de la putréfaction.

Au cours de l'un de ses allers-retours entre Europe et États-Unis, Anger invente au début des années 60 une iconographie gay qui fera durablement école. Scorpio Rising est un documentaire rythmé au son de la pop du moment (Blue Velvet entre autres) sur des loulous motards, bardés de cuir et de gomina, qui se retrouvent chaque week-end à Brooklyn. Ils sont jeunes, beau, rebelles et diaboliquement cinégéniques. Anger film ce choc érotique et devient amis avec l'un dans d'entre eux Bruce byron alis Scorpio. Après le tournage, le réalisateur rentre dans son appartement de Silver Lake, à Los Angeles pour le montage. En plein travail il est interrompu par un coursier qui lui livre des bobines "je pensais qu'un studio me rendait un des films que je leur avait envoyé mais c'était une erreur d'adresse. il s'agissait d'un film de cathéchisme intitulé The Last journey to Jerusalem, dans lequel on découvre le dernier périple de Jésus. Un don des Dieux. J'ai ajouté des passages de ce film à mes images sur les motards." Scorpio et Jésus, deux rebelles réunis en un seul trait de génie.
Barré par la censure américaine, Anger trouve à Londres dans les années 60 un accueil on ne peut plus chaleureux. Ses connaissances encyclopédiques sur Aleisteir Crowley lui valent l'amitié de quelques célérités, dont Mick Jagger et Keith Richards, en pàleine exploration ésotérique, et surtout Jimmy Page, le guitariste de Led Zeppelin[...]
C'est dans cette ambiance qu'Anger se lance dans l'écriturev de ce qui devait être son grand oeuvre, Lucifier Rising. Pour trouver son Lucifer, celui qui apporte la lumière, il s'installe à San Francisco. mick Jagger ayant refusé dans un instant de lucidité d'incarner Lucifer, Anger trouve son interprète en la personne d'un jeune musicien camé jusqu'aux yeux, Bobby Beausoleil. Très mauvaise pioche, puisque le jeune homme est un membre de la Family de Charles Manson. [...]
Le cinéaste utilise les chutes de Lucifer rising pour son nouveau projet, Invocation of my Demon brother, un autre rite magique où il se montre au sommet de son art, et dans lequel il se met en scène comme l'ordonnateur de ce monde merveilleux

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Le texte ci-dessus est extrait de l'article de Bruno Icher paru dans Libération le 11 août 2010.

Si toutes ses informations et anecdotes vous ont donné envie de découvrir l'univers haut en couleurs de Kenneth Anger sachez qu'un coffret en zone 1 ou en zone 2 (seul les bonus divergent) est disponible à la boutique.


Fireworks (1947)
Puce Moment (1949)
Rabbit's Moon (1950/1971, the rarely seen 16mins version)
Eaux d'Artifice (1953)
Inauguration of the Pleasure Dome (1954)
Scorpio Rising (1964)
Kustom Kar Kommandos (1965)
Invocation of My Demon Brother (1969)
Rabbit's Moon (1979 version)
Lucifer Rising (1981)

Cinémathèque de Nice | Eastwood & Truffaut

Finalement la rétrospective consacrée à Clint Eastwood, réalisateur (qui nous apparaissait comme une fausse bonne idée pour ne pas dire une idée avant tout mercantile) s'avère salvatrice pour tous les amoureux de l'Inspecteur Harry tant son dernier film (Au-delà, toujours en salle - franchissant la barre du million de spectateur) semble loin de la filmographie que nous apprécions(Impitoyable, Mystic River,Breezy,...). C'est donc une belle opportunité de voir le Eastwood que l'on aime (davantage).

En ce début du mois de février, l'institution niçoise continue sa prise de risque en programmant une rétrospective à... François Truffaut.

Heureusement la cinémathèque est toujours l'endroit adéquate pour quelques séances de rattrapages ou pour découvrir des classiques sur grand écran. Voici notre sélection de film à ne pas louper.


> vendredi 11 février à 21h30
> dimanche 13 février à 17h00


> mercredi 23 février à 18h00
> samedi 26 février à 14h00


> Vendredi 11 février à 19h45
> Dimanche 13 février à 15h00


> samedi 26 février à 20h00
> dimanche 27 février à 17h15

Retrouvez toute la programmation de la cinémathèque sur leur site internet