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Artus Films, des nouveautés en pagaille !

Dans le cercle (très) fermé des petits éditeurs indépendants, voir le courage et la manière dont se démène Artus Films force l'admiration.
Depuis juin, Artus Films annonce un été chargé avec pas moins de 4 nouveautés. Comme toujours la boite monptellierraine continue son exhumation de trésors oubliés. Détails des nouveautés :

The Killing Kind de Curtis Harrington (1973)

Accusé à tort de viol, Terry passe 2 ans en prison. A sa sortie, il reprend sa vie monotone au sein de la pension tenue par sa mère. De nature timide et fragile, il se met quand même en tête de se venger de ses accusateurs. Alors que les victimes s’enchaînent, il est régulièrement espionné par la voisine de la maison d’en face, une jeune femme frustrée, vivant avec son père.

Après avoir réalisé quelques beaux fleurons du genre fantastique (Night tide, Queen of blood), Curtis Harrington dépeint le portrait d’un jeune frustré qui assouvit ses pulsions, générant violence et sadisme, et semant la mort autour de lui. John Savage (Voyage au bout de l’enfer), interprète ce personnage à la croisée de Norman Bates (Psychose), et Henry, portrait of a serial killer, épaulé par Ann Sothern dans le rôle de la mère possessive.

Bonus :
Présentation du film par Frédéric Thibaut, spécialiste du Cinéma-Bis.
Court-métrage “Bloody current exchange” de Romain Basset

Devil Times Five de Sean McGregor (1974)


Cinq enfants mentalement dérangés voyagent en autobus pour un transfert psychiatrique. Après un accident, les enfants se retrouvent seuls et isolés, en plein hiver. Ils trouvent refuge dans un chalet de montagne, lieu de vacances pour une famille. Les adultes prennent les enfants sous leur protection, mais très vite, ils vont se rendre compte que les plus meurtriers ne sont pas ceux que l’on croit.


Dans la lignée de Les révoltés de l’an 2000 et Les tueurs de l’éclipse, Sean McGregor réalise un huis clos terrifiant teinté de Survival. Très rare au cinéma, le thème des enfants tueurs est utilisé à des fins horrifiques, exploité dans un suspense haletant.

Bonus :
Court-métrage “Play with fire” de Kévin Favillier
Bandes-annonces
Galerie de photos
Bandes-annonces

Coffret Bela Lugosi Immortel
avec VOODOO MAN de William Beaudine (1944); WHITE ZOMBIE de Victor Halperin (1932)
THE MYSTERIOUS Mr WONG de William Nigh (1934) et en bonus le documentaire LUGOSI : HOLLYWOOD'S DRACULA.


VOODOO MAN Dans son manoir, le Dr Marlowe tente de redonner la vie à son épouse, grâce à l’énergie de jeunes filles enlevées, d’hypnose, et de rites vaudou. WHITE ZOMBIE En voyage de noces à Haïti, Neil et Madeleine sont invités chez Charles Beaumont. Amoureux secrètement de Madeleine, celui-ci demande l’aide de Legendre, un prêtre vaudou, afin de la séduire. THE MYSTERIOUS Mr WONG Menant une enquête au sein de Chinatown, le journaliste Jason Barton se fait kidnapper par Mr Wong, un mégalomane qui tente de réunir les 12 pièces en or de Confucius, ce qui lui procurerait richesse et pouvoir.

Qui ne connaît pas l’immortel Bela Lugosi ? Avec le « Dracula » de Tod Browning (1931), l’image du comte vampire garde à jamais celle de son interprète : cheveux gominés, longue cape noire, accent d’Europe de l’est, regard profond et ténébreux, et surtout une allure aristocratique non dénué de charme et de charisme. Rapidement, Bela Lugosi devient la légende du cinéma d’épouvante, grâce à des films comme « La marque du vampire », « Le chat noir », ou encore « Le corbeau ».

Bonus :
Fac-similé du fanzine Horror Pictures "Le retour de Lugosi"
4 cartes postales lobby cards

et pour finir la sortie du début du mois de juin a été Le Château des morts vivants de Luciano Ricci & Lorenzo Sabatini (1964)


Au début du XIXème siècle, dans une Europe harassée par les guerres Napoléoniennes, une troupe d’artistes ambulants est invitée dans son château par le comte Drago (Christopher Lee). L’aristocrate est un fou excentrique passionné par la taxidermie. En effet, le château est rempli d’animaux embaumés ayant un air étrangement vivant. Eric (Philippe Leroy), et Laura (Gaia Germani) vont bientôt découvrir que la passion du comte le mène à d’horribles expériences, et ne se limite pas qu’aux animaux…

Sur un scénario de Michael Reeves (« Le grand inquisiteur », « La créature invisible »), « Le château des morts vivants » nous entraine dans un labyrinthe de gothique et d’expériences scientifiques. Perdus dans les couloirs sombres du château, nous nous sentons observés par ces femmes à la beauté terrifiante, ces cadavres embaumés, ces monstres figés pour l’éternité. Un classique du film d’horreur italien, scandaleusement resté inédit en France.

Tous ces dvds sont commandables par mail à theendstore(at)gmail.com et prochainement sur theendstore.com.

source : Artus Films

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