Nous profitons de la réception en boutique du film Femmes Femmes de Paul Vecchiali pour vous évoquez le travail d'un éditeur aussi rare que précieux : La Vie est Belle éditions.
Femmes, Femmes de Paul Vecchiali
Deux actrices déchues partagent un appartement et transforment leur vie en une pièce de théâtre tout à la fois drôle et pathétique, tragique et comique, musicale et bavarde. Le champagne coule à flots mais la mort est toute proche…
Troisième long-métrage de Paul Vecchiali, Femmes, femmes a marqué nombre de cinéastes dont Pier Paolo Pasolini qui admirait tant le film qu’il en fit rejouer une séquence dans Salò ou les 120 journées de Sodome et engagea, pour l’occasion, le même duo d’actrices.
À sa sortie, le film suscite une polémique dans la presse cinéphile alors que sa diffusion commerciale reste très limitée. Le grand Jean-Louis Bory le défend farouchement dans Le Nouvel observateur. Les Temps Modernes via Christian Zimmer reviendront bien après la sortie sur ce qui dans le film oppose. La réputation de Femmes, femmes ne cessera de grandir au fil des ans.
Suppléments :
> Histoires d’un film :
> Entretien avec Paul Vecchiali (15’30’’)
> Entretien avec Noël Simsolo (20’30’’)
> Paul Vecchiali analyse la dernière séquence (6’15’’)
> Hélène Surgère, de Femmes, femmes à Salò (21’)
> Hélène Surgère lit des extraits de l’intervention de Pier Paolo Pasolini à la suite de la projection du film à la
> Biennale de Venise (4’)
Un Homme qui dort de Georges Perec et Bernard Queysanne
A la fin de ses études un étudiant décide de rompre avec toutes ses activités et de mener une vie végétative : manger, dormir, lire le journal et se promener dans la ville. Vivant tout d’abord dans un parfait équilibre, il est peu à peu atteint par l’angoisse et l’inquiétude de cette vie neutre. "Un Homme qui Dort", déclarent ses auteurs, est le journal strict et précis de cette constatation radicale et existentielle de la société, à la limite de la schizophrénie.
DVD1 : Un Homme qui dort
Le film en version originale
Versions américaine, allemande, espagnole.
Bande-annonce originale
DVD2 : Les suppléments
> Propos amicaux à propos d’espèces d’espaces
> Lire-traduire Georges Perec
> Deux documentaires réalisés par Bernard Queysanne autour de l’oeuvre et de la personnalité de Georges Perec
> Livret de 52 pages
> Le texte intégral inédit du film
> Préface par Georges Franju (article paru dans Positif en 1974)
> Présentations du film par Georges Perec et par Bernard Queysanne
> Histoire du film
Le Jardin des Délices de Silvano Agosti
Lors de sa nuit de noces, Carlo est hanté par ses souvenirs. En l’espace d’une nuit, son mariage se transforme en un tourment sans fond.
Film méconnu du cinéma italien des années 60, Le Jardin des Délices est le premier long-métrage de Silvano Agosti, jeune monteur et co-auteur du premier film de Marco Bellocchio, Les Poings dans les Poches. Le Jardin des Délices bénéficie d’un casting prestigieux qui se fédère autour de son réalisateur, valeur montante du jeune cinéma italien de ces années-là : Lea Massari (L’Avventura), Maurice Ronet (Le Feu Follet) et Ida Galli alias Evelyn Stewart (Le Guépard). Aldo Scavarda, le chef opérateur d’Antonioni ainsi qu’Ennio Morricone participent au film. Le Jardin des Délices est le seul film d’Agosti produit dans le circuit classique, expérience douloureuse puisque le producteur accepte les coupes voulues par un Vatican atteint par la charge anti-cléricale de l’oeuvre. Le film sera amputé à jamais de 26 minutes. Malgré ce handicap, il est projeté dans de nombreux festivals. Impressionné par le film lors d’une projection à Stockholm, Ingmar Bergman persuade Agosti, alors très affecté par cette censure, de ne pas abandonner le cinéma. On peut enfin apprécier en quoi le réalisateur de Fanny et Alexandre et de Passion s’est reconnu dans ce film. Depuis sa rencontre avec Bergman, Silvano Agosti a réalisé une quinzaine de films.
bonus :
> Documentaire de Silvia Bordoni & Grégory Robin, Agosti, seul avec tous (46 minutes) : portrait passionnant du cinéaste à travers ses films. Film sélectionné au festival Traces de Vie 2009, Clermont Ferrand.
> Extraits des films de Silvano Agosti (40 minutes), sélectionnés par le réalisateur.
> Livret 32 pages : Autour du Jardin des Délices
L'homme au crâne rasé d'André Delvaux
Comment Govert Miereveld, avocat et professeur dans une ville flamande, conçoit un amour secret pour sa jeune élève Frann, beauté inaccessible et bientôt disparue. Comment plus tard, l’imperceptible dérèglement mental de Govert s’accentue sous le choc d’une autopsie à laquelle il est contraint d’assister. Comment il retrouve -ou croit retrouver- Frann, et ce qui s’ensuit. Comment on ne saura jamais s’il l’a réellement tuée.
Bonus :
> Cinéaste en Belgique
> Interview d’André Delvaux par Marie Mandy (26’)
> Documentaire sur le film
> Réalisé par la Cinémathèque Royale de Belgique (36’)
Voici les différents titres disponibles en boutique. Mais sachez que le catalogue de l'éditeur récèle bien d'autre film et nous vous invitons à parcourir leur site sur La Vie est Belle.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire