Alucarda | Arte Cinéma Trash
Au Mexique, au milieu du XIXe siècle, une femme accouche d'une petite fille dans un temple abandonné. Possédée par le démon, elle décide, avant de mourir, de confier le bébé, Alucarda, à un gitan de passage pour qu'il échappe à la malédiction satanique. Dix-huit ans plus tard, Justine, une jeune fille qui vient de perdre ses parents, est placée dans un couvent. Elle fait la connaissance de sa compagne de cellule, Alucarda. Les deux jeunes filels se lient d'amitié. Au cours d'une de leurs promenades, elles rencontrent un bohémien bossu qui les mène vers une diseuse de bonne aventure. Celle-ci est effrayée par ses visions...
Vers la fin des années 60 au Mexique, lorsque Juan Lopez Moctezuma s’intéresse, assez tardivement, à l’industrie du cinéma, il n’est pas aisé pour de nouveaux réalisateurs de démarrer une carrière, car l’incontournable syndicat dirigé par les vieux de la vieille bloque toute initiative. Mais le metteur en scène de théâtre (et mime) Chilien Alejandro Jodorowsky, qui tourne là son premier long métrage, trouve la parade : les courts métrages n’étant pas soumis aux mêmes restrictions, il construit « Fando et Lis », adaptation d’une pièce écrite avec Arrabal, en chapitres, prétextant qu’il s’agit d’un bout à bout de courts métrages et ouvre ainsi une brèche que vont élargir quelques talentueux suiveurs. Dont Juan Lopez Moctezuma qui collabore en tant que producteur avec Jodorowsky sur « Fando et Lis », puis sur « El Topo ». Moctezuma, après avoir fait ainsi ses armes, passe lui-même à la réalisation en 1973, mais il ne tournera que cinq films en tout. « Alucarda, la hija de las tinieblas » (1975) étant le plus culte de ceux-ci.
Jenny Ulrich
source : Arte Cinéma Trash
> vendredi 6 août à 00H35
> vendredi 13 août à 03H00
> dimanche 22 août à 03H00
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