Outre la qualité de cette œuvre qui inspira le genre du slasher movies, Torso affirme la position d’esthète de Martino dans le giallo. On cite volontiers Bava pour avoir créer le genre, on cite Argento pour avoir donner ses lettres de noblesse au style mais Martino a sans aucun doute réaliser les plus beaux films, entre cauchemar et érotisme.
Comparativement avec les carrières des maîtres précédemment cités, celle de Martino avec des titres aussi évocateurs que les Zizi baladeurs ou Sexycon n'est malheureusement pas beaucoup pris au sérieux, et reste cantonné au statut de l'artisan de série B. Un titre tout à fait honorable en soi mais tellement réducteur.
Entre 1970 et 1973, Sergio Martino réalisa cinq (chef d') œuvres, dans le désordre et sans hiérarchie : Toutes les couleurs du vice, L'étrange Vice de Mme Wardh, La Queue du scorpion, Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé. Des long-métrages qui sont devenues depuis les patrons des films du duo Cattet & Forzani ( Amer, L'étrange Couleur des larmes de ton corps).
Nous avons une pensée pour Luciano Martino (1933-2013) qui accompagna son "fratello" Sergio dans son aventure cinématographique en tant que producteur.
La tranquillité de l\'université de
Pérouse est ébranlée par une série de meurtres brutaux. Les victimes
féminines ont été dévêtues et mutilées. Daniela (Tina Aumont), une belle
étudiante en art, reconnaît une écharpe rouge et noire retrouvée sur
une des victimes sans réussir à se souvenir de l\'endroit où elle a pu
la voir. Dans le même temps, un colporteur pense connaître l\'identité
de l\'assassin, mais est supprimé quand il tente de le faire chanter.
Ayant peur pour sa vie, Daniela se retire dans une villa isolée, à la
campagne, avec trois de ses amies – dont une américaine, Jane (Suzy
Kendall). Le tueur les poursuit, tenant à s\'assurer que leurs vacances
se transforment en bain de sang cauchemardesque.
Suppléments :
Commentaire audio Sergio Martino (réalisateur et scénariste) VOSTFR / Interview Sergio Martino / Une violence charnelle entre refoulement et débauche – Entretien avec Jean-François Rauger / Soirée PANIC ! CINEMA Spéciale Sergio Martino avec Sergio Martino, Luc Merenda et Christophe Lemaire (15 juin 2012) / Séquence alternative de jour / Trailer U.S / Trailer international / Trailer Italie / Générique de fin U.S / Générique de début alternatif Allemagne 1 / Générique de début alternatif Allemagne 2 / TV Spot 1 / TV Spot 2 / Radio Spot / Galerie photo...
Face au succès du pré-achat, espérons que The Ecstasy continue sur sa lancée en proposant l'inédit, Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé ou réedite en blu-ray les titres précédemment sorties chez feu Neo Publishing.
Beaucoup moins connu que Martino, Mariano Baino (on aurait presque envie de donner ses dates de naissance et de décès tant sa carrière fut brève) marqua les esprits des connaisseurs grâce à un film, véritable ovni, du début des années 90, Dark Waters (1993).
L'âge d'or du cinéma de genre transalpin étant fini depuis plusieurs années - Fulci réalise ses derniers efforts en vidéo, Argento entame la fin de sa carrière, Martino et autre Lenzi se découvre des talents de téléaste ou disparaisse tout bonnement des salles de cinéma - voir déboulé un film comme Dark Waters était à l'époque rafraichissant.
Moins culte qu'un Dellamore, Dellamorte (1994), Dark Waters fut une éclaircie dans le marasme cinématographique italien. Il reste, à ce jour, le seul et unique long-métrage de son auteur.
Après un long voyage, Elizabeth arrive sur une île isolée où jadis, son défunt père fonda un couvent. Elle y découvre une étrange communauté de nonnes qui s’adonnent à d’étranges rituels dans les catacombes. Tandis qu’une menace surnaturelle se précise, Elizabeth trouve l’explication aux terribles cauchemars qui la hantent depuis son enfance…
Reprenant les bonus de l'édition zone 1, ce dvd en édition limitée à 1 000 exemplaires contribuera à la redécouverte d'un film, nous rappelant de manière nostalgique les grandes heures du cinéma de genre italien.
Commentaire audio Mariano Baino (réalisateur, scénariste et producteur) et Michele De Angelis (producteur NO SHAME et réalisateur) anglais sous-titrée français / scènes coupées / Documentaire « Deep into Dark Waters » - interviews avec Mariano Baino (Scénariste, réalisateur et producteur), Louise Salter (actrice), Steve Brooke Smith (camera operator), Rick Littler (co-monteur) et Nigel Dali (Producteur associé) 50 min /Bêtisiers (avec commentaire audio de Mariano Baino (réalisateur, scénariste et producteur) et Michele De Angelis (producteur No Shame et réalisateur) anglais sous-titrée français) / Galerie photos et artwork / Bande annonce.
En complément du long, The Ecstasy édite les courts de Mariano Baino. Reuni sous le titre Trinity of darkness, le label propose à prix réduit de découvrir les travaux hétéroclicte de cet italien exilé en Angleterre.
3 courts-métrages sombres et bizarres qui sont issus de l’imagination fiévreuse de M.Baino, salué par The Daily Star comme «un homme doté d’une imagination débordante et sauvage que Bram Stoker pourrait envier». The Trinity of Darkness donne un nouveau sens à la vieille sentence :«Faites bien attention aux souhaits que vous exprimez».
Bonus :
Commentaire audio Mariano Baino (réalisateur, scénariste et producteur) et Michele De Angelis (producteur NO SHAME et réalisateur) anglais sous-titrée français / Documentaire « Making of Never Ever After » / interviews avec Mariano Baino (Scénariste, réalisateur et producteur), Steve Brooke Smith (Directeur de la photographie), Abby Leamon, Jackie Stirling et Jacqueline Wilkie (actrices) 14 min / Galerie photos et artwork
Saluons ici l’honnêteté éditorial du label, qui aurait bien pu proposer ces films comme des suppléments et glonfer ainsi l'édition de Dark Waters. Saluons également (surtout ?) la prise de risque de cet éditeur qui a bousculé (un peu ? beaucoup ? à vous de juger) le landernau des éditeurs indépendants.
On attends la suite avec impatience...
En vente sur theendstore.com
source : The Ecstasy of Films
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire