Voici le genre de grand écart cinématographiques qui nous plait ! Faire sa couverture sur le dernier Tsui Hark (le dernier long métrage du réalisateur Hong-kongais a être sorti sur grand écran était Seven Swords) et proposer un dossier consacré à Blake Edwards est un vrai régal pour le cinéphage.
DOSSIER : Blake Edwards, l’élégance satirique
> Le corps indéfini
Alain Masson
> Ma gondole m’attend
Blake Edwards à la croisée des genres hollywoodiens
Marc Cerisuelo
> Ligne brisée et ligne droite ou la silhouette chez Blake Edwards
Christian Viviani
> Julie and Blake ou le regard iconoclaste
Michel Cieutat
Mélancolie de l’aventure Moon River, Henry Mancini et Blake Edwards
Pierre Berthomieu
> Entretien avec Blake Edwards, Je suis un jongleur !
Lorenzo Codelli et Yann Tobin
> Entretien avec Tony Adams, Survivre est la meilleure des vengeances
Hubert Niogret
> L’Oscar de Blake Edwards pour sa carrière
Peter Lehman et William Luhr
Le fan de Tsui Hark sera aux anges avec cette couverture car c'est le seul magazine cinéma à faire sa une sur Detective Dee. Alors que l'on aurait pu penser que la presse spécialisé (Impact par exemple) allait célébrer le film du réalisateur Hong-kongais et bien non.
Notre choix s’est porté cette fois sur Détective Dee, le mystère de la flamme fantôme, soit deux ans après, mois pour mois, la couverture consacrée aux Trois Royaumes de John Woo. Comme pour rappeler que, à côté des réalisateurs chinois de la modernité défendus dans ces colonnes (Hou Hsiao-hsien, Edward Yang, Tsai Ming-liang, Wong Kar-wai, ou ceux de la 5e génération, Chen Kaige, Zhang Yimou), il existe un cinéma populaire basé à Hong Kong qui, comme Johnnie To et jadis King Hu avec son Touch of Zen, a ses mérites particuliers et spectaculaires.
Michel Ciment
Une prise de position que nous saluons et nous remercions la revue Positif pour cet engagement.
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