LES COLTS DE LA VIOLENCE / Mille dollari sul nero / Alberto Cardone / 1966
Avec : Anthony Steffen, Gianni Garko, Erika Blanc
Après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu’il n’a pas commis, Johnny rentre chez lui. Il se rend vite compte que son frère, Sartana, est devenu un bandit redoutable, à la tête d’une bande de pillards, dictant sa propre loi dans la région. Il a, de plus, fait sienne la femme que Johnny aimait, et couvre leur mère de bijoux volés. Johnny va barrer le chemin à Sartana et entreprendre sa vengeance fratricide.
Les suppléments : 1000$ sur le noir, par Curd Ridel, diaporama d'affiches et photos, bandes-annonces.
Comme très souvent (toujours ?) lorsqu'il s'agit de découvrir des "western all'italiana", on ressort la bible de Jean-François Giré, le Western Européen, afin d'en apprendre davantage sur ces longs-métrages.
Mais ceci sera le seul extrait puisque ni Bandidos, ni Killer Kid n'ont bénéficié d'avis dans la première édition de l'ouvrage. Si Killer Kid a droit à un générique technique, Bandidos doit se contenter d'une simple évocation lors de l'index des réalisateurs. Le cinéphile connait pourtant la carrière de Massimo Dallamano (1917-1976), réalisateur de La Lame Infernale, Mais qu'avez vous fait à Solange ou sa version de Venus in furs. Dallamano était un véritable artisan de la série B italienne que se soit en tant que metteur en scène ou en directeur photo (Duel au Texas, Et pour une poignée de dollars)."Les Colts de la violence, sans être un grand film, possède moult qualités qui méritent d'être soulignées. Une forte tension, dramatiquement bien soutenue, maintient la pression durant toute l'histoire [...] Développé sur le mode de la démesure théâtrale, le film de Cardone s'articule autour du thème haine / amour dans lequel ne cesse d'évoluer le triangle familiale [...] l'ensemble reflète l'évolution du western européen assumant de plus en plus son exubérance latine, ses excès visuel et théâtraux. Sur le plateaux de tournage, Gianni Garko et Anthony Steffen ,e s'appréciaient guère, ceci a peut-être inconsciemment influencé l'agressivité qui règne dans les scènes de confrontation entre les deux frères."
Nul doute que cette absence de commentaire s'explique en partie par la rareté des films et non par un choix éditorial de Jean-François Giré (si vous nous lisez, n'hésitez pas à poster votre avis dans les commentaires du message).
BANDIDOS / Massimo Dallamano / 1967
Avec : Enrico Maria Salerno, Terry Jenkins, Venantino Venantini
Richard Martin, un remarquable tireur, se fait attaquer par des bandits à la solde de Billy Kane, qui a jadis été son élève. Billy lui laisse la vie sauve, pour ne plus rien lui devoir, mais meurtrit ses deux mains. Richard se retrouve comme une moitié d’homme, et devient alcoolique. Pour assumer sa vengeance, il décide de former un nouvel élève : Ricky Shot.
Les suppléments : Tu meurs, mais je reste en vie, par Curd Ridel, diaporama d'affiches et photos, bandes-annonces.
KILLER KID / Leopoldo Savona / 1967
Avec : Anthony Steffen, Fernando Sancho, Luisa Barratto
Lors de la révolution mexicaine, des trafiquants américains pillent l’armée pour revendre les armes aux révolutionnaires, commandés par Vilar. Pour arrêter ce trafic, l’état envoie le capitaine Morrison, en le faisant passer pour le bandit Killer Kid. Mais devant les atrocités commises par l’armée, Morrison se range du coté des mexicains, et tombe amoureux de la belle Mercedes, une des chefs de la révolution.
Les suppléments du DVD - Je suis un tueur, par Curd Ridel - Générique international - Diaporama d'affiches et photos - Bandes-annonces
Petit à petit, l'amateur de "western spaghetti" voit sa collection s'agrandir grâce au dévouement d'éditeurs désireux de combler l'attente des fans et de participer dans la reconnaissance d'un patrimoine européen. Croisons les doigts pour qu'un jour le péplum, autre genre italien emblématique soit traité de la même manière.
coming soon : theendstore.com
source : Artus Films
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