Suivant le mouvement marketing, les éditions Capricci ont décidé d'y aller de leur ouvrage apocalyptique au cas ou ceux qui sont angoissés ne le soit pas davantage.
L’apocalypse-cinéma, ce n’est pas seulement la fin des temps si souvent
donnée à voir récemment, à grand renfort d’effets spéciaux. Le
philosophe Peter Szendy avance l’hypothèse que c’est aussi sa propre
limite que le cinéma travaille et affronte là : l’apocalypse-cinéma,
c’est à la fois, d’un même et terrible coup double, la fin du monde et
la fin du film. Il décrit les figures de ces deux fins en une : le
compte à rebours, l’aveuglement, la radiation, le gel, la fêlure, la
déchirure sismique… Autant de prétextes pour mettre en scène le cinéma
lui-même, avec ses décomptes ou ses rewinds, ses images surexposées et
ses fondus au blanc, ses retouches numériques, ses arrêts sur image ou
ses raccords.
Allant et venant entre le cinéma et la philosophie, Steven Spielberg, Lars Von Trier et Martin Heidegger, empruntant ses exemples à des superproductions récentes comme 2012, Le Jour d’après, Watchmen ou Terminator 3, mais aussi à des films plus singuliers comme Blade Runner, Melancholia, Cloverfield, L’Armée des douze singes ou A.I., il montre que ce que ses fans surnomment « apo » n’est pas un simple genre parmi d’autres. Il s’agit à chaque fois, pour le cinéma, de s’exposer.
Penser la fin du monde, c’est donc toujours aussi porter le cinéma au bord de sa disparition. Au bout du compte, à la fin du décompte, le cinéma rêve de se reconstituer en se perdant. Tel est le propos de ce livre à la fois érudit et passionné, aussi brûlant et actuel que le sujet qu’il aborde.
Allant et venant entre le cinéma et la philosophie, Steven Spielberg, Lars Von Trier et Martin Heidegger, empruntant ses exemples à des superproductions récentes comme 2012, Le Jour d’après, Watchmen ou Terminator 3, mais aussi à des films plus singuliers comme Blade Runner, Melancholia, Cloverfield, L’Armée des douze singes ou A.I., il montre que ce que ses fans surnomment « apo » n’est pas un simple genre parmi d’autres. Il s’agit à chaque fois, pour le cinéma, de s’exposer.
Penser la fin du monde, c’est donc toujours aussi porter le cinéma au bord de sa disparition. Au bout du compte, à la fin du décompte, le cinéma rêve de se reconstituer en se perdant. Tel est le propos de ce livre à la fois érudit et passionné, aussi brûlant et actuel que le sujet qu’il aborde.
L'auteur
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Peter Szendy est maître de conférences au département de philosophie de
l’université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense et conseiller
musicologique pour les programmes de la Cité de la musique. Visiting
Professor à l’université de Princeton en 2012, il a aussi enseigné au
département de musique de l’université Marc-Bloch de Strasbourg de 1998 à
2005. Il a également été rédacteur en chef des publications de l’Ircam,
de 1996 à 2001. Ses travaux portent notamment sur l’histoire de
l’écoute et ses rapports avec le pouvoir, sur la lecture ainsi que sur
la fabrique des corps ou du regard. Il est notamment l’auteur de Kant
chez les extraterrestres. Philosofictions cosmopolitiques (Minuit, 2011)
et de Tubes. La philosophie dans le juke-box (Minuit, 2008).
Sommaire
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Melancholia, l’après-tout
Melancholia, l’après-tout
The Last Man On Earth, le cinéma comme
décompte
Cloverfield, l’holocauste de la date
Terminator,
l’archi-travelling
2012, la pyrotechnie
A. I., le gel
Pause pour
inventaire (l’« apo »)
Watchmen, le feuilleté du cinémonde
Sunshine,
la radiographie en blanc et noir
Blade Runner, les intermondes
L’Armée des douze singes, les tubes de l’apocalypse
La Route, la
langue d’une ère engloutie
Blob, la bulle.
160 pages | 15 euro
A commander auprès de THE END par mail à theendstore@gmail(POINT)com ou contact@theendstore(POINT)com
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