L'objet de ce message n'est pas seulement d'informer nos ami(e)s lecteurs de la disponibilité sur notre site de vente en ligne (theendstore.com) en quantité (très) limitée de ces éditions mais également pour saluer la reprise du flambeau dans cette quête de réhabilitation de Benazeraf, par LCJ éditions avec la sortie de Frustration ou les dérèglements d'une jeune provinciale (1971), film érotique ambitieux, avec Michel Lemoine (Les Chiennes, Les désaxées) accompagné de sa Janyne Reynaud (Madame Lemoine à la ville) et de Elizabeth Tessier !
Adelaïde est une jeune femme solitaire qui vit dans une superbe maison isolée, en compagnie de sa sœur Agnès et du mari de cette dernière, Michel. Frustrée, refoulée, elle vit dans un monde de phantasmes érotiques qui la mènent à imaginer des rapports sexuels avec son beau-frère, des caresses saphiques avec sa sœur, des idées de meurtre, de prostitution et de torture liée à l’Inquisition.
Pas de bonus mais cette sortie événement remet Benazeraf sous les projecteurs ce qui nous enchante grandement tant ce cinéaste, croisement improbable et unique entre la Nouvelle Vague et le cinéma d'exploitation et à (re)découvrir de toute urgence. Si ce titre en annonce un suivant, Les Contes Galants de Jean de la Fontaine (1980), croisons les doigts pour cela soit le début d'une nouvelle collection "José Benazeraf" car même si ses films sont critiquables, ils représentent (aux yeux de l'auteur de ses lignes et peut-être également pour vous) un pan de l'histoire du cinéma en France, un temps ou les salles pullulaient sur les boulevards, une époque ou le cinéma était une aventure de chaque instant.
Pour rappel, voici les autres titres disponibles dans notre boutique :
L'éternité pour nous (1961)
Une plage déserte, une auberge au bout du monde… Le vieux mari de la patronne agonisent dans une des chambres. Débarquent un pianiste raté et une superbe chanteuse sans voix. Le bal d’éros et thanatos peut commencer…
Le concerto de la peur (1962)
Nora, jeune et belle laborantine, sort un soir avec un de ses collègues, dont le corps est retrouvé sans vie le lendemain. Soi-disant emmenée pour identifier le cadavre, Nora est conduite auprès d’éric, un trafiquant de drogue aveugle qui joue de la trompette jour et nuit devant sa cheminée. L’étrange regard fixe du gangster émeut et fascine la jeune femme…
La Nuit la plus longue (1964)
Une bande de truands séquestre la fille d’un riche industriel dans une maison isolée. Dans ce huis clos tendu, entre déshabillage au couteau et strip-tease au fouet, va s'installer un lourd climat de violence et de volupté...
L'enfer sur la plage (1965)
Alex, un ancien mercenaire retiré des affaires, vit sur un yacht ancré au large d’Antibes en compagnie de sa femme, la belle et hermétique Hélène, et de Jean, un ancien amant de celle-ci. Autour de ce trio, gravite Heidi, une blonde angélique , catalyseur des évènements tragiques qui vont se succéder dès lors que son passé trouble rattrapera Alex.
Joë Caligula (1966)
Comme dans le « Caligula » de Camus, Joe, un petit voyou du midi, est amoureux de sa sœur. Il monte à Paris avec elle et toute sa bande, dans l’intention délibérée de mettre le milieu à feu et à sang. La guerre des gangs, entre vieux barons respectueux des codes et jeunes nihilistes, sera sans merci.
"La Commission recommande l'interdiction totale pour la raison suivante : l'auteur a soigneusement accumulé, sans aucune justification de caractère artistique ou intellectuel, les scènes de violence, de torture et d'érotisme. Il en résulte un film totalement immoral, qui ne fait qu'illustrer le crime et les sentiments pervers et qui ne peut se prévaloir, en contrepartie d'aucun aspect positif, sur quelque plan que ce soit." Commission de contrôle des films cinématographiques (22 juin 1966)
Le désirable et le sublime (1968)
Un couple mène une vie harmonieuse dans une propriété retirée sur l’île de Chausey. Un soir, un ami vient dîner. Comme on est en période électorale, les candidats à la Présidence de la République se succèdent à la télévision. Les passions vont se déchaîner entre l’abstraction des mots et la réalité du désir.
Brantôme 81 (1981)
Belles, mystérieuses, intrigantes, elles sont les maîtresses ou les épouses des hommes de pouvoir. Dans le monde des affaires ou de la politique, ces courtisanes modernes utilisent leurs charmes pour obtenir argent et influence.
“ Dans son célèbre livre « Les dames galantes », Brantôme, à l’instar de Diderot et de Musset plus tard, s’était essayé à écrire une chronique galante du XVIème siècle. J’ai essayé d’en faire un film du XXème siècle.” José Benazeraf
Anthologie des scènes interdites (1975)
Cinéaste de la politique et du désir, mainte fois censuré, José Benazeraf revient sur les scènes interdites d'une quinzaine de ses films : scènes jugées pornographiques à l’époque, anticléricales ou politiques. Il commente sur un ton confidentiel, parfois attendri, ses propres images.
Tous ces films sont sur theendstore.com
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