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TEOF : La marque du diable

Après La Lame Infernale et La Guerre des gangs, The Ecstasy of films est de retour avec un troisième titre qui va faire taire les "puristes" qui ont crié à l'accident industriel cinéphile après la sortie du film de Lucio Fulci, sans version italienne.

Le tout jeune label revient de plus belle avec l'introuvable, l'invisible, La Marque du Diable aka Mark of the devil aka Hexen bis aufs Blut gequält de Michael Armstrong et Adrian Hoven (1970) dans une édition collector limitée à 666 exemplaire. L'édition est à ce jour épuisée. C'est pourquoi nous sommes particulièrement de vous proposer les derniers exemplaires en circulation.



Dans un village, l'inquisition fait des ravages. Albino, chasseur de sorcières, emprisonne et torture de pauvres femmes innocentes. Christian et son terrible bourreau Jeff Wilkens arrivent dans ce village avec pour mission de faire respecter la loi et la notification des actes de tortures. Alors qu’il attend dans un bar la venue de Lord Cumberland, Christian s'amourache de Vanessa, une servante accusée de sorcellerie par Albino..

Supplément :
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- Bande annonce originale  
- Galerie Photos  
- Fac-similé de 28 pages incluant une partie du fanzine de Norbert Moutier très rare : MONSTER BIS N°24 - Dossier  "Inquisition Torture Bourreaux"  
 - Entretien Udo Kier (11min)   
- Entretien Herbert Fux (23min)   
- Entretien Gaby Fuchs (11min)   
- Entretien Ingeborg Schöner (9min)   
- Entretien audio Herbert Lom (5min)   
- Entretien Norbert Moutier (7min)   
- Entretien Jacques Sirgent, directeur du "Musée des vampires" (Inquisition et Sorcellerie)   
- Critique d'époque de Joe Dante, traduction et introduction du texte par Frank Lafond, auteur du livre "Joe Dante, l'art du je(u)".   
- Scènes coupées (7min)   
- Radio spots d'époque


Une réussite exemplaire pour un éditeur qui confirme projet après projet son envie de proposer les plus belles raretés du cinéma Bis. Un parcours (sans faute) qui rappelle la collection VHS René Chateau Video, "Les films que vous ne verrez jamais à la télévision".

En vente sur theendstore.com

20 ans de Bis

Le mois de mars sera BIS ou ne sera pas.

Entre le retour du Chat qui fume et sa collection "Action girls" (et un planning 2014 tout aussi Bis, on en reparle prochainement), les récentes sorties d'Artus Films et la publication du recueil Cinéma Bis, 20 ans de programmation, l'amateur pourra (re)vivre les grandes heures du cinéma de quartier.

Se présentant comme un monolithe noir, le coffret Cinéma Bis renferme cinq volumes retraçant les soirées les plus emblématiques de la capitale. Quatre volumes sont consacrés à la reproduction de l'intégralité des flyers de présentation des soirées et un cinquième revient grâce à la plume du journaliste Gilles Esposito sur le parfum de ce rendez-vous de cinéphile "déviant" devenu au fil des ans un moment incontournable pour tous amoureux de cinéma.

 

Nos camarades d'1kult ont listé l'intégralité des films diffusés au cours de ses 20 dernières années. On retrouve dans une joyeuse mixité certains incontournables comme Jess Franco, Jack Hill, Jean Rollin, et toute la filière italienne des Sergio Corbucci, Lucio Fulci et autres Umberto Lenzi. Mais les soirées ont été permis de découvrir des cinémas plus rares, comme le Japon avec les romans pornos. Nous vous invitons à consulter le webzine du cinéma alternatif.

Nous pourrions nous amuser à lister les réalisateurs qui seront évoqués (pour le plaisir : Chûsei Sone, Charles Band,  Eugenio Martin, José Luis Merino, Enzo G. Castellari, Norifumi Suzuki,...) mais gardons le plaisir de feuilleter cette source d'information qui risque de devenir très rapidement collector.

Présentation de l'éditeur :
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Déjà 20 ans que la Cinémathèque française célèbre l’univers fou du Cinéma Bis, un vendredi soir sur deux. Des centaines de films programmés avec momies mexicaines, super-héros pop, vampires érotomanes, templiers morts vivants, karatékas manchots, tueurs gantés de cuir, rednecks gore, pistoléros cyniques, doctoresses de régiment, monstres gigantesques issus des radiations d’Hiroshima, prisonnières nues et enchaînées.

Sur l'auteur, Gilles Esposito :
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Journaliste et critique pour le magazine Mad Movies depuis de nombreuses années. Passionné par le cinéma bis sous toutes ses formes, tant horrifiques qu’érotiques, il écume les festivals européens du fantastique, multiplie les entretiens avec des personnalités aussi variées que Jess Franco, Monte Hellman ou Udo Kier. Il est l’un des plus prolixes rédacteurs du Dictionnaire des films français pornographiques & érotiques 16 et 35 mm (Serious Publishing, 2011) et a écrit plusieurs textes d’Universal Studios 100 ans de cinéma (La Martinière, 2012). Il est certainement l’un des plus assidus spectateurs du Bis depuis 1993, faisant de lui le conteur idéal de cette aventure cinéphilique. Pour le coffret Bis, il a interviewé Christophe Barathon, Olivier Père et Jean-François Rauger et rédigé un long essai intitulé « Un vendredi soir sur deux ».

L'avant propos sera de Jean-François Rauger

Entré à la Cinémathèque française en 1992, Jean-François Rauger est l’un des instigateurs des vendredis Bis, dont il présente lui-même les séances depuis les débuts. En 2006, il devient directeur de la programmation de la Cinémathèque. Journaliste et critique de cinéma, il écrit pour Le Monde, Les Cahiers du cinéma, Les Inrockuptibles, Panic. Il participe à la rédaction de plusieurs ouvrages collectifs : Mario Bava (Cefal, 1994), Luci Fulci le poète du macabre (Bazaar&C°, 2009), Dictionnaire des films français pornographiques & érotiques 16 et 35 mm (Serious Publishing, 2011), Universal Studios 100 ans de cinéma (La Martinière, 2012, dont il assure aussi la direction éditoriale). L’œil qui jouit (Yellow Now, 2012) est une sélection de ses nombreux textes. Ce dont il est probablement le plus fier : avoir organisé la plus grande rétrospective (69 films !) de l’œuvre-fleuve de Jess Franco, en 2009, à la Cinémathèque. Mais le « cinéma bis » en soi l’indiffère. Imposer le « cinéma de genre » contre l’establishment, contre un cercle d’intellectuels, contre l’industrie, ne l’intéresse pas. Il préfère des rapprochements phénoménologiques d’œuvres diverses plutôt que les étiquettes cinéphiliques. Pour l’ouverture du livre, il a signé un texte inédit, « Poétique des extrêmes », nourri par ces 20 ans de programmation bis.

Limité à 500 exemplaires, le coffret sera prochainement en vente sur theendstore.com

Pour fêter dignement cet anniversaire, la Cinémathèque de Paris propose un week-end dédié au cinéma Bis avec une sélection des meilleurs exemples de ce que le terme peut englober comme œuvres iconoclastes et transgressives, et "qui ont marqué au fer rouge l'histoire d'une programmation qui a remis en lumière toute une dimension parfois trop négligée du cinéma. Érotisme et épouvante, aventure et action, films chinois d'arts martiaux et western spaghetti, un panorama de neuf titres triés sur le volet proposera un voyage buissonnier et jouissif au cœur d'un art populaire et noble à la fois, celui des salles de quartier".

Vendredi 21 mars
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à 20h00
EL CHUNCHO /DAMIANO DAMIANI / 1966 / édité en dvd chez Wild Side - Collection Les Introuvables.

Samedi 22 mars
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à 14h30
LA RAGE DU TIGRE / CHANG CHEH / 1971 / Disponible en dvd sur theendstore.com
à 17h00
LA FEMME REPTILE / JOHN GILLING / 1966 / Disponible en dvd sur theendstore.com
à 19h00
CHI L'HA VISTA MORIRE / ALDO LADO / 1972 / Disponible en dvd sur theendstore.com
à 21h00
FEMMES CRIMINELLES / Teruo Ishii / 1968 / Disponible en dvd au sein du coffret HK Vidéo Femmes Criminelles, en vente sur theendstore.com

Dimanche 23 mars
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à 14h30
L'EMPIRE DES FOURMIS / Bert I. Gordon / 1977
à 16h30
LES GUERRIERS DE LA JUNGLE /  Ernst R. Von Theumer / 1983
à 19h00
MATALO ! / Cesare Canevari / 1971
à 21h00
LA POSSÉDÉ DU VICE / Piero Vivarelli / 1970

source : Serious Publishing / Filo Loco / Cinémathèque de Paris

Top 100 des plus beaux films français

Face aux listes et autres top, il y a ceux qui aiment, qui en font, et ceux qui n'aiment pas cet exercice.
L'hebdomadaire Les Inrockuptibles a publié sur son site internet un TOP 100 des plus beaux films français.

Comme toutes les listes celle-ci fera débat pour tous les cinéphiles qui accorderont de l'importance au choix, forcément subjectif, de la rédaction cinéma des Inrocks.

A THE END, nous avons décidé de reprendre ce classement et vous indiquer les disponibilités en dvd/blu-ray.


En rouge, vous trouverez les films indisponibles en dvd/blu-ray, en Bleu, les films disponibles en dvd/blu-ray et en vert, les films disponibles seulement en dvd en France.

1.La Maman et la Putain, de Jean Eustache (1973)
2.Le Mépris, de et avec Jean-Luc Godard (1963)
3.La Règle du jeu, de et avec Jean Renoir (1939)
4. Madame de…, de Max Ophuls (1953)
5. Les Nuits de la pleine lune, d’Eric Rohmer (1984)
6. Belle de jour, de Luis Buñuel (1967)
7. Les Demoiselles de Rochefort, de Jacques Demy (1967)
8. Les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy (1964)
9. La Jetée, de Chris Marker (1962)
10.Les Yeux sans visage, de Georges Franju (1960)
11.Playtime, de et avec Jacques Tati (1967)
12. L’Atalante, de Jean Vigo (1934)
13. A nos amours, de et avec Maurice Pialat (1983)
14. Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles, de Chantal Akerman (1975)
15. Pickpocket, de Robert Bresson (1959)
16. Cléo de 5 à 7, d’Agnès Varda (1962)
17. Le Rayon vert d’Eric Rohmer (1986)
18. La Belle et la Bête, de Jean Cocteau (1946)
19. La Femme d’à côté, de François Truffaut (1981)
20. Hiroshima mon amour, d’Alain Resnais (1959)
21. Céline et Julie vont en bateau, de Jacques Rivette (1974)
22. L’Inconnu du lac, d’Alain Guiraudie (2013)
23. Lola Montès, de Max Ophuls (1955)
24. Loulou, de Maurice Pialat (1980)
25. Les Hautes Solitudes, de Philippe Garrel (1974)
26. A Bout de souffle, de Jean-Luc Godard (1960)
27. Out 1, de Jacques Rivette (1971)
28. Femmes, femmes, de Paul Vecchiali (1974)
29. Shoah, de Claude Lanzmann (1985)
30. Les Deux anglaises et le continent, de François Truffaut (1971)
31. Une partie de campagne, de Jean Renoir (1936)
32. Hôtel des Amériques, d’André Téchiné (1981)
33. Lola, de Jacques Demy (1961)
34. Une sale histoire, de Jean Eustache (1977)
35. Le Plaisir, de Max Ophuls (1952)
36. Du Côté d’Orouët, de Jacques Rozier (1970)
37. Le Diable probablement, de Robert Bresson (1977)
38. Vivre sa vie, de Jean-Luc Godard (1962)
39. French cancan, de Jean Renoir (1954)
40. L’Argent, de Robert Bresson (1983)
41. Holy Motors, de Leos Carax (2012)
42. Zero de conduite, de Jean Vigo (1933)
43. Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard (1965)
44. Loin de Manhattan, de Jean-Claude Biette (1981)
45. Baisers volés, de François Truffaut (1968)
46. Que la bête meure, de Claude Chabrol (1969)
47. Les Chansons d’amour, de Christophe Honoré (2007)
48. Le Fleuve, de Jean Renoir (1951)
49. Ma nuit chez Maud, d’Eric Rohmer (1969)
50. La Peau douce, de François Truffaut (1964)
51. Gueule d’amour, de Jean Grémillon (1938)
52. Les 400 Coups, de François Truffaut (1959)
53. India Song, de Marguerite Duras (1975)
54. Les Vampires, de Louis Feuillade (1915)
55. Trouble Everyday”, de Claire Denis (2001)
56. Maine-Océan”, de Jacques Rozier (1986)
57. L’amour l’après-midi, d’Eric Rohmer (1972)
58. Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville (1968)
59. Au hasard Balthazar, de Robert Bresson (1966)
60. Le Carrosse d’or, de Jean Renoir (1953)
61. La Vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche (2013)
62. Mauvais sang, de Leos Carax (1986)
63. Toni, de Jean Renoir (1935)
64. Sans soleil, de Chris Marker (1982)
65. Histoire(s) du cinéma, de Jean-Luc Godard (1988-1998)
66. La Sirène du Mississippi de François Truffaut (1969)
67. Un condamné à mort s’est échappé de Robert Bresson (1956)
68. Le Pont du Nord de Jacques Rivette (1981)
69. Le Trou de Jacques Becker (1960)
70. Adieu Phillippine, de Jacques Rozier (1962)
71. Rois et Reine, de Arnaud Desplechin (2004)
72. Mes petites amoureuses, de Jean Eustache (1974)
73. L’Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville (1969)
74. Les Dames du bois de Boulogne, de Robert Bresson (1945)
75. L’Amour d’une femme, de Jean Grémillon (1953)
76. Le Deuxième Souffle, de Jean-Pierre Melville (1966)
77. Choses secrètes, de Jean-Claude Brisseau (2002)
78. La Maison des bois, de Maurice Pialat (1971)
79. Angèle, de Marcel Pagnol (1934)
80. Sauve qui peut (la vie), de Jean-Luc Godard (1980)
81. Comment je me suis disputé (ou ma vie sexuelle), d’Arnaud Desplechin (1996)
82. Le Charme discret de la bourgeoisie, de Luis Buñuel (1972)
83. Peau d’âne, de Jacques Demy (1970)
84. Van Gogh, de Maurice Pialat (1991)
85. Mon oncle, de et avec Jacques Tati (1958)
86. L’Année dernière à Marienbad, d’Alain Resnais (1961)
87. Remorques, de Jean Grémillon (1941) 
88. “Esther Kahn”, d’Arnaud Desplechin (2000)
89. L’Amour fou, de Jacques Rivette (1969)
90. Faisons un rêve, de et avec Sacha Guitry (1936)
91. La Femme infidèle, de Claude Chabrol (1969)
92. La Chamade, d’Alain Cavalier (1968)
93. Falbalas, de Jacques Becker (1945)
94. La Baie des anges, de Jacques Demy (1963)
95. Une femme est une femme, de Jean-Luc Godard (1961)
96. Dieu seul me voit, de Bruno Podalydès (1998)
97. Le Sauvage, de Jean-Paul Rappeneau (1975)
98. Travolta et moi, de Patricia Mazuy (1993)
99. Corps à cœur, de Paul Vecchiali (1979)
100. L’Apollonide, de Bertrand Bonello (2011)


Si les films des années 2000 sont plutôt bien positionnés avec neuf œuvres, les années 60 et 70 culminent avec presque 50% des plus beaux long-métrages français, l'effet Nouvelle Vague sans doute.

Pourquoi, aujourd'hui en France, nous n'arrivons pas, à de rares exceptions, à faire des films plastiquement réussi.

Jean-Luc Godard est le cinéaste le plus représentés dans le classement avec sept oeuvres. Vient ensuite Truffaut avec quatre films et les grands noms, Resnais, Chabrol, Cavalier, Pialat, Demy, Marker, Rhomer... sont égalements présents.

Pas vraiment de surprise, si ce n'est la présence à la 100ième place du film de Bertrand Bonello, L'Apollonide. Une position qui consacre le cinéaste du futur biopic sur Yves Saint Laurent.

Bertrand Bonello aura droit prochainement à sa rétrospective au Centre Pompidou, le signe sans doute d'avoir devant les yeux un réalisateur sur qui faudra compter dans les années à venir.

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