En 2007, le cinéaste japonais bénéficiait d'une rétrospective à la Cinémathèque de Paris (lire le texte de présentation de Stéphane du Mesnildot).
Depuis plus rien, aucun nouveau dvd à l'horizon, aucune opportunité pour (re)voir les films de Masumura... enfin jusqu'à aujourd'hui.
A l'occasion de la seconde partie de la thématique "Les splendeurs de la Daiei - les héritiers du grand maître", la Maison de la Culture du Japon à Paris propose une cinquantaine de films retraçant le parcours du mythique studio japonais, producteur de Rashomon d'Akira Kurosawa.
Mais derrière les Kurosawa, Naruse ou Ozu, Masumura est peut-être celui qui bénéficie le moins d'émulation critique. Espérons que ce nouveau coup de projecteur permette aux auteurs ou éditeurs de se pencher sur cet auteur majeur du cinéma japonais.
JEUNE FILLE SOUS LE CIEL BLEU / 1957
Yûko (Ayako Wakao), lycéenne, a été élevée par sa grand-mère dans un
village de la péninsule d’Izu. Avant de mourir, celle-ci lui avoue
ses origines : elle est l’enfant adultérin d’une relation entre son
père et une de ses secrétaires. Sa grand-mère décédée, Yûko doit
retourner à Tôkyô vivre chez lui. Elle est traitée avec mépris par sa
belle-mère et ses demi-frères.
> Vendredi 10 janvier à 19h30LE PRÉCIPICE / 1958
Un homme trouve la mort au cours d’une ascension dans les Alpes japonaises.
Accident ou homicide ? Son ami penche en faveur de l’homicide et mène sa propre enquête.
> samedi 15 février 19h15 TESTAMENTS DE FEMMES / 1960 / Yasuzô Masumura, Kon Ichikawa, Kôzaburô Yoshimura
Trois portraits de la femme japonaise moderne, volontaire,
audacieuse et dominatrice : La femme qui veut mordre l’oreille
(Masumura) ; La femme qui ne faisait pas de cadeaux (Ichikawa) ; La
femme qui avait oublié d’aimer (Yoshimura).
> Vendredi 24 janvier 17h00
> Mercredi 26 février 19h30
LE SOLDAT YAKUZA / 1965
1943, Mandchourie. Un camp militaire de l’armée japonaise accueille
des nouveaux. L’un d’eux, Ômiya (Shintarô Katsu), est un ancien yakuza
dont la réputation d’indiscipliné lui vaut d’être pris en main par
le première classe Arita (Takahiro Tamura), un intellectuel qui a
échoué aux examens d’officier supérieur en raison de sa répugnance
pour la hiérarchie militaire. Unis par un même dégoût des lois
martiales, les deux hommes, aux caractères pourtant opposés, vont
se lier d’amitié et chercher à déserter.
> samedi 8 février à 14h00L’ÉCOLE MILITAIRE NAKANO / 1966
Tôkyô. Au cours d’un entretien insolite, un officier de l’armée de
terre (Raizô Ichikawa) comprend qu’il vient d’être intégré dans
l’école d’espion de Nakano. Coupé du monde pendant un an, formé à
toutes les disciplines, même le sexe, il va devenir le parfait
agent. Sa fiancée cherche à retrouver sa trace en se faisant
embaucher à Nakano comme dactylo.
> Samedi 11 janvier à 16h00JEUX DANGEREUX / 1971
Une jeune ouvrière s’éreinte à rembourser les dettes de sa mère,
veuve d’un homme alcoolique, flambeur et violent. Décidée à gagner
plus d’argent, elle accepte de devenir hôtesse de bar et se laisse
séduire par un dangereux proxénète.
Jeux dangereux est le dernier film produit par la Daiei, et sorti le 4 septembre 1971, juste avant la déclaration de sa mise en faillite. L’entreprise sera rachetée par une partie de son personnel et rebaptisée Eizô Kyôto (Kyôto Image). Les meilleurs techniciens de la Daiei y travailleront, produisant pour le cinéma, mais aussi pour la télévision à laquelle ils apporteront leur savoir-faire.
> Jeudi 27 février 19h30Jeux dangereux est le dernier film produit par la Daiei, et sorti le 4 septembre 1971, juste avant la déclaration de sa mise en faillite. L’entreprise sera rachetée par une partie de son personnel et rebaptisée Eizô Kyôto (Kyôto Image). Les meilleurs techniciens de la Daiei y travailleront, produisant pour le cinéma, mais aussi pour la télévision à laquelle ils apporteront leur savoir-faire.
source : MCJP
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