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Bondage | Arte Cinéma Trash

Les semaines se suivent et se ressemblent pour notre plus grand plaisir avec la case cinéma Trash d'Arte et les prochains films sont tout autant excitants que ce Bondage.



Le film « Bondage » (1977) s’inspire de la vie de l’artiste Ito Seiu, promoteur historique, au début du XXe siècle, du ligotage à caractère sexuel –un art qui ne sera massivement popularisé qu’à partir des années 60, au Japon. Réalisateur important de la firme Nikkatsu, Noboru Tanaka s’était déjà, en 1975, intéressé à un scandaleux personnage réel ayant durablement marqué les esprits japonais : dans « La véritable histoire d’Abe Sada », il racontait en effet la passion érotique et meurtrière de la fameuse Abe Sada un an avant que Nagisa Oshima en livre sa propre version dans « L’empire des sens ».

Jenny Ulrich

source : Arte Cinéma Trash

disponible à la boutique dans le coffret dvd Romans Érotiques Vol. 2 consacré à Noboru Tanaka avec La Véritable Histoire d’Abe Sada.

> vendredi, 30 juillet 2010 à 01h00
Rediffusion vendredi 6 août à 03h00

Charles Burnett, l'autre Blaxploitation


Pour les amateurs de hip hop, cette image fera indéniablement penser à la pochette de l'album The Ecstatic (2009) de Mos Def.
En réalité, cette photographie est issue du film "Killer of Sheep" réalisé en 1977 par Charles Burnett.

On résume trop souvent la Blaxpoitation* à Pam Grier, Fred Williamson, Jim Brown pour les années 70 et à Spike Lee pour les années 90. Entre film "pop" seventies et décharge communautariste, il existe une troisième voix : Charles Burnett.

Charles Burnett réalisa en 1978 un film s'adressant directement à la communauté noire tout en apportant un regard rare et somptueux sur le quotidien d'une famille noire américaine. Une tentative (réussie) de montrer des noirs de la "middle-class" ne sombrant pas dans le trafic de drogue, dans la prostitution ou dans tout autres trafic répréhensible par la loi. Pas de misérabilisme, pas de justicier, ni de kung Fu encore moins d'action sur de la musique soul, Killer of Sheep déploie une histoire simple mais profondément touchante, le combat quotidien contre la facilité du crime et pour la dignité humaine.

Pour autant, la musique soul est bien présente et c'est par la "faute" de celle-ci que le film tomba dans l'oubli. Il aura fallu 30 ans pour obtenir les autorisations de certains titres. Une bande originale signée : Louis Armstrong (West End Blues), Dinah Washington (Unforgettable et le superbe This Bitter Earth), Earth, Wind & Fire (Reasons),...



Dans le ghetto afro-américain de Watts, à Los Angeles, un ouvrier fier et mélancolique, épuisé par son emploi dans un abattoir de moutons et par ses responsabilités de père de famille, résiste à la tentation de l'argent facile, sous le regard de sa femme qui n'arrive plus à communiquer avec lui.





Pierce habite dans le quartier de Watts et travaille avec ses parents, propriétaires d'une laverie. Il apprend que le mariage de son frère, avocat, a lieu le même jour que les obsèques de son meilleur ami, tué après sa sortie de prison. Il doit faire un choix.

Réalisé en 1983, ce second film du réalisateur noir américain travaille le même sillon, celui de la banalité du quotidien, des étapes traditionnelles de la vie. Encore une fois Burnett présente ses personnages sous toutes leurs facettes bonnes ou mauvaises mais surtout avec un souci de coller à une certaine réalité, à une certaine vérité.


A l’instar de Killer of Sheep, déclaré « trésor national » par le National Film Registry, My Brother’s Wedding est un tableau réaliste, mais en couleur, cette fois-ci, d’une famille noire dans les quartiers sud de Los Angeles  : « Je n’avais jamais vraiment terminé le film, raconte le réalisateur. En Allemagne, je leur ai donné un premier montage un peu brut. Je n’étais pas très content du résultat, car je n’avais pas eu l’argent pour le terminer. Mes acteurs me créaient beaucoup de problèmes. Avec le numérique, j’ai pu moi-même remonter le film, couper les scènes qui ne me plaisaient pas et le nettoyer. »

Ses acteurs, aussi turbulents que les personnages qu’ils incarnent, avaient fait prendre du retard au tournage. Pierce Mundy, interprété par un nerveux et hilare Everett Silas, est un grand dadais de 30 ans qui vit encore chez ses parents, les adorables et toujours amoureux propriétaires d’une laverie sur une des artères de Watts. De temps à autre, Pierce s’occupe de ses grands parents grabataires, mais dès que son meilleur ami, Soldier, sort de prison, il file le chercher à la gare, prêt à refaire avec lui les quatre cents coups  : « Ce sont des jeunes gens qui n’ont jamais vraiment grandi, commente Charles Burnett, qui ont subi un lavage de cerveau, qui n’arrivent pas à dire qu’ils méritent mieux que d’être pauvres. Pierce et Soldier ont échoué dans leurs propres projets et fuient la réalité. Ils gaspillent leurs vies. Pierce a un bon cœur mais reste immature, incapable de maîtriser le cours de son existence. Soldier, lui, réagit contre la société, mais c’est un rebelle sans cause. Il est frustré et ne sait pas vers quoi diriger son énergie. Ils ressemblent beaucoup aux jeunes avec qui j’ai grandi. Comme le système est contre nous, en tout cas n’est pas fait pour nous, il faut être fort, et en avoir conscience. »

Pour seule perspective hors de son quartier, Pierce n’a que le prochain mariage de son grand frère avocat avec une jolie chipie de la middle class américaine, qu’il méprise. C’est tout le drame de Pierce, il devra choisir entre le mariage de son frère, les obligations familiales et l’enterrement de son Soldier, qui à force de faire n’importe quoi a fini par en mourir.

« C’est une histoire qui m’est arrivée dans la vraie vie », raconte Charles Burnett, qui a grandi à Watts à un pâté de maison de là où ont débuté les émeutes de 1965. « Mon voisin avait été tué, et, le jour de son enterrement, j’avais déjà promis d’assister au mariage d’une amie. J’ai décidé d’aller à l’enterrement, mais je n’ai pas eu le courage de le dire à la jeune mariée. Alors je me suis dit que je ferai les deux. De ce petit incident, j’ai fait un film. Etre adulte, c’est faire des choix et, évidemment, quelqu’un sera toujours blessé, on ne peut pas contenter tout le monde. »

Ses deux personnages, Pierce et Soldier ne font pas de choix, vivent dans l’instant. My Brother’s Wedding montre déjà les tensions entre le peuple du ghetto et la bourgeoisie noire américaine et, surtout, la chaleur du foyer afro-américain  : « Au festival de Saint-Denis, j’étais surpris de mesurer combien le public avait l’air d’apprécier les marques d’affection entre Pierce et son père. C’est normal, il a l’habitude de voir des films hollywoodiens avec des gangs, des mères célibataires. Comme s’il était impossible de filmer ses quartiers sans montrer l’humanité de ces habitants. »


Stéphanie Binet, Libération - 4 mars 2009

Si Charles Burnett a continué sa carrière dans le créneau "Blaxpoitation" moderne (To Sleep With Anger avec Danny Glover [1990] ; Glass Shield avec Ice Cube [1993]) aujourd'hui sa carrière alterne documentaire et téléfilm pour la télévision. Son dernier film ayant connu une certaine visibilité est le segment Devil's Fire qu'il réalisa pour l'anthologie sur le Blues initié par Martin Scorsese.

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*Blaxpoitation, contraction de black et d'exploitation, terme désignant un type de films produits durant les années 70, marketé et désigné pour le public noir, et mettant en scène dans les rôles principaux des acteurs noirs.
Définition extraite de l'ouvrage "Blaxpoitation, 70's Soul Fever" par julien Sévéon [Editions Bazaar&Co]

Welcome to Troma(ville)


Et oui les voilà enfin ! Ils sont disponibles à la boutique depuis peu, les treizes films (encore disponible en France) estampillé Troma, le studio culte dirigé par Lloyd Kaufman.
Pour ceux qui ne connaitraient pas l'esprit Troma, c'est du "rigolo trash" à tous les étages, des budgets "fond de tiroir" mais une vitalité, du plaisir et du rire.


Cannibal the musical (1996)

Rocky Mountains, hiver 1874. En quête d'or et d'amour, Alfred Packer et ses compagnons se sont perdus dans les montagnes et furent les victimes d'étranges phénomènes, transformés tantôt en cannibales assoiffés de sang tantôt en fans de comédies musicales...



Sergent Kabukiman N.Y.P.D. (1990)

N'ayez plus peur, citoyens de New York ! Un nouveau super héros défenseur des opprimés - Sgt Kabukiman - jette le trouble dans les rangs des criminels de la ville. Ses armes ? Baguettes chinoises enflammées, platform shoes, sushis étouffants...



Class of nuke'em high II (1991)

Finies les vacances : les étudiants les plus déjantés de la planète sont de retour! Le campus vient d'être reconstruit et la centrale nucléaire reprend du service. Roger, le reporter de l'université, décide d'enquêter sur les agissements d'un chercheur : horreur !


Class of nuke'em high III (1994)

Roger, le héros de Tromaville, et Victoria sa fiancée, sont désormais parents de 2 magnifiques jumeaux Adlai et Dick. Mais Dick, enlevé, est placé sous la tutelle d'horribles bandits: il sera élevé dans la haine de son frère, tandis qu'Adlai grandit dans l'amour de son prochain. Le choc s'annonce terrible!


Combat shock (1985)

Franckie, vétéran du Vietnam, essaye de refaire surface dans une vie où il n'a plus sa place. Il voit son monde s'écrouler et parcourt les rues à la recherche d'un travail. Mais la ville est une jungle où Franckie ne tarde pas à perdre complètement pied...


Monster in the closet (1986)

Une série de meurtres énigmatiques sème la panique dans San Francisco. Richard, journaliste, enquête sur ce qu'il croit être une histoire courante. Mais il ne tarde pas à découvrir l'horrible vérité: le responsable est un monstre sanguinaire ayant élu domicile dans les placards de la métropole apeurée!



Mother's Day (1980)

Bonne fête maman ! Dans la famille, nous adorons recueillir les promeneurs égarés. Nous leur préparons des surprises que nul n’oserait imaginer et nous prenons bien soin d’eux ! Et si trois jeunes campeuses esseulées viennent à passer un week- end près de chez nous ? Mes fils et moi, nous ne manquerons pas de leurs rendre une petite visite pour faire de leur séjour un moment inoubliable ! Je suis tellement fière de mes deux petits…



The First Turn-On! (1983)

Le premier teen movie bien avant « American Pie » ! Au cours d’une excursion 4 jeunes ados candides et leur monitrice, la sexy Michelle, se retrouvent coincés dans une caverne. Seuls dans le noir, les langues se délient et chacun évoque bientôt sa « première fois »… La toute première apparition à l’écran de Vincent D’Onofrio.


The G.I. Executioner (1973)

Un vétéran du Vietnam reconverti en propriétaire de boîte de nuit est embauché pour exécuter de dangereux mercenaires. Mais dorénavant, plus rien ne pourra arrêter le G.I. Executioner…


Maniac Nurses Find Ecstasy (1990)

Dans une forteresse éloignée, un sinistre groupe de femmes expertes en chirurgie se prépare pour sa prochaine victime. Elles retiennent gardées en cages de pauvres innocentes à qui elles ont lavé le cerveau. Sabrina, l’une d’entre elles, vit un véritable cauchemar éveillé ! Elle comprend qu’elle est manipulée par la dominatrice pour intégrer un groupe de féministes armées qui haïssent les hommes…


Vegas in Space (1991)

Dans la paisible ville « Vegas in space », sur la planète Clitoris, entièrement peuplée de femmes, un complot se trame. Trois valeureux soldats sont envoyés en mission secrète afin de sauver cette planète. Mais pour cela ils doivent changer de sexe et devenir des femmes… Nos 3 drag-queens sauront-elles déjouer cet ignoble complot au milieu de toutes ces fêtes où le plaisir et le vice sont roi ?



When Nature Calls (1985)

L’appel de la nature est plus fort que tout ! Métro boulot dodo, pour Greg plus jamais ! Lui et sa petite famille ont décidé de fuir le stress de la ville pour s’installer en pleine nature. Désormais, leur quotidien sera ponctué par les visites surprises des Grizzlies, Pumas et de leurs nouveaux amis : une tribu d’indiens. Alors, on aime toujours autant la campagne ? Avec une courte apparition de David Strathairn…


Troma's war (1988)

Un avion s'écrase sur une ile déserte contrôlée par de dangereux terroristes. Les rescapés ne tardent pas à se transformer en héros déchainés afin de montrer aux terroristes de quel bois ils se chauffent...

Va va vierge pour la seconde fois | Arte Cinéma Trash

La reconnaissance de Koji Wakamatsu et son importance dans le cinéma mondial semble acquise. Une consécration totale avec la diffusion sur le réseau hertzien de Va va vierge pour la seconde fois (1969) et cela se passe sur Arte comme d'habitude.



Un soir, une jeune fille est violée sur le toit d’un immeuble par quatre étudiants, sous les yeux d’un cinquième. Le lendemain au réveil, la fille fait calmement ce constat : nous sommes au matin du 8 août, c’est la seconde fois qu’on me viole, j’aimerais mourir. Elle demande alors au voyeur de la tuer...
Koji Wakamatsu débute sa carrière cinématographique dans les années 60 et il se montre particulièrement productif par la suite. Viol, voyeurisme, violence, SM sont des constantes dans son œuvre –il est l’un des premiers promoteurs du genre pinku eiga -, mais son propos est aussi, le plus souvent, politique. Il est d’ailleurs frontalement revenu, en 2007 avec « Unated Red Army », sur le radical mouvement révolutionnaire Japonais qui défraya la chronique dans les années 70 (mouvement aussi virulent que ceux d’Allemagne ou d’Italie à la même période). Car, oui, Koji Wakamatsu continue à travailler : son dernier film, « Le soldat dieu » a été primé à la Berlinale 2010 et il devrait sortir début décembre en France – il n’y a pas encore de date prévue pour l’Allemagne.

Si vous avez aimé « Va va vierge pour la deuxième fois » pour son voyeur qui passe à l’acte, pour les viols et les meurtres stylisés, pour la belle photographie en N&B que viennent zébrer de saisissants passages en couleur, pour l’impression claustrophobe qui s’en dégage, etc, essayez, entre beaucoup d’autres, « Les anges violés » et ses infirmières décimées dans une auberge. De toute façon, quasiment tous les films de Wakamatsu sont à voir
[...].

Jenny Ulrich

source : Arte Cinéma Trash

> Vendredi 16 juillet 2010 à 00h45
> Jeudi 22 juillet 2010 à 3h00

disponible en dvd à la boutique :

> Koji Wakamatsu Vol. 1 & Vol. 2
> United Red Army

Harvey Pekar (1940 - 2010)



Auteur de comics books et ami de Robert Crumb, Harvey Pekar a vu sa vie (en partie) retranscrite au cinéma via l'adaptation de sa bande dessinée "American Splendor".




Harvey Pekar, un documentaliste à la vie terne, entrevoit dans la bande dessinée une façon d'exprimer ses frustrations. Si son premier album, American Splendor, rencontre le succès, son existence lui paraît toujours aussi vide. Harvey rencontre alors Joyce Brabner, son âme soeur qui partage un même mal de vivre.

Harvey Pekar avait 70 ans.

X-Rated : adult movie posters

Pour le mois de juillet THE END a décidé de faire monter la température avec un ouvrage retraçant les plus belles heures des affiches de film érotique et pornographique des années 60 à 70.



Introduction :

Les historiens considèrent que la pornographie moderne est née dans les années 1650. On retrouve des films classés X dès le début du cinéma, à la fin du 19ème siècle. A cette époque, on les appelait "exploitation movies" ou "stag movies", et ils étaient souvent utilisés dans les maisons de passe. Les films "en boucle" montrant des scènes de sexe répétées, étaient projetés pour exciter les spectateurs, de sexe masculin pour la plupart. De nombreuses actrices d'Hollywood, dont Marilyn Monroe, ont touché au cinéma érotique avant d'accéder à la notoriété. De même, des metteurs en scène comme le légendaire Francis Ford Coppola ont souvent travaillé sur des films soft porn au tout début de leur carrière.
Le vingtième siècle fut le théâtre d'une bataille constante entre l'industrie du divertissement et la censure, tout particulièrement pour les films classés X. De la fin des années 50 au milieu des années 70, la plupart des films pour adultes sortant aux États Unis étaient porno ou "stag". Ils étaient produits à l'étranger, souvent en Scandinavie ou en Extreme orient, et beaucoup étaient distribués sous l'étiquette "film d'art" pour tenter d'échapper à la censure.

Les années 1960 et 1970 sont considérées comme l'âge d'or du cinéma pornographique. Durant cette période, les budgets de production ont augmenté, ce qui a permis une amélioration générale de la qualité des films et des scénarios. De grand classiques ont ainsi vu le jour : Gorge Profonde (1972), Derrière la Porte Verte (1972), The Opening of misty Beethoven (1976) et Debbie Does Dallas (1978) furent quelques uns des nombreux grand succès au bo-office et surent séduire même les critiques. Deux films produits en France, Emmanuelle (1974) et Histoire d'O (1975), ont, de par leur succès, également aidé le cinéma porno à accéder à la commercialisation de masse.

Presque toutes les affiches de films X de cette époque furent conçues par des artistes inconnus, à l'exception de celle d'Emmanuelle pour laquelle les distributeurs firent appel au designer Steve Francfurt (p119). Frankfurt était le génie qui se cachait derrière de nombreuses affiches de films et l'auteur d'accroches comptant parmi les plus mémorables du cinéma; on peut ainsi lire sur l'affiche d'Emmanuelle : X was never like this". La pornographie, bien huilée, devenait chic. Pour la première fois, les films étaient montrés dans les cinémas conventionnels et attiraient un public jeune et à la mode; cette évolution a donnée naissance au terme "porno chic".

Un petit nombre de metteurs en scène semblent dominer le genre : Russ Meyer (p116 & 117), Radley Metzger (p107 & 156), Joseph Mawra (p44,45 & 61) et Joseph Sarno (p127 & 133) notamment, des noms devenus légendaires dans cette industrie. Meyer est tout particulièrement renommé pour sa fascination pour les femmes à la poitrine anormalement forte, et l'énorme succès rencontré par ses films laisse supposer que son public partageait cette attirance. Lorna (1964) de Meyer fut le tout premier film de cette catégorie à allier sexe et nudité totale.

C'est à cette époque que les premières grandes stars du cinéma porno ont vu le jour. Marilyn Chambers et John Holmes devinrent connus de tous. Holmes joua dans plus de 200 longs métrages porno et partagea la couche de 10 000 femmes, soit au moins une par jour. Alors que Chambers et Lovelace étaient célèbres pour leurs performances remarquables, Holmes était essentiellement réputé pour ses légendaires 35 cm !

Avec l'introduction du magnétoscope en 1976, le cinéma porno a pu entrer dans l'intimité des foyers. Les films se vendaient très bien, malgré leur prix initialement élevé. Les films classés X représentaient 25 à 40% des ventes de cassettes vidéo à la fin des années 1970, un chiffre remarquable puisqu'ils ne bénéficiaient d'aucune publicité. Les appareils audiovisuels se répandent durant les années 1980 et 1990, les affiches de films devinrent moins imaginatives. Aujourd'hui, pratiquement tous les films pornos sont destinés à être distribués sous la forme de cassettes VHS et DVD, ce qui rend superflues les affiches de films X.

Les affiches de films sont conçues de façon à attirer l'attention, créer un désir et inciter le public cinéphiles à entrer dans les salles de cinéma. C'est sans aucun doute le cas des affiches de films X. Parfois, elles visaient aussi à induire le public en erreur de façon flagrante. Metzger importa des films étrangers tels Day of Sin and Nights of Nymphomania (Mellem Venner - Hollande) (1963) et The Weird Love makers (Kyonetsu No Kisetsu - Japon) (1964) et les commercialisa comme des films américains pour s'assurer qu'ils attiferaient un plus large public. Le graphisme de l'affiche de The Weird Love makers est simple, avec une accroche mystérieuse : "They do everything". De telles affiches promettaient bien plus que le film ne pouvait offrir.

Aujourd'hui, cependant, ces affiches sont une source d'inspiration et d'information très riche pour les designers graphistes et les spécialistes des sciences sociales qui veulent révéler ce qui se passait réellement dans l'intimité des foyers.


Tony Nourmand et Graham Marsh

Au cours des 160 pages, l'amateur des films classé X et érotique retrouva toute l'inventivité des affichistes pour contrecarrer les diverses interdictions.
Des grands noms de l'industrie à d'illustres inconnus, les auteurs (Tony Nourmand et Graham Marsh) dévoileront une esthétique resplendissante aujourd'hui malheureusement disparue pour une catégorie de films toujours marginalisés.
C'est sans compter sur quelque éditeurs cou..courageux sortant le X du circuit traditionnel des sex-shops.

Présentation de quelques affiches de film issue du livre et disponible en dvd à la boutique :





Fernando Arrabal : cinéaste panique



Crée en 1962 par Alejandro Jodorowsky, Roland Topor et Fernando Arrabal, Panique est un mouvement actioniste voire un anti-mouvement puisqu'il se veut être en aucun cas un mouvement institutionnalisé : sans théorie et sans morale, il est né plutôt de la réunion amicale du dessinateur Topor (qui édite, dès 1962, 13 Dessins paniques, Verviers) et des hommes de théâtre Arrabal et Jodorowsky. Ces artistes se démarquent aussitôt du Surréalisme : " Nous ne voulions pas de hiérarchie, pas de pape, pas d'exclusion. Tout le monde peut être panique, ou ne plus l'être. Nous ne voulions pas une morale, mais toutes les morales. " Pratique de la provocation (happenings, animations), affirmation de l'individualité, pouvoir absolu du jeu comme moyen de communication et d'exorcisation, option délibérée pour la dérision et l'utopie : telles semblent être les données essentielles de l'attitude panique, déjà apparues dans l'ensemble de dessins Panic ? publié par Roland Topor (1965, San Francisco) et définies dans l'ouvrage le Panique, paru en 1973 à Paris par les soins communs de Topor, Arrabal et Jodorowsky (qui font volontiers référence à André Ruellan, à Gaston Bachelard et à l'Espagnol Baltasar Gracían).

Exposé successivement à la gal. Aurora de Genève en mai 1973 (Topor, Olinèro Olivier, Christian Zeimert) et à Paris (gal. Messidor, en juin 1974 : Topor, Zeimert, Olivier O. Olivier, Arrabal, Jodorowsky), le groupe Panique conquiert à cette date l'attention d'un large public : le film la Montagne sacrée, de Jodorowsky, est projeté au festival de Cannes, et la Planète sauvage, réalisée par une équipe tchèque d'après Topor, reçoit la même année le prix spécial du jury de Cannes.


source : Larousse.fr



Après la dissolution du groupe en 1973 (suite à la publication du livre Le Panique d'Arrabal), le cinéaste continue d'œuvrer pour le cinéma et tourne quatre autre films.

Le coffret présenté est l'intégral de l'œuvre cinématographique de Fernando Arrabal comprenant :

> Viva la muerte (1971)

avec : Mahdi Chaouch (Fando), Anouk Ferjac (Tía Clara), Ivan Henryques (Le père), Jazia Klibi (Thérèse), Núria Espert (La mère), Mohamed Bellasoued (Le Colonel), Suzanne Compte , Víctor García (Un jeune homme), Jean-Louis Chassigneux

Dans une Espagne meurtrie, où l'orthodoxie côtoie le blasphème, où l'armée clame " pas de traîtres, ou, s'il est nécessaire, nous tuerons la moitié du pays ", un enfant rêve. Cet enfant a découvert que sa mère, qu'il aime passionnément, a dénoncé son père, pour un crime inexpiable à ses yeux, l'athéisme et l'antifranquisme. Cet enfant ne sait ni comment, ni où a disparu son père. Mais il retrace sans peine en esprit les images sanglantes de ses tortures.



> J'irai comme un cheval fou (1973)

avec : Emmanuelle Riva (La mère (Madame Rey)), George Shannon (Aden Rey), Hachemi Marzouk (Marvel), Marco Perrin (Oscar Tabak), François Châtelet (Le prédicateur), Marie-France (Bijou-Love), Gerard Borlant (Le concierge), Jean Chalon (Le maître d'hôtel), Raoul Curet (Commissaire Falcon).

Recherché par les autorités pour le meurtre de sa mère, Aden, bel homme, grand, cheveux châtains, distingué, s'enfuit dans le désert. Cette étendue de sable apparemment hostile est le théâtre d'une rencontre déroutante, celle de Marvel, un être petit, plutôt laid, bestial, naïf et doté de pouvoirs surnaturels...
Second long métrage de Fernando Arrabal après le dérangeant VIVA LA MUERTE, J'IRAI COMME UN CHEVAL FOU déclencha dès sa sortie une vague de contestations et de rejet (liée à l'illustration blasphématoire des idées qu'il met en images).


> L'arbre de guernica (1975)

avec : Mariangela Melato (Vandale), Ron Faber (Goya), Cosimo Cinieri (Raphael), Franco Ressel (Onesime), Mario Novelli (Ramiro), Cirylle Spiga (Angel), Rocco Fontana (Antonio) et Bento Urago (Le Comte Cerralbo)

Pendant la guerre civile en Espagne, Goya, un américain extravagant vit chez le comte de Cerralbo. Refusant de prendre parti, il décide de fuir en France. Lors du bombardement de Guernica, il rencontre Vandale. La barbarie de cet événement va les amener à s’engager corps et âme pour la défense de la République… Discours poétique qui à travers l’allégorie évidente recourt à des éléments narratifs immédiatement identifiables : le massacre, le mythe de Guernica, le siège, reliés entre eux par une série de coïncidences mélodramatiques et une profusion intarissable d’images chocs, de couleurs agressives, et de situations limites.

> The Emperor of Peru (1982)

avec : Mickey Rooney (L'ingénieur ferroviaire), Anick (Liz), Jonathan Starr (Toby), Ky Huot Uk (Hoang), Monique Mercure (Tante Elsa),
Jean-Louis Roux (Oncle Alex), Guy Hoffman (Le maire), Valda Dalton (Flora), Jean-Pierre Saulnier (Le pompier)

Hoang, un petit réfugié cambodgien, passe l'été à la campagne. Il se lie d'amitié avec Lis et Toby, nièce et neveu des gens qui l'ont accueilli au Canada. Toby est un rêveur à l'imagination débordante. Il s'imagine dans un cirque fabuleux, au pupitre d'un orchestre symphonique ou encore naviguant dans l'univers intergalactique à bord d'un super-vaisseau spatial. Les enfants découvrent dans la forêt une vieille locomotive de modèle Pacific, tout près de la cabane où vit l'ancien conducteur de l'engin, le vieux Thubal, qui se fait appeler l'Empereur du Pérou. Avec l'aide des enfants, il entreprend redonner à la locomotive sa splendeur passée. Mais Hoang n'arrive pas à oublier sa mère, qu'il a laissée derrière lui sur une plage du Cambodge. Les enfants prennent possession de la locomotive et partent pour un voyage fantastique autour du monde.


> Le cimetière des voitures (1983)

avec : Alain Bashung (Emanou), Juliet Berto (Dila), Micha Bayard (Lasca), Roland Amstutz (Milos), Denis Manuel (Tiossido), Dominique Maurin (Fodère), Boris Bergman (Topé), Sylvie Kuhn (Absalon), Fanny Bastien (Kittin)

Après une catastrophe nucléaire, Milos-Ponce Pilate, un ancien proxénète, héberge sur son terrain vague - un cimetière de voitures - une bande de rockers et de punks poursuivie par des policiers. Ceux-ci recherchent Emanou, considéré comme un dangereux agitateur qui, à ses heures perdues, guérit les paralytiques, ressuscite les morts, déplace les montagnes et marche sur les eaux.

> Adieu Babylone (1992)

avec : Lelia Arrabal (Leila), Spike Lee (Le Commissaire), Tom Bishop , Gata Kamsky , Joël Lautier , Melvin van Peebles
et Tom O'Horgan

Une Alice au pays des bas-fonds new-yorkais, éprise de Rimbaud, traverse la ville et la vie des gens, laissant pour unique trace de son passage, des meurtres. Criminelle esthète, elle tue tous ceux qui, selon elle, ne sont pas dignes de vivre.

En bonus, on retrouve un documentaire "Arrabal : Cinéaste panique" ; Jorge Luis Borges (une vie de poésie) et une création vidéo de Christèle Jacob (plasticienne / vidéaste) collaboratrice régulière de Fernando Arrabal.


" Ce courant n’a jamais eu d’existence réelle. "

Arrabal

Love Camp | Arte Cinéma Trash

Chaque semaine nous avons l'impression de radoter mais c'est toujours bon de le rappeler : Arte est la meilleure chose qui soit arrivé au P.A.F. (Paysage Audiovisuel Français) et la case Cinéma Trash en est la preuve.

Demain soir, Arte se dévêtit en proposant Love Camp, film érotique allemand de Christian Anders et Ilias Mylonakos daté de 1981.





D’abord connu comme chanteur, l’Autrichien Christian Anders a aussi, au tournant des années 70/80, écrit-produit-réalisé-interprété ET mis en musique deux films. Il y eut d’abord en 1979 « Roots of evil » où il démontrait notamment ses talents de karateka, puis en 1981 « Love camp » qui nous intéresse ici. Le « camp de l’amour » dont il est question est dirigé par la bien nommée La Divine, interprétée fort à propos par Laura Gemser : ses adeptes –car il s’agit en fait une secte- sont fermement invités à se prostituer pour enrichir la communauté et les demoiselles y consentent pour l’amour du rabatteur en chef, le beau Dorian (Christian Anders, bien sûr). Mais un jour, Dorian croise Patricia, la jeune et jolie fille d’un riche sénateur Américain...

Il ne faut pas confondre « Love camp » avec « Love camp 7 » de Lee Frost, mais si vous aimez la gratuité du premier, notamment dans les scènes de nu, n’hésitez pas à voir le second. Si par ailleurs ce qui vous a séduit dans « Love camp » c’est l’immersion dans une secte hippie dégénérée, vous pouvez aller piocher du côté des adaptations cinés plus ou moins putassières de la vie du gourou Charles Manson. Enfin, si vous êtes fous d’amour pour Laura Gemser –c’est bien normal-, (re)découvrez-la dans son rôle le plus connu, celui de Black Emanuelle (avec un seul « m » pour éviter les démêlées juridiques) : il existe plusieurs opus de ses aventures, mais ceux tournés par Joe d’Amato sont les plus déviants, en particuliers « Emanuelle et les derniers cannibales ». Ceci dit attention dans vos recherches car n’importe quel film avec Laura Gemser se voyait généralement opportunistement retitré : « Love camp » est ainsi, aux USA, édité en DVD sous le titre « Divine Emanuelle : love cult ».


Jenny Ulrich

source : Arte Cinéma Trash

> vendredi 9 juillet 2010 à 00:40
> Rediffusion jeudi 15 juillet à 03H00

The Battle Wizard | Arte Cinéma trash

A force de dire tout le bien que l'on pense de la chaine franco-allemande, nous ne savons plus quoi dire et ce n'est pas le film du vendredi 2 juillet à 00h35 : Battle Wizard de Pao Hsueh Li qui va changer notre opinion. Enjoy !




Après O Fantasma, film portugais, direction Hong-Kong avec le mythique studio de la Shaw Brothers.

Un jeune prince brave tous les dangers dans un brillant mélange de film fantastique et de kung-fu.
Wong Po-yen a perdu ses deux jambes il y a vingt ans dans un combat contre le roi Duan Zheng-chun. Aujourd'hui, il veut se venger sur le fils du monarque, Duan Yu. Ce dernier, passionné de littérature et piètre combattant, vient de partir à la découverte du monde, cherchant à se prouver qu'il peut survivre sans maîtriser les arts martiaux. Au cours de son périple, il rencontre la guerrière Zhong Ling-ehr, qui lui conseille de se lancer à la recherche du python rouge...

The battle wizard a été produit par la Shaw Brothers, studios légendaires qui ont révolutionné le cinéma hongkongais entre les années 1960 et 1980, et marqué toute la production cinématographique asiatique. Rassemblant d'excellents acteurs, scénaristes, réalisateurs, producteurs, chorégraphes, la Shaw a su se distinguer d'emblée grâce à une qualité technique indéniable et à l'énergie visionnaire de l'un des frères, Run Run Shaw.


source : Arte



> Vendredi 2 juillet à 00h35
Rediffusion jeudi 8 juillet à 03H00

Koji Wakamatsu : la consécration !

Après un premier coffret consacré au cinéaste (engagé et enragé) japonnais, Blaq Out continue son travail avec la sortie, le 6 juillet prochain, du volume 2 qui s'annonce tout autant mémorable.



Au programme de ce volume 2 :

> LA SAISON DE LA TERREUR (1969)

Une véritable bombe à retardement !
A la fin des années 60, au Japon. Deux policiers mettent sur écoute un étudiant soupçonné d’activisme. Mais celui-ci semble se complaire dans l'oisiveté et les plaisirs de la chair, ne quittant son appartement et ses compagnes qu'en de très rares occasions...
Avec LA SAISON DE LA TERREUR, Koji Wakamatsu radicalise encore plus sa manière d’aborder le cinéma pink en épurant sa mise en scène, mais toujours avec la même rigueur et la même virtuosité. L’érotisme et le filmage des corps se fait alors froid et clinique, comme pour mieux coller au comportement de son personnage principal, révolutionnaire repenti se réfugiant dans un mode de vie qu’il fustigeait autrefois. Mais l’inaction peut-elle vraiment annihiler toute pulsion activiste ?

Bonus : préface de Jean-Pierre Bouyxou


> RUNNING IN MADNESS, DYING IN LOVE
(1969)

Le récit d’une passion dévorée par la culpabilité !
Alors que des affrontements ont lieu dans les rues de Tokyo entre manifestants et forces de l’ordre, un jeune activiste se dispute violemment avec son frère policier. En tentant de s’interposer,la femme de ce dernier tue accidentellement son mari...
Bien que prenant toujours pied dans un contexte révolutionnaire, Koji Wakamatsu laisse, le temps d’un film, ses obsessions contestataires pour s’attarder sur le récit d’une passion charnelle, née dans le sang et dévorée peu à peu par la culpabilité. RUNNING IN MADNESS, DYING IN LOVE suit l’errance de ces deux amants sur les routes d’un Japon qui ne peut que rejeter leur relation, traversant les paysages les plus singuliers du pays en quête de pureté et de pardon mais ne faisant que retarder l’échéance d’un amour voué à l’échec.

Bonus : préface de Danielle Arbid


> SEX JACK (1970)

Festival de Cannes 1971 (Quinzaine des Réalisateurs)
Recherchés par la police, un groupe d'étudiants révolutionnaires trouvent refuge dans l'appartement d'un jeune inconnu providentiel. Condamnés à vivre entre quatre murs le temps que les choses se tassent, ils passent leur temps à fumer, boire et faire l'amour.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors du festival de Cannes en 1971, SEX JACK est un des films les plus marquants qu’ait réalisé Koji Wakamatsu, cinéaste subversif recourant au genre pink pour faire passer des messages politiques. En montrant les limites de l’action collective exacerbées par la logique de fuite et d’attentisme pour laquelle ont opté les membres d’un mouvement contestataire, Wakamatsu semble suggérer que seule la prise de conscience individuelle, affranchie de toutes formes de dépendance, peut mener à la révolution.

Bonus : préface de Gaspar Noé

> L’EXTASE DES ANGES
(1972)

Un pamphlet brûlant et un film (cul)te !
Au début des années 70 au Japon, une faction de jeunes radicaux nommés d’après les différents jours de la semaine tentent de voler des armes sur une base militaire américaine. Mardi, Mercredi et Jeudi sont tués. Lentement, les membres restants réalisent qu’ils ont été trahis par leur propre organisation...
Alors qu’il vient d’achever ARMÉE ROUGE / FPLP : DÉCLARATION DE GUERRE MONDIALE tourné au Liban dans les camps d’entraînement palestiniens, Koji Wakamatsu réalise L’EXTASE DES ANGES, le plus politique de ses films pink, utilisant plus que jamais cette mouvance du cinéma japonais comme une plateforme pour véhiculer des idées subversives. Inspiré de faits réels, le fi lm dissèque l’échec des mouvements révolutionnaires, dont les membres se tournent vers l’anarchisme et les actes Individuels pour parvenir à leurs fins.

Bonus : préface de André S. Labarthe


Les réjouissances ne sont pas finies puisque IMHO a la bonne idée de sortir en novembre 2010, le premier ouvrage français consacré à Koji Wakamatsu.



> Koji Wakamastu, le cinéaste de la révolte.

A l’occasion de la rétrospective à la Cinémathèque française dédiée au cinéaste Koji Wakamastu, les éditions IMHO publieront un livre consacré au cinéaste de la révolte. Essais du réalisateur, entretiens passés et présents, texte inédit de Nagisa Oshima, portrait de l’enfant terrible du cinéma japonais par Jean Baptiste Thoret ainsi que filmographie complète seront autant de points d’entrée dans un cinéma protéiforme et sans concessions.

sortie prévue le 26 novembre 2010.

Comme il est indiqué dans la présentation de l'ouvrage, les parisiens et les plus chanceux pourront découvrir l'intégralité de l'œuvre de Koji Wakamatsu à la cinémathèque de Paris lors d'une grande rétrospective, la première consacré au réalisateur hors du Japon.

Le mois de décembre sera donc l'acmé des "festivités" cinématographique autour de Wakamatsu puisque le troisième coffret chez Blaq Out (Naked Bullet (1969), La vierge violente (1969), Violence sans raison (1969), Shinjuku Mad (1970) et La femme qui voulait mourir (1970)) sortira et le dernier film du cinéaste sera visible en salle le 1 décembre 2010.