Christopher Lee : L'élegance des ténèbres

Pour les fêtes Arte propose la mini série Gormenghast le samedi 2 et le dimanche 3 janvier 2010 avec en vedette... Christopher Lee.

Si je ne connais pas cette fiction anglaise en quatre partie produite par la BBC, je ne peux que vous encourager à la découvrir ainsi que le documentaire allemand réalisé par Oliver Schwehm diffusé après le dernier épisode diamnche 3 janvier à 22h50.

Pour ses fans d'âge mûr, il a le visage de Dracula, pour leurs cadets, l'air vénérable de Saruman (Le seigneur des anneaux) et du comte Dooku (La guerre des étoiles). Portrait d'un acteur hors du commun.

On le verra au printemps 2010 dans Alice au pays des merveilles, sous la direction de Tim Burton. Qu'est-ce qui pousse un acteur de 87 ans couvert d'honneurs et de récompenses à repartir encore et toujours vers de nouveaux rivages ? Ce documentaire, le premier portrait au long cours consacré à Christopher Lee, s'attache à percer le mystère. Il montre que, depuis ses premiers grands succès, sous la bannière devenue légendaire de la Hammer, sa carrière est marquée par une volonté farouche : prouver qu'il est un acteur complet, maîtrisant toutes les facettes de son art et capable d'aborder d'autres rôles que ceux des films d'horreur qui ont fait sa renommée. Défi relevé, avec quelque 225 films qui lui ont valu d'entrer dans le Guinness des records. Il nous est conté par Christopher Lee lui-même et par quelques-uns de ses proches, notamment sa fille Christina, Sir Roger Moore, son ami depuis plus de cinquante ans, et Tim Burton qui, avant Peter Jackson dans Le seigneur des anneaux et George Lucas dans La guerre des étoiles (deuxième série), lui a offert dans Sleepy Hollow le rôle qui donna à sa carrière de "monstre" le nouveau souffle tant désiré.

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