Joseph W. Sarno (1921-2010)

Alors que, quelque jours auparavant, nous évoquions la sortie en dvd de deux nouveaux films du réalisateur ( voir la news ici). Nous apprenons aujourd'hui son décès à l'âge de 89 ans.
Joseph W Sarno n'était pas qu'un simple artisan de la série B érotique mais un véritable auteur caractérisé

par une analyse sociologique de la sexualité, l'approche de sujets tabous et le choix du point de vue féminin pour évoquer le désir, la frustration et les fantasmes. Il en résulte une forme désamorcée, sérieuse et dépressive de mélodrames sexuels, dans lequel le lyrisme des passions est réprimé par un contexte moral et social et un environnement pavillonnaire petit bourgeois particulièrement aliénants.

Olivier Père

Nous rapportons ces propos d'Olivier Père tenus sur le site de la cinémathèque de Paris àl'occassion de la venue du cinéaste pour la projection de deux de ses films :

> Caresses interdites (Daddy, Darling)
> Bibi la dévoreuse / Bibi, confession d'une adolescente (Vild på sex / Confessions of a Sweet Sixteen)

Independenza ! Part 9 : Choses Vues

Les Choses Vues est un éditeur rare et méconnu proposant un catalogue restreint (3 titres à leurs actifs) mais pas seulement ils sont également distributeurs d'une collection incroyable




DVD 1
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Visa de censure n°X - (1967 - sonorisation 1975) - 43 min.
Film expérimental “flamboyant” (Livret de famille et Carte de voeux).

Expérimentations tous azimuts, flot lyrique d'images psychédéliques, traversées hallucinées de terres psychotropes, famille d'amis (Jean-Pierre Kalfon, Yves Beneyton, Valérie Lagrange...) partageant le même voyage.

New Old - (1978) - 63 min.
Film essai sur ses activités d'acteur et sa vie

Nombreux extraits de films et d'oeuvres auxquels l'acteur a participé. Visite à la Factory de Warhol...
Interprétation : Pierre Clémenti, Jean-Pierre Kalfon, Valérie Lagrange, Viva, Klaus Kinski, Margareth Clémenti, Balthazar Clémenti, Les Ballets du XXème siècle (Maurice Béjart), Yves Beneyton, Achmi Gahcem, Simon Reggiani, Nadine Hermand, Marie-Laure de Noailles, Barbara Girard, James Brown…

Bonus : « La Révolution ce n'est qu'un début, continuons le combat… » - (1968) - 23 min. Film muet. Mi journal filmé, mi ciné-tract sur les événements de mai 1968.

Pierre Clémenti vit à Rome pendant le tournage du film Partner de Bertolucci quand éclate mai 68. L'acteur rentre à Paris, participe aux événements et réalise ce film oublié dans une cave pendant plus de 35 ans. Un document inédit, extrêmement rare.

DVD 2 :
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A l'ombre de la canaille bleue - (1978-1985) - 84 min. Fiction.
L' histoire âpre et glacée d'une descente aux enfers.

Récit de l'errance damnée d'un tueur échappant au contrôle d'une police parallèle, jusqu'au moment où le récit bascule. Un film inclassable tourné dans un Paris nocturne et populaire.

Soleil - (1988) - 14 min. Essai autobiographique.
Monologue de Pierre Clémenti dans lequel il évoque son passé, sa détention dans les prisons italiennes, l'injustice dont il a été victime.



Nico, un jeune joueur de yukulélé, décide de faire un film sur Matthieu Messagier, un grand poète qui lit L'Equipe en fumant des havanes. Ce qui devait être un simple documentaire tourne au burlesque et à l’épopée cosmique.



Fondé en 1980 par Jeffrey Lee Pierce, le Gun Club a été l’un des groupes les plus importants de la scène punk américaine, influençant par la suite nombre d’artistes ou de groupes comme The White Stripes, Nick Cave, Lydia Lunch, Henry Rollins, Sixteen Horsepower ou Noir Désir en France…
À rebours des interviews filmées ou des documentaires hagiographiques, « Hardtimes Killin’ Floor Blues » nous présente Jeffrey Lee Pierce dans son quotidien le plus décharné. Alcoolique, sans le sou, malade, quitté par sa compagne, le chanteur du Gun Club était alors devenu – involontairement – la caricature de ce qu’il avait toujours rêvé d’être : un vrai bluesman.

Nous ne serions trop vous conseillez de (re)découvrir Gun Club et de lire l'article de Stéphane Davet pour Le Monde à l'occasion de la sortie en janvier dernier d'une compilation "Tribute"

Extrait :

"Souvent mieux accueilli en Europe qu'aux Etats-Unis, ce Jim Morrison trash avait une belle cote en France. Grâce aux articles de Philippe Garnier, correspondant à Los Angeles du magazine Rock & Folk, grâce à la maison de disques New Rose et à l'admiration particulière des Français pour les figures maudites du rock. Le groupe Noir Désir devra une bonne part de son incandescence à la furia du Gun Club.

C'est aussi un Français, le cinéaste Henri-Jean Debon, qui a filmé Jeffrey Lee Pierce, en 1992, alors que celui-ci vivait à Londres, sans contrat, avec une santé dégradée. Une quinzaine d'années plus tard, il en a tiré un documentaire, Hardtimes - Killin'Floor Blues (récemment sorti en DVD), sans doute un des films les plus tristes et vrais jamais tournés sur la solitude d'un rocker déchu. "Pour moi, retient aujourd'hui le réalisateur, c'était la voix la plus sensuelle et la plus habitée qui soit. Et aussi une des plus colériques. Mais c'était une rage incroyablement lyrique."

Dans Hardtimes, on croise Nick Cave et aussi Cypress Grove, qui, à l'époque, taquinait le blues avec l'Américain. "C'était un personnage intense qui avait tendance à tourner cette intensité contre lui-même, insiste le concepteur de We Are Only Riders. A la fin, ses démons ont pris le dessus."

> Les incantations blues punk de Jeffrey Lee Pierce, Stéphane Davet (09/01/2010)

Mais les activités de Choses Vues ne se limitent pas ça puisque il distribue dans notre pays la collection Filmmuseum
Cette collection est la rencontre entre différente cinémathèque et institut pour restaurer des films jadis introuvable sur support numérique.
Entre films du patrimoine et curiosité, des véritables chef d'oeuvre sont enfin mis à la porté de tous et les prochains titres sont alléchants.




plus d'info sur le blog des Choses Vues

Coming soon : Lynch, Godzilla, Fukasaku, Leone,...

Face à des éditeurs de dvd de plus en plus dans l'expectative (heureusement certains labels indépendants persistent et résistent), nous avons décidé de privilégier notre rayon livre avec quelque nouveaux titres, qui je l'espère vous ravirons. Présentation :


Cet essai constitue la première monographie entièrement consacrée à Kinji Fukasaku en dehors du Japon. Ces oeuvres révèlent un cinéaste inventif et audacieux. Souvent iconoclaste, il porte un regard très critique sur le présent et le passé de son pays, sur une société qui pratique la fuite en avant dans la consommation effrenée. Et ceci, jusqu'à Battle Royale (2000), dont l'écho fut mondial.


Elephant Man, Blue Velvet, Sailor et Lula, la série Twin Peaks, Mulholland Drive : David Lynch a marqué de son génie le panorama contemporain du cinéma et de la télévision. Longtemps, son oeuvre a suscité le scandale sinon la perplexité avant de recevoir la consécration du public et des critiques. Cet essai, par une "mise en situation" culturelle, esthétique et philosophique, nous invite à suivre le parcours créatif du cinéaste.


Cette étude vise à évaluer les apports de la contre-culture au cinéma américain à travers le prisme de l'oeuvre de Dennis Hopper. Célèbre pour son travail de comédien, il professe aussi un intérêt pour les arts visuels qui n'est pas sans effet sur son oeuvre cinématographique. Il est en effet possible d établir des correspondances entre ses choix artistiques et divers courants picturaux du 20e siècle.


Le cinéma est riche de films de monstres en temps de crise. L'auteur spécialiste du film de monstres japonais retrace depuis la sortie du film Godzilla en 1954, l'évolution de la société japonaise où les monstres perpétuent depuis l'après guerre, l'image d'une nation victime des forces de la nature ou des dérives de la science.


Cet ouvrage propose une analyse de Kaïro de Kiyoshi Kurosawa (2001), oeuvre matrice qui ouvre le genre fantastique au 21e siècle. Son récit visionnaire expose le revers des nouvelles technologies. Internet prend une dimension allégorique de la nouvelle condition de l'Homme moderne dans son rapport au monde. La toile du réseau se révèle toile d'araignée qui s'étend dans le réel, tissant lentement mais sûrement le réseau des solitudes.


Cet ouvrage retrace la filiation esthétique et thématique entre le film noir et ses avatars (polar, néo-noir). Fiction urbaine et criminelle, oeuvre de propagande ou acte subversif, le film noir explore la face sombre de l'Amérique à travers le récit de personnages marginaux dont l'indépendance d'esprit est tantôt glorifiée (détective privé), tantôt condamnée (femme fatale). Il a créé sa propre mythologie autour de stéréotypes mettant l'accent sur l'artificialité de la construction des représentations sociales et filmiques. La fiction noire accompagne les crises du vingtième siècle.


Cinéaste italien, Sergio Leone (1929-1989) se lance en 1964 dans l'élaboration de westerns et réalise Pour une, poignée de dollars, premier film d'une trilogie mythique qui marqua la naissance d'un genre, le western spaghetti. Le succès international de ce film révèle le nom de Sergio Leone et celui de ses collaborateurs, le musicien Ennio Morricone et l'acteur Clint Eastwood jusque-là inconnu. Film après film, son style s'affirme, son sens de l'humour et sa narration originale ne cessent. d'évoluer, mettant à l'épreuve les nerfs du spectateur avec ces mises en scène où le temps s'étire à l'infini sur des musiques désormais cultes. Richement documenté de photographies, d'affiches et d'interviews inédites, Il était une fois en Italie invite à un étonnant voyage dans l'Amérique de Leone aux côtés des plus grands noms du cinéma, qui ont tenu l'affiche et contribué au succès de ces westerns de légende.


Entre exploitation commerciale, dénonciation politique et recherche identitaire et artistique, le cinéma est une branche trop souvent oubliée de la riche contribution afro-américaine à la culture mondiale. Ce livre en retrace l'histoire, révélant combien l'accession récente des cinéastes noirs à la production commerciale est le fruit d'une longue lutte pour le droit à l'expression par l'image. On y retrouve Spike Lee, bien sûr, mais aussi ses prédécesseurs à qui il a souvent rendu hommage, tels que Melvin Van Peebles, et ses successeurs et contemporains, de John Singleton à la famille Wayans.


Abel Ferrara est avant tout connu pour être l'auteur de Bad Lieutenant et de King of New-York. Mais ces deux succès marquants sont aussi deux arbres qui cachent une bien belle forêt. L'ange de vengeance, The Addiction, Snake Eyes... sont autant de films passionnants qui méritent le plus grand intérêt.
Il n'est cependant pas facile de se frayer un chemin au milieu de cette oeuvre riche, dense et complexe, aussi bien du point de vue de l'art que de celui de la pensée.
Dans la droite lignée des philosophes du XIXe siècle, Ferrara continue de nous interroger sur ce qu'est l'être individuel, sur ce que nous sommes.

Joseph W. Sarno | Arte : tv & dvd

Nous ne pouvons que saluer l'initiative de la chaîne franco-allemande de proposer sur le réseau hertzien et en dvd des films de Joseph W. Sarno.


Après Abigail Lesley Is Back in Town (disponible à la boutique), Arte vient de sortir en dvd deux nouveaux films du réalisateur :


de Joe W. Sarno, avec Maria Lease, Sue Akers et Peggy Steffans

Henning est un photographe de mode animé par des rêves de gloire artistique. Il est encouragé par son agent littéraire qui l'incite à réaliser un album de nus érotiques. Il travaille donc avec son modèle fétiche, Leslie, pour créer la composition parfaite. Tout semble aller pour le mieux, jusqu'à l'arrivée d'une mystérieuse jeune femme, Joyce.

Bonus :
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Interview de Joe W. Sarno surle film. (10')
Interview de Joe et Peggy Sarno. (12')
A la découverte de All the sins of sodom. (6')

Sombre, sensuelle et manipulatrice, Joyce joue avec l'égo du photographe, semant la discorde entre lui et Leslie tout en séduisant l'un de ses autres modèles. Aveuglé par son ambition, Henning ne voit pas la toile funeste que Joyce est en train de tisser autour de lui ?




de Joe W. Sarno, avec Elle Louise, Gio Petrè, Ole Wisborg, Lise Henningsen et Soren Stromberg

Très proche de son papa, Katja n'apprécie pas du tout sa nouvelle belle-mère. Les savoureux émois d'une adolescente plantureuse, par le sulfureux Joseph W. Sarno.
Katja vit seule avec son père veuf. Ils ont une profonde affection l'un pour l'autre. Lorsque son père se remarie, cette relation idyllique vole en éclats. Lorsque Katja surprend son père et sa belle-mère au lit, elle est sous le choc et s'enfuit. Abandonnée par tous ceux qui lui sont chers, Katja envisage de regagner l'attention de son père en jetant le déshonneur sur sa belle-mère. Jusqu'où ira-t-elle ?

Bonus :
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Une interview de Joe W. Sarno (7')
La restauration du film (6.30')

Diffusion du film sur Arte :
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> jeudi 29 avril 2010 à 03h00
> samedi 1 mai 2010 à 01h15
> dimanche 9 mai 2010 à 03h00

Potemkine : nouveautés en boutique

"Un drôle de film, sauvagement triste"
Gallo a œuvré vers le minéral en virant l’histoire d’amour (il filme la perte et la peur), remplacé la femme aimée par son fantôme, l’Italie des peintres par la Californie des concessionnaires, la Formule 1 philosophique par le Racing moto combustible, mais il a gardé le blouson, les montures seventies des lunettes et le narcissisme de l’acteur, que chaque plan reflète comme un miroir.

Philippe Azoury

Retrouvez la critique sur Les Inrocks.com

Cinémathèque de Nice : Avril 2010

On n'a beau dire (des fois) du mal de la Cinémathèque de Nice à cause des diffusions en "numérique" pour ne pas dire en dvd, certain événement nous procure une joie et une excitation hors norme.

En l'occurrence le mois d'avril sera l'occasion de découvrir ou de revoir l'œuvre d'Andreï Tarkovski.

Début des hostilités le mercredi 7 avril 2010 :



L'ENFANCE D'IVAN (1962)
> mercredi 7 avril à 20h00
> samedi 10 avril à 15h30

LE ROULEAU COMPRESSEUR ET LE VIOLON
> Samedi 10 avril à 14h00

LES ASSASSINS
> Samedi 10 avril à 15h00



ANDREI ROUBLEV
> Mardi 13 avril à 14h00
> Samedi 17 avril à 20h00



SOLARIS
> Mercredi 14 avril à 16h30
> Vendredi 16 avril à 19h30



LE MIROIR
> Vendredi 23 avril à 21h30
> Samedi 24 avril à 14h00



LE SACRIFICE
> Jeudi 22 avril à 19h30
> Samedi 24 avril à 16h00



STALKER
> Samedi 1 mai à 20h00
> Dimanche 2 mai à 15h00



NOSTALGHIA
> Jeudi 29 avril à 18h00
> Vendredi 30 avril à 21h35

La Pologne sera toujours à l'honneur avec la diffusion des courts métrage de Roman Polanski dans le cadre du festival de court-métrage de Nice organisé par l'association Héliotrope, le jeudi 22 avril à 18h00.

Plus d'informations sur le site de la Cinémathèque

In & Out, seconde édition

Pour la seconde année consécutive*, la ville de Nice a son festival de cinéma Gay & Lesbien grâce à la (formidable) association " Les Ouvreurs".

Mardi 6 avril
Ouverture / CINÉMATHÈQUE DE NICE
19h00 > Film/Ghosted (1h29)



Mercredi 7 avril
Une journée avec Sébastien Lifshitz / CINEMA LE MERCURY
15h45 > Film/La traversée (1h25)



17h15 > Film/Presque rien (1h40)
19h00 > Film/Plein Sud (1h30) suivi d’un rencontre avec Sébastien Lifshitz



22h00 > Film/Wild Side (1h33)



Jeudi 8 avril
Hollywood 90’s la révolution Queer / CINEMATHEQUE DE NICE
14h00 > Film/My own private Idaho (1h45)



16h00 > Film/Bound (1h48)



18h00 > Film/The times of Harvey Milk (1h30)



20h00 > Film/Priscilla, folle du désert (1h43)



Séance « choc » / CINEMA LE MERCURY
22h15 > Film/Vil romance (1h50)



Vendredi 9 avril
Hommage à Hervé Guibert / L’ECLAT - VILLA ARSON
19h00 > Liaisons photographiques, Lectures/récits de textes d’Hervé Guibert
20h00 > Film/La pudeur et l’impudeur (1h02)



21h30 > Film/L’homme blessé (1h49)



Samedi 10 avril
Aux temps du triangle rose, Hommage à Magnus Hirschfeld / CINEMA LE MERCURY
19h00 > Film/L’arbre et la forêt (1h37) suivi d’une rencontre avec Olivier Ducastel & Jacques Martineau



22h00 > Film/Différent des autres (50’) + Film/Paragraphe 175 (1h21)


Dimanche 11 avril
Documentaires au présent / AUDITORIUM DU MAMAC
15h00 > Film/L’ordre des mots (1h15) suivi d’une rencontre avec Cynthia Arra et Vincent He-Say
17h15 > Film/Les garçons de la piscine (52’) suivi d’une rencontre avec Louis Dupont
Rétrospective Gabriel Périot / AUDITORIUM DU MAMAC
19h00 > Programme de courts métrages (1h25) suivi d’une rencontre avec Jean-Gabriel Périot
Séance «culte» / AUDITORIUM DU MAMAC
21h00 > Film/Pink Narcissus (1h15)



Lundi 12 avril
Vu(e) d’ailleurs : La Grèce / CINEMA LE MERCURY
19h00 > Film/Strella (1h56) suivi d’une conservation entre Panos H. Koutras et Olivier Delorme



22h00 > Film/L’attaque de la Moussaka géante (1h43)

Mardi 13 avril
Double clôture G&L / CINEMA LE MERCURY
19h00 > Film/Were the world mine (1h35)



20h45 > Film/El niño pez (1h36)



Pendant toute la durée du festival, vous retrouverez la sélection (+/-) de la manifestation et bien d'autres films sur notre stand dvd dans les lieux de projection à l'exception de la Cinémathèque de Nice.

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* en réalité, c'est la troisième édition mais la première avait pour appellation "rencontre cinématographique"