25 mars 2010
7 avril 2010
21 avril 2010
5 mai 2010
2 juin 2010
16 juin 2010
7 juillet 2010
21 juillet 2010
L'Étrange Festival Lyon 2010
Depuis trois ans, la ville de Lyon a son Étrange Festival, descendant de l'édition parisienne et cousin des manifestations strasbourgeoise et caennaise. Le festival Lyonnais peut se targuer de proposer une sélection de films rivalisant avec les meilleurs moments de l'étrange festival Paris.
Comme a l'accoutumé, le festival est axé autour de thématique toujours plus intéressante les unes que les autres. En plus de découvrir ou de redécouvrir sur grand écran des pépites du septième art tombés dans l'oubli, l'étrange festival offre des avant première de qualité en présence des membres de l'équipe de tournage. Bref un moment inoubliable pour tout cinéphile ou simple curieux.
Envoyez le programme !
Comme vous avez pus le deviner au vu de l'affiche, Alice au Pays des Merveilles sera la thématique principale du festival. Détaillons cette dernière en attendant de découvrir les autres ainsi que les avants premières.
Les reflets d'Alice
Autour de la figure de la jeune fille/femme nous avons réuni trois films qui abordent chacun le mythe d'Alice de façon différente.
Ce qu'ils ont en commun, disons-le une fois pour trois, c'est qu'ils développent chacun une esthétique exceptionnelle, et que leurs seules qualités visuelles suffiraient à leur garantir une place de choix dans le Panthéon de l'Etrange Cinéma.
Mais ils sont aussi bien plus que cela.On verra donc successivement Alice enfant, adolescente, et enfin adulte dans ces films rarement montrés en salles.
Alice de Jan Svankmajer :
Alice est une adaptation du texte de Lewis Caroll, c'est à dire relativement fidèle à la lettre et à l'esprit. Sauf qu'avec Svankmajer rien n'est jamais ordinaire, et donc voici une version qui magnifie le clivage innocence/bizarrerie du matériau d'origine, à des lieues des impératifs d'un cinéma mainstream.
Valerie a týden divů de Jaromil Jires :
Adaptation d'un texte de l'écrivain surréaliste Vítězslav Nezval, on s'éloigne déjà du texte fondateur. Alice s'appelle ici Valérie, et le monde merveilleux qu'elle explore est celui des adultes, cependant peuplé de créatures aussi étranges que celles du wonderland de Carroll. L'héroïne côtoie ainsi vampires et moines libidineux.
Morgane et ses Nymphes de Bruno Gantillon :
Voyage initiatique d'une jeune femme dans un univers sans homme ou presque, Morgane est une perle délaissée du cinéma fantastique français à l'érotisme délicatement vénéneux. Alice au pays du romantisme décadent ?
En seconde thématique, L'étrange Festival Lyon s'intéresse aux films du Mouvement Panique et nous aurons la chance d'avoir comme invité Fernando Arrabal lors de cette édition.
Panique !
Dans les années 60, trois amis énervés, ayant une même conception de la vie décident de fonder un mouvement artistique Panique. Arrabal, Jodorowsky et Topor touchent alors à toutes formes d’art avec pour principale obsession : être contre pour être avec la minorité.
Chacun laissera sa trace indélébile dans le monde du 7ème art.
Viva la Muerte de Fernando Arrabal
Viva la muerte s'immerge dans les fantasme morbides d’un jeune garçon en proie à une relation œdipienne durant l’occupation franquiste. L’image du père étant la clef de voute de cette bombe visuelle longtemps censurée.
La Montagne Sacrée de Alejandro Jodorowsky
Expérience mystique prenant la forme d’un trip psychédélique totalement déjanté avec un fourmillement d’idées hallucinantes transparaissant à tous les plans. Un choc !
Marquis de Henri Xhonneux & Roland Topor
Marquis, film sadien par excellence, ose la relecture du divin Marquis au travers de son sexe parlant, considéré comme un être vivant totalement autonome. Difficile d’aller plus loin dans la perversion burlesque.
Dernière thématique du festival, un hommage au défun Paul Bartel sera rendu.
Hommage à Paul Bartel
Mine de rien, Paul Bartel est l’un des plus grands représentants de l’esprit du cinéma indépendant américain, le vrai, le beau, pas celui qu’on a apprivoisé et foutu dans une réserve à Sundance. Ancien espoir de l’écurie Corman des années 70, sa personnalité iconoclaste ne lui permet pas d’intégrer le moule hollywoodien. Car oui, Paul a un problème : la société dans laquelle il vit le fait beaucoup rire et, que ce soit au travers d’œuvres de commande ou de films dits « d’auteur », il n’a de cesse d’égratigner ses contemporains, voire de leur latter méchamment la tronche.
Venez donc nombreux découvrir, au travers de trois films emblématiques et inclassables, la carrière d’un cinéaste étonnant qu’on a trop vite enterré (Même si il est quand même mort).
La course à la mort de l’an 2000 de Paul Bartel
En l’an 2000, les jeux du cirque ont fait leur retour sous la forme d’une course automobile ultra-violente où les candidats entretuent, n’hésitant pas à massacrer le public pour marquer plus de points. Une jeune résistante infiltre la voiture du champion national et tente de saboter la course.
D’un petit film de commande, Bartel livre une adaptation trash des « Fous du volants » sur fond de satire sociale, transformant une petite série B en œuvre d’anticipation pessimiste, outrancière et cartoonesque.
Eating Raoul de Paul Bartel
Mary et Paul s’aiment d’un amour tendre et pur. Un jour, Paul tue par accident un riche voisin partouzeur qui tentait de violer Mary. Découvrant que les pervers sexuels sont pleins aux as, le gentil couple passe des petites annonces roses, et assassine sa clientèle.
Confrontation entre le couple rêvé d’une Amérique puritaine et le monde décadent des années 80, Eating Raoul est une comédie noire qui ne confond jamais provocation facile et mauvais goût assumé. Chez Bartel, l’humour est froid, méchant et tombe toujours juste, comme un coup de poêle à frire.
Lust in the Dust de Paul Bartel
Chili Verde est un trou perdu du Nouveau Mexique, décoré de quelques masures, d'une église et d'un saloon. Mais qu'est ce qui y retient sa population, majoritairement constituée de bandidos et filles légères ? Une histoire de trésor caché bien sûr. Mais où ?
Imaginons que le corpus cinématographique de John Waters copule avec celui de Sergio Leone, et qu'il en résulte un rejeton sur pellicule. Un film qui reprendrait les poncifs du western spaghetti dans le cadre d'une parodie outrée. Dans laquelle les scènes de bagarre de saloon tourneraient en catfight et où la gent féminine conduirait les pistoleros à la braguette. Un film à la distribution aussi éclectique que surprenante, avec entre autres Woody Strode, Divine et [i]Henry Silva. Une fascinante aberration. Un film qui s'appellerait Lust in the Dust.
En plus de ces trois thematiques, l'étrange festival Lyon offrira une carte blanche au site internet Nanarland spécialisé dans la série B et Z, plus des documentaires, un film X, et neuf avant première dont le dernier Gaspar Noé, Enter The Void.
Pour plus d'information sur le festival, nous vous inventons à faire un tour sur le site de l'association zonebis.
Un festival +++
Comme a l'accoutumé, le festival est axé autour de thématique toujours plus intéressante les unes que les autres. En plus de découvrir ou de redécouvrir sur grand écran des pépites du septième art tombés dans l'oubli, l'étrange festival offre des avant première de qualité en présence des membres de l'équipe de tournage. Bref un moment inoubliable pour tout cinéphile ou simple curieux.
Envoyez le programme !
Comme vous avez pus le deviner au vu de l'affiche, Alice au Pays des Merveilles sera la thématique principale du festival. Détaillons cette dernière en attendant de découvrir les autres ainsi que les avants premières.
Les reflets d'Alice
Autour de la figure de la jeune fille/femme nous avons réuni trois films qui abordent chacun le mythe d'Alice de façon différente.
Ce qu'ils ont en commun, disons-le une fois pour trois, c'est qu'ils développent chacun une esthétique exceptionnelle, et que leurs seules qualités visuelles suffiraient à leur garantir une place de choix dans le Panthéon de l'Etrange Cinéma.
Mais ils sont aussi bien plus que cela.On verra donc successivement Alice enfant, adolescente, et enfin adulte dans ces films rarement montrés en salles.
Alice de Jan Svankmajer :
Alice est une adaptation du texte de Lewis Caroll, c'est à dire relativement fidèle à la lettre et à l'esprit. Sauf qu'avec Svankmajer rien n'est jamais ordinaire, et donc voici une version qui magnifie le clivage innocence/bizarrerie du matériau d'origine, à des lieues des impératifs d'un cinéma mainstream.
Valerie a týden divů de Jaromil Jires :
Adaptation d'un texte de l'écrivain surréaliste Vítězslav Nezval, on s'éloigne déjà du texte fondateur. Alice s'appelle ici Valérie, et le monde merveilleux qu'elle explore est celui des adultes, cependant peuplé de créatures aussi étranges que celles du wonderland de Carroll. L'héroïne côtoie ainsi vampires et moines libidineux.
Morgane et ses Nymphes de Bruno Gantillon :
Voyage initiatique d'une jeune femme dans un univers sans homme ou presque, Morgane est une perle délaissée du cinéma fantastique français à l'érotisme délicatement vénéneux. Alice au pays du romantisme décadent ?
En seconde thématique, L'étrange Festival Lyon s'intéresse aux films du Mouvement Panique et nous aurons la chance d'avoir comme invité Fernando Arrabal lors de cette édition.
Panique !
Dans les années 60, trois amis énervés, ayant une même conception de la vie décident de fonder un mouvement artistique Panique. Arrabal, Jodorowsky et Topor touchent alors à toutes formes d’art avec pour principale obsession : être contre pour être avec la minorité.
Chacun laissera sa trace indélébile dans le monde du 7ème art.
Viva la Muerte de Fernando Arrabal
Viva la muerte s'immerge dans les fantasme morbides d’un jeune garçon en proie à une relation œdipienne durant l’occupation franquiste. L’image du père étant la clef de voute de cette bombe visuelle longtemps censurée.
La Montagne Sacrée de Alejandro Jodorowsky
Expérience mystique prenant la forme d’un trip psychédélique totalement déjanté avec un fourmillement d’idées hallucinantes transparaissant à tous les plans. Un choc !
Marquis de Henri Xhonneux & Roland Topor
Marquis, film sadien par excellence, ose la relecture du divin Marquis au travers de son sexe parlant, considéré comme un être vivant totalement autonome. Difficile d’aller plus loin dans la perversion burlesque.
Dernière thématique du festival, un hommage au défun Paul Bartel sera rendu.
Hommage à Paul Bartel
Mine de rien, Paul Bartel est l’un des plus grands représentants de l’esprit du cinéma indépendant américain, le vrai, le beau, pas celui qu’on a apprivoisé et foutu dans une réserve à Sundance. Ancien espoir de l’écurie Corman des années 70, sa personnalité iconoclaste ne lui permet pas d’intégrer le moule hollywoodien. Car oui, Paul a un problème : la société dans laquelle il vit le fait beaucoup rire et, que ce soit au travers d’œuvres de commande ou de films dits « d’auteur », il n’a de cesse d’égratigner ses contemporains, voire de leur latter méchamment la tronche.
Venez donc nombreux découvrir, au travers de trois films emblématiques et inclassables, la carrière d’un cinéaste étonnant qu’on a trop vite enterré (Même si il est quand même mort).
La course à la mort de l’an 2000 de Paul Bartel
En l’an 2000, les jeux du cirque ont fait leur retour sous la forme d’une course automobile ultra-violente où les candidats entretuent, n’hésitant pas à massacrer le public pour marquer plus de points. Une jeune résistante infiltre la voiture du champion national et tente de saboter la course.
D’un petit film de commande, Bartel livre une adaptation trash des « Fous du volants » sur fond de satire sociale, transformant une petite série B en œuvre d’anticipation pessimiste, outrancière et cartoonesque.
Eating Raoul de Paul Bartel
Mary et Paul s’aiment d’un amour tendre et pur. Un jour, Paul tue par accident un riche voisin partouzeur qui tentait de violer Mary. Découvrant que les pervers sexuels sont pleins aux as, le gentil couple passe des petites annonces roses, et assassine sa clientèle.
Confrontation entre le couple rêvé d’une Amérique puritaine et le monde décadent des années 80, Eating Raoul est une comédie noire qui ne confond jamais provocation facile et mauvais goût assumé. Chez Bartel, l’humour est froid, méchant et tombe toujours juste, comme un coup de poêle à frire.
Lust in the Dust de Paul Bartel
Chili Verde est un trou perdu du Nouveau Mexique, décoré de quelques masures, d'une église et d'un saloon. Mais qu'est ce qui y retient sa population, majoritairement constituée de bandidos et filles légères ? Une histoire de trésor caché bien sûr. Mais où ?
Imaginons que le corpus cinématographique de John Waters copule avec celui de Sergio Leone, et qu'il en résulte un rejeton sur pellicule. Un film qui reprendrait les poncifs du western spaghetti dans le cadre d'une parodie outrée. Dans laquelle les scènes de bagarre de saloon tourneraient en catfight et où la gent féminine conduirait les pistoleros à la braguette. Un film à la distribution aussi éclectique que surprenante, avec entre autres Woody Strode, Divine et [i]Henry Silva. Une fascinante aberration. Un film qui s'appellerait Lust in the Dust.
En plus de ces trois thematiques, l'étrange festival Lyon offrira une carte blanche au site internet Nanarland spécialisé dans la série B et Z, plus des documentaires, un film X, et neuf avant première dont le dernier Gaspar Noé, Enter The Void.
Pour plus d'information sur le festival, nous vous inventons à faire un tour sur le site de l'association zonebis.
Un festival +++
Independenza ! Part 8 : Capricci
The End est heureux de pouvoir proposer à Nice la collection cinéma des éditions Capricci. Des livres aux designs soignés, aux contenus riches et pertinents sur des cinéastes (Luc Moullet, Werner Herzog), des réalisateurs journalistes (Brakhage, Moullet, Hoberman,...) souvent peu connu du grand public qui ont une approche passionnante du cinéma.
Nouvelle édition, nouvelle traduction de l’ouvrage-culte qui revisite les chef-d’œuvre d’Hitchcock à travers les concepts de la pensée de Jacques Lacan par Slavoj Zizek, figure majeure de la pensée contemporaine
En 1970, à l’occasion d’un séminaire, Stan Brakhage commente l'œuvre de grands noms du cinéma : Georges Méliès, David W. Griffith, Carl Th. Dreyer, et Sergueï Eisenstein. En quatre biographies poétiques, il traverse le projet fondamental de chacun, mêlant des considérations sur leurs vies, leurs manières de travailler, sa propre vision du cinéma et une analyse psychologique inspirée de Freud et de Mélanie Klein.
Recueil d'une cinquantaine de textes critiques écrits par Luc Moullet, ce volume d'érudition et de drôlerie reprend les grands articles des Cahiers du cinéma, mais aussi certains des textes parus dans Arts, Bref, Trafic, etc., auxquels s'ajoutent près d'une demi-douzaine d'inédits, dont une attaque contre Pedro Almodovar et une défense de l'écrivain américain James Ellroy.
Emmanuel Burdeau et Jean Narboni ont longuement interviewé Luc Moullet. Comment vendre un film sur son titre, comment attendrir Jean-Luc Godard, pourquoi la barbe, pourquoi les roubines, d'où vient son comique, d'où vient sa méthode documentaire, quels budgets, quelles recettes... D'une valeur inestimable : Moullet livre son petit guide du parfait cinéaste.
Spécialiste de l'histoire culturelle et politique américaine, Jim Hoberman a fêté en 2008 ses trente ans au sein de l'hebdomadaire new-yorkais The Village Voice. Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages salués par la presse et par des personnalités de l'importance de David Cronenberg ou Mike Davis. The Magic Hour, Une fin de siècle au cinéma est la première traduction française de J. Hoberman.
En 1981 Werner Herzog se rend au Pérou avec l’acteur Klaus Kinski pour y tourner Fitzcarraldo, l’histoire d’un homme décidé à bâtir un opéra en pleine jungle. Tout se passe mal, le climat est terrible, Kinski incontrôlable, la santé du cinéaste de plus en plus fragile. Un jour, les figurants vont jusqu’à offrir de tuer l’acteur... Conquête de l’inutile est un texte purement littéraire, un refuge dans la fièvre de la langue, une sorte de « délire de la jungle » qu’Herzog considère comme supérieur en force et en accomplissement à tous ses films.
Manuel de survie est le premier livre d’entretien avec Werner Herzog publié en français. Il est accompagné par une introduction d’Emmanuel Burdeau et une postface d’Hervé Aubron.
Les deux prochains livres seront tout autant exaltants et passionnants puisque ils seront consacrés à Johnny Depp et Charlie Chaplin. Éclectique, non ?
plus d'informations sur Capricci.fr
Nouvelle édition, nouvelle traduction de l’ouvrage-culte qui revisite les chef-d’œuvre d’Hitchcock à travers les concepts de la pensée de Jacques Lacan par Slavoj Zizek, figure majeure de la pensée contemporaine
En 1970, à l’occasion d’un séminaire, Stan Brakhage commente l'œuvre de grands noms du cinéma : Georges Méliès, David W. Griffith, Carl Th. Dreyer, et Sergueï Eisenstein. En quatre biographies poétiques, il traverse le projet fondamental de chacun, mêlant des considérations sur leurs vies, leurs manières de travailler, sa propre vision du cinéma et une analyse psychologique inspirée de Freud et de Mélanie Klein.
Recueil d'une cinquantaine de textes critiques écrits par Luc Moullet, ce volume d'érudition et de drôlerie reprend les grands articles des Cahiers du cinéma, mais aussi certains des textes parus dans Arts, Bref, Trafic, etc., auxquels s'ajoutent près d'une demi-douzaine d'inédits, dont une attaque contre Pedro Almodovar et une défense de l'écrivain américain James Ellroy.
Emmanuel Burdeau et Jean Narboni ont longuement interviewé Luc Moullet. Comment vendre un film sur son titre, comment attendrir Jean-Luc Godard, pourquoi la barbe, pourquoi les roubines, d'où vient son comique, d'où vient sa méthode documentaire, quels budgets, quelles recettes... D'une valeur inestimable : Moullet livre son petit guide du parfait cinéaste.
Spécialiste de l'histoire culturelle et politique américaine, Jim Hoberman a fêté en 2008 ses trente ans au sein de l'hebdomadaire new-yorkais The Village Voice. Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages salués par la presse et par des personnalités de l'importance de David Cronenberg ou Mike Davis. The Magic Hour, Une fin de siècle au cinéma est la première traduction française de J. Hoberman.
En 1981 Werner Herzog se rend au Pérou avec l’acteur Klaus Kinski pour y tourner Fitzcarraldo, l’histoire d’un homme décidé à bâtir un opéra en pleine jungle. Tout se passe mal, le climat est terrible, Kinski incontrôlable, la santé du cinéaste de plus en plus fragile. Un jour, les figurants vont jusqu’à offrir de tuer l’acteur... Conquête de l’inutile est un texte purement littéraire, un refuge dans la fièvre de la langue, une sorte de « délire de la jungle » qu’Herzog considère comme supérieur en force et en accomplissement à tous ses films.
Manuel de survie est le premier livre d’entretien avec Werner Herzog publié en français. Il est accompagné par une introduction d’Emmanuel Burdeau et une postface d’Hervé Aubron.
Les deux prochains livres seront tout autant exaltants et passionnants puisque ils seront consacrés à Johnny Depp et Charlie Chaplin. Éclectique, non ?
plus d'informations sur Capricci.fr
Chambara & Clouzot sur Arte
Arte a décidé en ce mois de mars de proposer une sélection de film de sabre avec notamment une saga (6 films) à ne pas louper, BABY CART (aka Lone Wolf & Cub) :
> Les Sept samouraïs d'Akira Kurosawa (le 8 mars)
> Le Samouraï que j'aimais de Mitsuo Kurotsuchi (le 10 mars)
> Le Samouraï du crépuscule de Yoji Yamada (le 17 mars)
> Tabou de Nagisa Oshima (le 18 mars)
> Ichi, la femme samouraï de Fumihiko Sori (le 24 mars)
> Shogun de Jerry London (du 8 au 20 mars)
> Baby Cart (du 12 mars au 16 avril)
A l'occasion de la sortie en dvd du documentaire (Césarisé) L'enfer de Serge Broomberg sur le film inachevé de Henri-Geroges Clouzot, Arte propose un hommage au réalisateur en trois classiques.
> La Vérité, lundi 15 mars à 20h35
> Le Salaire de la Peur, lundi 22 mars à 20h35
et
> Les Diaboliques, lundi 29 mars à 20h35
Surveillez votre programme TV car les films sont rediffusés.
Plus d'informations sur le site de Arte
> Les Sept samouraïs d'Akira Kurosawa (le 8 mars)
> Le Samouraï que j'aimais de Mitsuo Kurotsuchi (le 10 mars)
> Le Samouraï du crépuscule de Yoji Yamada (le 17 mars)
> Tabou de Nagisa Oshima (le 18 mars)
> Ichi, la femme samouraï de Fumihiko Sori (le 24 mars)
> Shogun de Jerry London (du 8 au 20 mars)
> Baby Cart (du 12 mars au 16 avril)
A l'occasion de la sortie en dvd du documentaire (Césarisé) L'enfer de Serge Broomberg sur le film inachevé de Henri-Geroges Clouzot, Arte propose un hommage au réalisateur en trois classiques.
> La Vérité, lundi 15 mars à 20h35
> Le Salaire de la Peur, lundi 22 mars à 20h35
et
> Les Diaboliques, lundi 29 mars à 20h35
Surveillez votre programme TV car les films sont rediffusés.
Plus d'informations sur le site de Arte
Poli, politique de l'image
Les revues consacrées aux images de notre monde, et donc du cinéma, étant rares saluons cette nouvelle proposition de réflexion sur les représentations visuelles.
A ce jour deux numéros sont disponibles :
Mais sur le site internet de la revue, des fichiers pdf sont mises à disposition gratuitement en bonus appelé Polis Plus.
Et un numéro a retenu notre intention celui consacré au cinéma expérimental français
Polis Plus - Le cinéma expérimental en France : économie, structures, acteurs.
Plus d'informations sur Poli-revue.fr
Poli interroge les cultures visuelles, audiovisuelles et interactives. Du cinéma à la musique pop, de la télévision au web, de la photographie au jeu vidéo, Poli porte un regard neuf sur les images actuelles.
Poli aborde les enjeux de la production, diffusion et réception des cultures visuelles du point de vue politique, social et économique.
Poli ouvre un nouvel espace de réflexion autour des industries culturelles via des contributions internationales provenant d’horizons variés. Sociologues, journalistes, critiques, artistes, cinéastes ou philosophes analysent les mécanismes des représentations.
Poli n’est pas aussi sage que le suggère son titre. Incisif et décalé, ironique et politique, Poli pointe nos relations complexes aux images et questionne les rapports entre culture et société.
Chaque numéro de Poli est composé de deux dossiers thématiques et d’entretiens avec celles et ceux qui font l’actualité des images. Poli est illustré par les contributions visuelles d’artistes, photographes, graphistes ou cinéastes, à l’univers original et stimulant.
A ce jour deux numéros sont disponibles :
Mais sur le site internet de la revue, des fichiers pdf sont mises à disposition gratuitement en bonus appelé Polis Plus.
Et un numéro a retenu notre intention celui consacré au cinéma expérimental français
Polis Plus - Le cinéma expérimental en France : économie, structures, acteurs.
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25èmes Journées du Cinéma Italien
Après Ettore Scola et Robert De Niro à la cinémathèque, l'Italie sera toujours à l'honneur en ce début mars avec les 25ièmes journées du cinéma Italien à l'Espace Magnan.
Les Monstres, Riz amer,Aria,Come Mio Padre, Generazione Mille Euro, Giulia non esce la sera, La Bella gente, La Seconda notte di nozze, La Straniera, Meridionali Senza Filtro, Sogni d'Oro,... autant de films pour voir ou revoir des classiques du cinéma transalpin ainsi que de prendre le pouls du nouveau cinéma italien qui a su ces dernières années reprendre du poil de la bête. A vos agendas !
Retrouvez toute la programmation sur le site de l'Espace Magnan ou ci dessous
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Les journées commence ce soir (10/03) avec :
> La Straniera de Marco Turco (2009) à 21h00 en présence du réalisateur.
Les Monstres, Riz amer,Aria,Come Mio Padre, Generazione Mille Euro, Giulia non esce la sera, La Bella gente, La Seconda notte di nozze, La Straniera, Meridionali Senza Filtro, Sogni d'Oro,... autant de films pour voir ou revoir des classiques du cinéma transalpin ainsi que de prendre le pouls du nouveau cinéma italien qui a su ces dernières années reprendre du poil de la bête. A vos agendas !
Retrouvez toute la programmation sur le site de l'Espace Magnan ou ci dessous
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Les journées commence ce soir (10/03) avec :
> La Straniera de Marco Turco (2009) à 21h00 en présence du réalisateur.
Cinémathèque de Nice : Mars 2010
A partir de demain commence à la cinémathèque les nouvelles thématiques pour le mois.
Un mois de Mars placé sous le signe de L'Italie puisque les deux événements majeurs sont les rétrospectives consacrés à Ettore Scola et à Robert De Niro.
Ces deux personnalités du septième seront présents pour deux leçons de cinéma à ne pas louper.
Une vingtaine films pour Robert de Niro dont notamment :
FRANKENSTEIN de Kenneth Branagh
MIDNIGHT RUN de Martin Brest
IL ÉTAIT UNE FOIS LE BRONX de Robert De Niro
MAD DOG AND GLORY de John McNaughton
LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese
MISSION de Roland Joffé
LA VALSE DES PANTINS de Martin Scorsese
SANGLANTES CONFESSIONS d'Ulu Grosbard
RAGING BULL de Martin Scorsese
TAXI DRIVER de Martin Scorsese
JACKIE BROWN de Quentin Tarantino,...
et également plus d'une vingtaine pour Ettore Scola.
Un mois sans découverte bizarre, étrange, décalé mais la possibilité de voir ou revoir parmi les plus beaux films de cinéma sur grand écran en copie 35 mm (du moins on l'espère)
Retrouvez toute la programmation et les horaires sur le site de la cinémathèque.
A noter que Robert de Niro ne fait pas le déplacement que pour sa leçon de cinéma mais également pour inaugurer l'exposition que le Musée Matisse consacre à son père Robert De Niro Senior, visible jusqu'au 31 mai. Plus d'informations sur Matisse.org
Un mois de Mars placé sous le signe de L'Italie puisque les deux événements majeurs sont les rétrospectives consacrés à Ettore Scola et à Robert De Niro.
Ces deux personnalités du septième seront présents pour deux leçons de cinéma à ne pas louper.
Une vingtaine films pour Robert de Niro dont notamment :
FRANKENSTEIN de Kenneth Branagh
MIDNIGHT RUN de Martin Brest
IL ÉTAIT UNE FOIS LE BRONX de Robert De Niro
MAD DOG AND GLORY de John McNaughton
LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese
MISSION de Roland Joffé
LA VALSE DES PANTINS de Martin Scorsese
SANGLANTES CONFESSIONS d'Ulu Grosbard
RAGING BULL de Martin Scorsese
TAXI DRIVER de Martin Scorsese
JACKIE BROWN de Quentin Tarantino,...
et également plus d'une vingtaine pour Ettore Scola.
Un mois sans découverte bizarre, étrange, décalé mais la possibilité de voir ou revoir parmi les plus beaux films de cinéma sur grand écran en copie 35 mm (du moins on l'espère)
Retrouvez toute la programmation et les horaires sur le site de la cinémathèque.
A noter que Robert de Niro ne fait pas le déplacement que pour sa leçon de cinéma mais également pour inaugurer l'exposition que le Musée Matisse consacre à son père Robert De Niro Senior, visible jusqu'au 31 mai. Plus d'informations sur Matisse.org
Les Inrocks : Roman Polanski
On ne serait que trop vous conseiller la lecture de l'article de Serge Kaganski consacré à Roman Polanski pour la sortie en France de son dernier long métrage The Ghost Writer tant celui-ci synthetise le parcours du cinéaste franco-polonais.
Entre flashback et flashforward, Kaganski démontre le lien si particulier, si fin, presque perméable entre la vie du cinéaste et les scénarios de ses fictions.
Bonne lecture !
> Polanski, revanche des fantômes par Serge Kaganski, Les Inrockuptibles #744
Ciné B : Plan 9 from outer space
VOSTF 1959 Usa 01h19
Avec : Bela Lugosi, Vampira, Gregory Walcott, Mona Mc Kinnon
Des extraterrestres appliquent un plan diabolique, le Plan 9, destiné à manœuvrer les terriens. Il consiste à faire ressusciter les morts pour qu'ils affrontent les vivants…
> Vendredi 5 mars à 22h00
> Dimanche 7 mars à 11h00
De manière irrégulière la cinémathèque de Nice propose des séries B (ou Z pour les plus médisants). Mais 51 ans après sa réalisation, le soi-disant plus mauvais film de l'histoire du cinéma a les honneurs du grand écran et ça des films plus (re)connu n'auront pas cette chance.
A découvrir !
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